La ligne de Cahors à Capdenac, étant une construction de l’État, les travaux relèvent du service des Ponts et Chaussées de Cahors dirigé par l’ingénieur en chef Joseph Lanteirès. L’ingénieur ordinaire Jean-Pierre Lacaze est chargé de diriger les travaux pour l’arrondissement de Cahors. Il est l’auteur des plans dont un exemplaire est daté du 5 mars 1881 (ponceau). À sa mort en janvier 1885, il est remplacé par Eugène-Laurent Heurtault qui fait terminer les travaux d’infrastructure.
La mise en adjudication du 3e lot de l’arrondissement de Cahors intervient le 4 janvier 1882 et a désigné les entrepreneurs cadurciens Audbert frère et Jubin. Ces derniers sont en charge des travaux d’infrastructure (terrassement), des souterrains, des grands ponts maçonnés, des ponceaux et des maisons de garde-barrière pour le tronçon allant de la sortie du pont de Mondiès jusqu’au pont des Masseries. Les ponts métalliques font l'objet d'une adjudication à part, en lien avec leur réalisation spécifique.
Comme pour l’ensemble de la ligne, les stations de Vers et de Saint-Géry sont réalisées par Cancalon et Blavy. Les aménagements de la voie sont également confiés à des entrepreneurs spécialisés : les semis et plantations des talus sont à la charge de Séguela ; les clôtures sèches et les haies vives sont établies par Alexandre Thuret ; les barrières, poteaux kilométriques et indicateurs de pentes sont installés par Mathias Granges.
Chercheur en inventaire du patrimoine pour le Département du Lot depuis 2019.