Chercheur en inventaire du patrimoine pour le Département du Lot depuis 2019.
- enquête thématique départementale, vallée du Lot de Cahors à Capdenac
- patrimoine ferroviaire
- (c) Conseil départemental du Lot
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Dénominationsmaison
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Aires d'étudesLot
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Adresse
- Commune : Cahors
- Commune : Arcambal
- Commune : Saint Géry-Vers
- Commune : Bouziès
- Commune : Tour-de-Faure
- Commune : Saint-Martin-Labouval
- Commune : Cénevières
- Commune : Calvignac
- Commune : Cajarc
- Commune : Cadrieu
- Commune : Montbrun
- Commune : Larroque-Toirac
- Commune : Saint-Pierre-Toirac
- Commune : Frontenac
- Commune : Faycelles
- Commune : Capdenac
Les maisons de garde-barrière sont établies dans le cadre de la ligne de chemin de fer reliant Cahors à Capdenac, concédée à la Compagnie du Paris-Orléans et inaugurée le 14 juillet 1886. Les maisons ont été réalisées d'après des plans dressés entre 1879 (début des études définitives) et 1886 (réception de la ligne) par le service des Ponts et Chaussées. D’après l’ingénieur en chef, Joseph Lanteirès, en charge de la ligne, tous les travaux devront être achevés trois ans et 10 mois plus tard, en vue de la mise en service en juillet 1886. Lanteirès décèdera quelques mois plus tard à Cahors.
Les maisons sont réalisées par les entrepreneurs en charge des travaux d'infrastructures entre le 4 juin 1881 (1ère adjudication) et juillet 1886 (inauguration) sous le contrôle des ingénieurs ordinaires Lacaze, Caillé et Heurtault.
Les registres des services des chemins de fer précisent que l’entrepreneur Mathias Granges est chargé de fournir et de poser les barrières du passage à niveau. Cependant, la barrière ayant disparue, il n’est pas possible d’en déterminer le type (pivotant ou roulant).
D’après le tableau des dépenses, les coûts moyens d’établissement d’une maison de garde s’élèveraient à 7 900 Francs dont environ 6 818 Francs pour la construction du bâtiment auquel on peut ajouter 480 Francs pour le puits et entre 400 et 1 000 Francs pour la barrière (selon le type).
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Lanteirès Josephingénieur des Ponts et Chaussées attribué par sourceLanteirès Joseph
Joseph Lanteirès, né en 1825 à Lyon, est élève ingénieur à l’école des ponts et chaussées en 1847. Vers 1851, il entre au service ordinaire des ponts et chaussées du département du Rhône puis passe dans l’arrondissement d’Espalion en Aveyron où il est nommé ingénieur ordinaire 3e classe. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1867 alors qu’il n’était encore qu’ingénieur ordinaire. Il finit sa carrière ingénieur en chef en charge du Lot jusqu’à son décès le 11 septembre 1886. À ce titre, il dirige la construction de la ligne ferroviaire Cahors-Capdenac et de la section Montauban-Cahors pour la ligne Montauban-Brive. En dehors de ses activités professionnelles, Lanteirès est également l’inventeur d’un calendrier perpétuel qui permet aux historiens de faciliter la recherche de dates.
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Auteur :
Lacaze Jean-Pierreingénieur des Ponts et ChausséesLacaze Jean-Pierre
Jean-Pierre Lacaze (1835-1885), ingénieur ordinaire de ponts et chaussées pour l’arrondissement de Cahors (Lot), est rattaché au service des chemins de fer depuis le 1er novembre 1878. Ce personnage a gravi tous les échelons : agent secondaire, conducteur, agent-voyer, avant de devenir ingénieur ordinaire en septembre 1877. Il est d’ailleurs l’auteur d’un ouvrage technique en 1878 nommé « Éléments d’analyse à l’usage des conducteurs des ponts et chaussées aspirant au grade d’ingénieur ». Il travaille aussi sur la section Montauban-Cahors avec Joseph Lanteirès. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1880 mais il décède avant l’achèvement des travaux de la ligne Cahors-Capdenac le 5 janvier 1885.
