Archives départementales du Gard. V 573
Registre de délibérations du conseil de fabrique de la paroisse Notre-Dame des Pommiers, commencé le 6 mai 1811, et terminé le 26 avril 1840. 1811-1840.
Mr Privat, Maire, est nommé Président.
… le conseil considérant : que dans l'état de dévastation et de désordre où se trouvait la paroisse cure à l'époque du rétablissement du culte, plusieurs particuliers avaient généreusement prêté sans intérêt des sommes considérables pour être employées aux réparations intérieures de ladite église et nécessaires à la célébration du culte divin, tant pour relever les autels que pour les orner ; que partie de ces emprunts ayant été successivement remboursée la dette actuelle se portant à la somme de 1495,65 francs demeure encore légitimement acquise à plusieurs particuliers, que le produit des recettes ordinaires et extraordinaire se portant à la somme de 2830,86 francs paraît exact après examen, que la somme de 4217,96 francs résultant des dépenses ordinaires et extraordinaires est sincèrement établie pour tout ce qui a rapport aux traitements et gages des serviteurs de l'église, puisqu'ils sont les mêmes que par le passé et que le restant applicable aux dépenses imprévues est présumée nécessaire, considérant que sur le déficit de 1387,06 francs, se trouve comprise la somme de 900 francs pour le traitement des trois vicaires, pour ces motifs, le conseil a arrêté le présent budget pour l'exercice de 1812 pour l'envoy en être au conseil municipal...
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…les recherches que la fabrique a faite anciennement en exécution du décret du 23 prairial an 12 n'ont pu lui faire découvrir qu'une rente d'un demi décalitre huile estimée 7,50 francs. Le conseil se
propose de donner à cet objet des soins particuliers.
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Les honoraires des prédicateurs de l'Avent, du Carême et des solennités qui n'étaient en 1810 que de la somme de 234 francs à celle de 834 francs parce qu'elle a pensé que l'instruction chrétienne, objet du culte le plus essentiel puisqu'elle apprend aux hommes à remplir leurs devoirs envers Dieu, le prince et la société devait être nécessairement confiée à un prêtre instruit et zélé qui peut la faire goûter et pratiquer.
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le conseil a porté à la somme de 196 francs l'achat des meubles d'église dont il a reconnu la nécessité d'après l'inventaire de ceux qui existent actuellement ainsi qu'à la somme de 50 francs les dépenses relatives à la décoration qu'il a pareillement nécessaire. Déficit de 1387 francs pour lesquels il demande l'aide du conseil municipal.
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5 avril 1812 : Monsieur le curé a ensuite présenté un état par aperçu des dépenses nécessaires à l'exercice du culte, soit pour les objets de consommation soit pour réparations ou entretien d'ornements, meubles et ustensiles d'église se portant à la somme de 563,35 francs qui, après avoir été, article par article, approuvé par le bureau, sera porté en bloc au budget de 1813.
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Dans ces années, les recettes ordinaires se composent des quêtes des bassins, de la location des chaises, des droits d'inhumation et de services religieux. L'année suivante, le curé procède de même, pour un aperçu de 692 francs de dépenses, sans détails.
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27 mai 1811. Décision d'agrandir le banc de la fabrique : l'agrandissement du banc de l'oeuvre présenté par le sr faucon, père, menuisier, y compris la serrure et le tapis se portant à la somme de 166,60 francs
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7 juillet 1811 : décision de modifier une armoire afin qu'elle ait les trois serrures réglementaires.
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5 décembre 1814, discussions portant sur le délabrement d'une partie de la charpente et du couvert de l'église. Le conseil n'ayant pas du tout les moyens demande à la ville d'assumer la dépense.
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En 1816, il y a un Jean-Jacques Eybert, orfèvre, parmi les membres de la fabrique.
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Le 20 août 1816, le curé dit que ND a toujours eu 4 cloches, mais qu'aujourd'hui elle n'en a que 2, que le Sieur Baudoin, fondeur de Carpentras est en ville et qu'il conviendrait de profiter de
cette occasion favorable pour lui faire refondre la colche qui est cassée depuis quelque temps. Tout le monde est d'accord pour les deux cloches ; on va quêter.
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Juillet 1817, il faut changer de suisse parce que l'actuel devient trop âgé. Il est remplacé par son fils, Jean Macheu. Dans ce qu'il doit faire, il y a « empêcher les pauvres de mendier pendant les offices, de chasser tous les chiens qui s'introduisent que trop souvent dans le lieu saint, enfin de faire observer le plus religieux silence et surtout pendant les prédications. Il est aussi décidé de l'habiller de neuf.
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20 août 1818 : Monsieur le curé fait observer que depuis longtemps l'orgue n'avait pas été
netoié, que beaucoup de tuyaux bouchés par la poussière ou déplacés par la vétusté des bois sur lesquels ils reposaient, ne pouvant plus être mis en jeu causaient dans le chant une discordance
choquante, et que si l'on différait plus longtemps d'y faire une petite réparation on serait forcé par la suite d'en faire une beaucoup plus forte et à laquelle on serait obligé de renoncer vu la modicité des revenus de la fabrique, que pénétré de l'urgence de cette réparation, il avait fait dresser par le sieur Giraud, facteur d'orgue habitant à Montpellier, et se trouvant actuellement dans cette ville, un plan et devis des ouvrages à faire audit orgue, ainsi que le montant du prix de la dite réparation. Il y en a pour 300 francs.
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Il est question du banc de l'oeuvre, disparu. 10 avril 1819 : Le conseil prenant en considération les observations qui lui sont présentées par l'un de ses membres et approuvant les motifs ci-dessous exposés, a unanimement délibéré 1° que les tapis du banc de l'oeuvre ainsi que les coussins seraient faits à neuf, en drap vert 2° qu'un vernis serait passé sur toute la boiserie 3°
qu'un écusson en tolle fine exécuté sur le plan qui lui est soumis serait placé sur la partie supérieure dudit banc.
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20 décembre 1819. Un conseiller rappelle à l'assemblée que dans tous les temps les enfants de choeur portaient, dans les cérémonies de l'église, une soutanne et un surplis par dessus, que ce n'était que depuis notre destructive révolution que ces jeunes serviteurs du culte avaient été privés d'un costume qui convenait si bien aux innocentes fonctions pour lesquels ils étaient choisis. Il propose en conséquence que dans le courant du premier trimestre prochain les six enfant de choeur soient revêtus d'une soutane rouge et d'un surplis par dessus mais que ces costumes ne leur serviraient que dans le temps des cérémonies, avec interdiction de les porter hors du service.
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8 octobre 1820 : Mathieu Meissonnier, prêtre, a institué la paroisse comme son légataire universel. Chaque jour, une messe devra être célébrée dans la chapelle Saint-Marc et il faudra aussi instruire et entretenir deux élèves jusqu'à leur entrée au séminaire.
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7 décembre 1820 [9952], décision d'acheter un tapis pour le maître-autel.
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20 mai 1821 : nouveau président, toujours le maire, Monsieur d'Anglas.
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1er avril 1821; il est à nouveau question de l'orgue, le devis précédent, de Giraud, n'ayant visiblement pas été exécuté. Un facteur de passage, dont le nom est Brisma ? ou Bruna ? va faire le travail pour moins cher, ce qui est accepté et commandé.
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11 juin 1821 : ...dit que la sacristie se trouvant depuis sans surveillant spécialement chargé de soigner le linge et les ornements de la paroisse, afin d'éviter leur dépérissement, il prie en conséquence le conseil de s'occuper de cette nomination et il ajoute que l'urgence s'en fait d'autant plus sentir que depuis qu'il a été nommé trésorier il s'aperçoit par la comparaison
qu'il en a fait, que le compte du blanchissage des aubes et linges de l'église se porte tous les mois à de fortes sommes par la raison que personne n'est chargé de les plier et de les enfermer
après les offices, qu'il en est de même des ornements, la plupart ayant besoin d'être réparés... idem pour la consommation de vin en augmentation, … Le conseil décide de nommer un surveillant.