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Auteur :
Caillé Jeaningénieur des Ponts et ChausséesCaillé Jean
Cet ingénieur des ponts et chaussées est le premier du corps des conducteurs à avoir réussi le concours d’ingénieur. Il est élevé au rang de « héros » tellement l’obstacle paraissait insurmontable par ses camarades qui lui décernent une médaille commémorative en 1870. En charge de l’arrondissement de Figeac (Lot) jusqu’en 1883, il quitte soudainement ses fonctions pour la Cochinchine où il est promu ingénieur en chef. Il reviendra pourtant dans la région en 1887 en tant qu’ingénieur en chef pour le département du Tarn-et-Garonne. Chevalier de la Légion d’honneur en 1881, il sollicite la croix d’officier en 1896 après avoir été nommé officier d’Académie en 1893.
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Auteur :
Heurtault Eugène-Laurentingénieur des Ponts et ChausséesHeurtault Eugène-Laurent
Eugène Laurent Heurtault, né en 1854, est ingénieur ordinaire des ponts et chaussées depuis 1879. Avant d’arriver dans le Lot, Heurtault a déjà œuvré dans le domaine ferroviaire pour l’arrondissement du Puy où il a conduit les études du chemin de fer de Langogne au Puy. Il aura la charge d’achever la ligne dans le Lot et d’étudier les règlements de compte des deux lignes (Cahors-Capdenac et Cahors-Montauban) à partir de 1885. Il quitte finalement le Lot pour la Creuse où il est nommé ingénieur en chef en 1898. Heurtault est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1891, promu officier en 1926 et reçoit la distinction d’officier d’Académie en 1903.
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Auteur :
D'après les plans du tracé et les informations relatées par l’ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées Lanteirès, 51 maisons de garde-barrière sont établies entre Cahors et Capdenac. Ces édifices sont construits selon des types provenant des compagnies ferroviaires et adaptés par les ingénieurs en charge de la ligne. Bien que les plans de ces maisons n’aient pas été retrouvés, ils sont semblables à ceux de la ligne voisine Montauban-Brive, édifiée entre 1880 et 1890.
Le repérage de l’ensemble de ces maisons a permis d’identifier deux variantes de maison de garde : 22 avec soubassement et 29 sans soubassement. Les soubassements servaient de petit magasin et de cellier. Pour les maisons sans soubassement, ce lieu de stockage prend la forme d’un édicule en appentis accolé au pignon.
La première, que nous appelons « sans soubassement », est une maison avec pièce de vie en rez-de-chaussée et étage de comble en surcroît, accompagné d’un local également en rez-de-chaussée, accolé au pignon de la maison. Ce corps de bâtiment annexe sert de cellier et de magasin (local technique), il se retrouve systématiquement pour toutes les maisons de garde-barrière.
Pour la seconde variante présente sur la ligne, le cellier n’est pas accolé mais il est aménagé dans le soubassement de la maison. La maison est alors construite contre une pente créant ainsi un soubassement et conservant un accès de plain-pied au rez-de-chaussée. Nous pouvons appeler ce type « avec soubassement ».
La maison de garde-barrière était dans la grande majorité des cas dotée d’un puits (ou utilisait un puits voisin). Enfin, chaque maison porte un numéro faisant référence au numéro du passage à niveau (ex : 432 bis pour le PN 432).
Les murs de calcaire sont recouverts d’enduit tandis que des bossages en table viennent renforcer les chaînes d’angle. Les ouvertures segmentaires sont en pierre de taille. Un toit à deux pans de tuiles creuses abrite ces maisons.
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Typologiesmaison de garde avec soubassement ; maison de garde sans soubassement
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Toitstuile creuse
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Murs
- calcaire moellon enduit
- calcaire pierre de taille bossage
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Décompte des œuvres
- repérées 45
- étudiées 6
- (c) Conseil départemental du Lot
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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