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11 juin 1821. Règlements des droits de la fabrique (glas, messe des morts, …)
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6 septembre 1821. Mathieu Meissonnier, prêtre, par testament mystique du 7 août 1820, a nommé la paroisse ND son légataire universel « à la charge par elle de faire célébrer une messe quotidienne en la chapelle saint Marc à l'invocation de saint Mathieu et de faire instruire et entretenir par le prêtre chargé de cette fondation deux élèves nés à Beaucaire jusqu'à ce qu'ils fussent en état d'entrer au séminaire. » Il est décédé le 7 septembre suivant. Finalement, en 1823 [IMGP9990], la fabrique renoncera à cet héritage, faute de fonds suffisants.
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1er juillet 1822. Autorisation d'acheter des bouquets pour le maître-autel.
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19 septembre 1822. Monsieur d'Anglas a fait part au conseil qu'une personne qui ne veut point être connue a déposé entre les mains de Monsieur Gauthier, curé, la somme de 2 400 francs pour être employée à la construction d'un baldaquin ». Après avoir examiné plusieurs plans rassemblés par Monsieur Laurent, architecte, le conseil accepte les plan et devis de Jean Faucon, serrurier, pour 2 900 francs. « Article trois. L'entrepreneur recevra sur cette somme le jour de son engagement celle de mille francs pour le faciliter dans l'achat des fers et tôles qui lui sont nécessaires pour commencer le baldaquin, pareille somme de mille francs, le jour même où le baldaquin entièrement terminé sera livré au doreur et au peintre, celle de 450 francs le jour où le baldaquin parachevé sera mis en place... Le sieur Chambon fait la charpente en fer.
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20 septembre 1822. Décision de construire une balustrade en bois aux deux côtés de la grande porte de l'église propre à renfermer les chaises.
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7 mars 1823. Mise au point au sujet de la confrérie du saint Sacrement.
Article 1er. La confrérie du saint sacrement jouira des mêmes honneurs et privilèges qu'elle avait avant que Mgr l'évêque de Nîmes ordonnât que la réserve fut transférée de la chapelle du Saint-Sacrement au maître-autel ; les privilèges consistent 1° les membres de cette confrérie assisteront tous les dimanches et jours de fêtes à la bénédiction du très St Sacrement. 2° Le second dimanche de chaque mois, jour de l'exposition et de la procession du St Sacrement dans l'intérieur de l'église, ils assisteront à cette procession dans l'ordre suivant, les confrères précédés de la bannière rouge brodée et du suisse se placeront devant le dais, les prieurs, trésorier et sous-prieur ou anciens prieurs porteront les quenouilles et les marguilliers se placeront immédiatement après.
Article 2
Les deux bannières du St Sacrement appartenant à l'église n'ayant pas de place fixe aux processions de la Fête-Dieu et autre qui se font pendant le courant de l'année, il convient de leur en assigner une. En conséquence, sous l'ancienne bannière se mettront tous les membres de cette confrérie et sous la rouge marcheront les marguilliers et les notables qui seront invités par la fabrique d'assister auxdites processions.
Article 3. Le dais, lors de la procession paroissiale de la fête-dieu sera porté par six marguilliers.
Article 4. La fabrique se chargeant seule de tous les frais de luminaire et autres relatifs au service du St Sacrement, les membres de cette confrérie sont tenus de ne faire circuler aucun bassin dans l'intérieur de l'église, ni dans placer aux portes sous quelque prétexte ou dénomination que ce soit, excepté le premier dimanche de la fête-Dieu où ils pourront faire passer un bassin pour l'entretien de la chappelle du St-Sacrement pendant toute la matinée dudit dimanche seulement.
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2 octobre 1824. Indemnité accordée à Monsieur Faucon, « entrepreneur du baldaquin »
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Registre de délibérations de Notre-Dame des Pommiers
10 juin 1825
Monsieur Danglas Maire son Président a exposé au conseil que depuis longtemps les ornemens de l'église qui sont déjà très usés demandent des réparations urgentes et que le renouvellement de
plusieurs devient même d'un jour à l'autre absolument nécessaire, que plusieurs dépenses y relatives et d'autres d'absolue nécessité ont été faites pour l'église depuis la pose du baldaquin et que ces dépenses consistent
1° en galon or large et étroit et franges pour ornement complet dont l'étoffe a été donnée par Mesdames Pillet veuve Eyberte.
2° Dentelles d'or large, étroite, franges pour deux dalmatiques et chasuble dont l'étoffe a été aussi donnée par la dame Chauvin née Lombard.
3° une chappe violette avec toutes ses appartenances et six aubes neuves en entier.
4° dentelle d'argent pour deux dalmatiques et une chasuble noire
5° et douze rideaux étoffe amarante pour les fenêtres de l'église que tous ces divers objets ont été confectionnés pour ainsi dire sans frais, par les soins de Monsieur le curé mais que le prix d'emplette seulement de la majeure partie lui est dû en totalité comme en en ayant fait l'avance de ses propres deniers pour le compte de la fabrique et qu'il est nécessaire que le conseil arrête la somme à laquelle s'élève cette avance pour l'ordre et la régularité de sa comptabilité.
Total de 1575,35 francs
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5 mars 1826. Le prédicateur du Carême, le chanoine Sibour, a quitté Beaucaire bien avant la date prévue, apparemment parce qu'il trouvait le curé n'était pas aussi convaincu que lui de
l'importance de ses instructions. Les deux curés ont dû remplacer le prédicateur.
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17 avril 1826. On alloue 300 francs pour les premières réparations indispensables, à faire par Charles Corbière, facteur d'orgues.
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16 février 1827, érection du chemin de croix
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14 octobre 1827 : le conseil se réunit à l'effet de délibérer sur des moyens à prendre pour pouvoir former une somme de 3500 francs qui leur est demandée par le sieur Jean Faucon, artiste cizeleur de cette ville afin de confectionner en son entier le baldaquin que la fabrique de la dite paroisse avait commencé depuis quatre ans et n'avait pu terminer faute de fonds.
L'année d'avant, le conseil municipal avait voté 1560 francs. Traité entre l'artiste et la fabrique : Entre nous soussigné Jean Faucon, artiste cizeleur de cette ville & la fabrique de la paroisse Notre-Dame, il a été convenu ce qui suit : Nous Faucon, prennons et acceptons conditionnellement de Messieurs les fabriciens de la dite paroisse la terminaison du baldaquin que nous avions effectué à moitié depuis quatre ans au dessus du maître-autel de la dite paroisse. Nous nous chargeons aujourd'hui de la proposition qui nous a été faite de confectionner ce qui manquait à cet ouvrage aux conditions ci-après énoncées.
Article 1er. Nous promettons & nous obligeons de mettre la main à l'oeuvre aussitôt aussitôt que Messieurs les fabriciens nous en donnerons, ayant convenu avec eux du prix fixe et irrévocable de
3500 francs, y compris l'article de la consolidation dudit baldaquin ; ces messieurs ayant fait observé en outre que cette somme nous serait liquidée en divers paiements
1° celui de 1560 francs après la confection de l'ouvrage.
2° la somme de 940 francs dans le courant de l'année 1828, et la 3°, celle enfin de 1000 francs à la fin de l'année 1830
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Devis ou main d'oeuvre et fournitures pour les nuages, rayons et les panaches du baldaquin à faire à la paroisse N.D. À Beaucaire. La masse des nuages aura en suivant la ...be de la voûte 25 pieds de large sur 20 de long ; les nuages qui se détacheront de la voûte formeront une épaisseur de 4, 5 et même 6 pieds quarrée. 24 rayons de 7 et 8 pieds de longueur seront placés au centre et perceront à travers les nuages conformément au plan. Deux panaches conformes à celui qu'il y a déjà au haut du baldaquin seront placés sur les dits angles de devant.
D'après l'examen que j'ai fait, les 1342 pieds quarrés [0017] de tole qu'il faut pèsent 1240 livres (?) et y joignant 150 livres (?) pour les rayons et panaches sus-énoncés forment en tout 1390 livres (?) à raison de 50 francs (?) le quintal compris le déchet se porte à la somme de 695 francs pour la dorure des rayons et panaches ainsi que la peinture à l'huile des nuages qui sera soumise à l'approbation du conseil de fabrique, 600 francs, les journées du chef comptées à 3 ? d'après son calcul se portent à la somme de 900 francs, deux ouvriers qu'il emploiera dont il porte les journées à 5 f les deux pour 169 jours, 845 francs
Echaffaudage, 100 francs
Corde en fil de fer devant servir à la consolidation du baldaquin d'après le devis donné par M. Laurent, architecte de la ville cy, 360 francs
Total : 3500 francs
Le conseil accepte le devis le 20 février 1828.
En dessous, il est écrit : La présente délibération, en date du 20 février 1828, a été annulée par nous, membres du conseil. Le 5 avril 1830.
Suivent des pages déchirées et en très mauvais état, avec des manques. Il est question d'un règlement du conseil.
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On trouve dans le budget de la fin de 1829, le solde du paiement au sieur Faucon pour le baldaquin.
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15 novembre 1829. Legs de 1300 francs répartis entre les différentes chapelles de l'église et le maître-autel.
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7 février 1830. Il serait nécessaire de faire des aubes en percale aux enfans de choeur afin d'économiser le blanchissage et l'entretien des surplis en mousseline qu'ils ont en ce moment et dont ils se servent habituellement, lesquels sont d'ailleurs d'une étoffe trop chère et trop légère pour être mis à cet usage journalier. Que d'autre part ces aubes en percale, indépendamment de leur solidité pour la conservation, presque en entier, de la soutane auraient
encore un double avantage de la préserver complètement de la coulure des cierges, chose qui leur nuit essentiellement et les rend bientôt hors d'usage.
Le conseil accepte l'achat d'étoffe et ordonne la confection des aubes.
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A côté du premier avril 1830, on nomme une blanchisseuse.
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Les tribunes font également d'une location, de même que les chaises qui s'y trouvent.
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9 janvier 1831. On doit encore 1000 francs à Monsieur Faucon, ornementiste, somme que la fabrique ne peut lui payer. Deux personnes privées avancent la somme.
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Exercice de 1832 : 3797 francs en recettes et 3960 francs en dépenses
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2 septembre 1832. Monsieur le curé a proposé à la fabrique qu'une personne de la paroisse qui désire rester inconnue (quoique dans la suite son nom soit ici inscrit et paraisse dans la présente délibération) Angélique Lamouroux, nièce de Mr Bourbal, s'est offerte à faire un don à l'église, lequel don, considérable en lui-même, doit être employé à l'acquisition d'un ornement complet qui sera composé d'une chasuble, deux dalmatiques, deux chapes et d'un épistolaire de moire d'argent brodé or en bosse.
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8 septembre 1833 : érection de la chapelle de Saugean en succursale.
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6 avril 1834 : le conseil a ensuite porté son attention sur plusieurs objets dont l'église et sa sacristie avaient besoin, notamment d'un ostensoir pour les grandes solennités et le
renouvellement du linge et des ornements dont la fabrique n'a pu jusqu'ici se pourvoir. On n'a toujours pas les moyens mais demande à Monsieur le Curé de se renseigner au sujet de
l'ostensoir.
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26 octobre 1834 ; on comprend que Monsieur le Curé a fait divers emplettes pendant la foire passée, ainsi qu'il y avait été autorisé par la délibération...
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20 avril 1835. Au sujet des réparations à faire à l'orgue. Ils ont un devis d'un certain Chambry. Demande d'aide à la ville.
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30 octobre 1835. Monsieur le curé, profitant de la réunion du conseil, dépose sur le bureau le plan et le devis d'une balustrade ou appui de communion pour être placé devant le
maître-autel, en remplacement de celui en bois qui existe. Mr le Curé fait observer au conseil que le devis présenté par le sieur Mariotti, marbrier à Avignon, se porte à la somme de 7100 francs,
sur laquelle somme cependant on pourrait négocier une diminution de 600 francs, ce qui réduirait la dépense à 6500 francs, y compris les deux marches de marbre du Languedoc de couleur cerise.
Monsieur Bedos, prêtre, lui donne 3000 francs. Le complément est demandé à la ville.
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On y apprend que lors des processions de la Fete-Dieu les marguilliers tiennent les six cordons du dais. Mais les membres de la confrérie du Saint-Sacrement essaient d'avoir leurs privilèges. En fait, la confrérie se voit enlever ses privilèges.
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Mr le curé avait fait enlever le banc de la confrérie. Il a ajouté que lors de la démolition de ce banc il avait été trouvé dans ses différents tiroirs la quantité de dix cierges et 19
écussons et qu'il avait fait déposer ces objets dans l'armoire de la sacristie. Il en est à nouveau question dans [IMGP0075] et [IMGP0076] où l'on envisage de lui rendre .
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Lettre de la confrérie du saint sacrement reconnaissant la disparition d'un certain nombre de ses privilèges.
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3 juillet 1836. Il faut rajouter aubes, surplis, cordons. Le curé demande l'autorisation de faire emplette de cambrai et de mousseline pour lesdits surplis
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2 octobre 1836. Le bureau des marguilliers soumet au conseil plusieurs choses.
savoir. 1° La dépense à faire pour l'achat de deux vantaux en fer, avec ornemens pour l'appui de communion en marbre qui doit être établi devant le sanctuaire par le sieur Marioty, marbrier d'Avignon, entrepreneur dudit ouvrage, lequel n'a pu se charger de la confection desdits ouvrages qui sont évalués, d'après le plan et devis de Mr Laurent, architecte de la ville à la somme approximative de huit cents francs.
2° d'ajouter encore à cette somme celle de 400 francs pour parfaire l'entier payment des 6 400 francs, montant total du marbre dudit appuy de communion et du pavé d'une partie du choeur, adjugés au dit sieur Marioty. On comprend aussi que la ville a accepté de payer le surplus des 3 000
francs.
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Il y a quatre chantres à Notre-Dame.
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1er janvier 1837. Suite à la démolition de la chapelle Notre-Dame de Bonaventure, remise des objets mobiliers de la chapelle à la fabrique. Il y a projet de reconstruire la chapelle ailleurs.
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7 octobre 1838. ...au sujet du jeu du serpent, reconnu d'une absolue nécessité, le conseil a considéré que cela augmenterait la dépense du lutrin, il convenait de supprimer un chantre et d'avoir à la place de celui-ci un maître de serpent
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5 janvier 1840. L'assemblée a pris connaissance d'un compte de dépenses présenté par M. le trésorier de divers objets pour le service de l'église, dont Monsieur le curé a été chargé de faire l'achat pendant la foire dernière, consistant […] une pièce percale
quatre aunes (mousseline?) pour deux écharpes pour donner la bénédiction à 4 francs l'aune
une aune frange or fin pour l'écharpe
une pièce bougrand […]
six aunes Rouen fin et large pour corporaux à 5 francs l'aune
douze aunes dits pour amicts […]
une croix argentée pour les enterrements
Liste des dépenses répétée sur [IMGP0097]
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Il est dit que les objets mobiliers de la chapelle ont été déposés dans une tribune.
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Premier registre de délibérations des marguilliers commencé le 18 septembre 1836, fini le 7 mai 1837
18 septembre 1836. ce marbrier [Marioty] s'est engagé à faire et à confectionnerl ledit appui de communion à l'exception des vantaux et à paver en pierre de Tavel le sanctuaire jusqu'aux
premières stalles du choeur . La mairie a voté un soutien de 3000 francs
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2 octobre 1836. Pour garantir les ornements de la poussière, on a été obligé pour les couvrir d'acheter une plus grande quantité de papier que les années précédentes.
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16 avril 1837. Le serpent est dit soutenir les voix et donner le ton aux choristes.