Le seul vestige qui pourrait subsister de l'église médiévale est un chrisme datant du 12e siècle, supposé provenir d'un sanctuaire d'époque romane et actuellement remployé dans le contrefort droit de la façade.£Le clocher semble pouvoir être daté du milieu du 16e siècle, au moins pour ses parties basses. En effet, une inscription gravée sur le mur nord de ce dernier indique ""LAMYCXLV/FOC FONDAT LA/PNT PENA ENBAU"" que l'on peut traduire : l'an 1541 fut fondé le présent clocher-mur et son porche. Divers éléments lapidaires en remploi dans l'édifice attestent d'une campagne de construction à l'époque moderne. Marie Azam, dans son ouvrage sur Seix, précise que les consuls ""ont eu à réparer presque de neuf le grand pont qui est situé sur la rivière du Salat... et faire au bout du dict pont un grand clocher servant de défense qui aurait cousté plus de deux mille livres"". Dans un document d'archives, les consuls datent ce dernier de 1643£L'église est, dans son état actuel, un édifice du milieu du 18e siècle et une inscription peinte sur le côté gauche du choeur rappelle la consécration du nouveau sanctuaire le 29 août 1762 par Monseigneur de Vercel.£Les importants travaux engagés à la fin du 19e siècle donnent à l'église sa physionomie actuelle, en particulier pour le clocher. La municipalité tire argument du très mauvais état de la couverture et de la charpente ""construite en 1755"", pour justifier les travaux envisagés. La charpente, très abîmée, repose directement sur la voûte du choeur et représente donc un danger d'effondrement.£La surélévation proposée du toit entraînant l'occultation partielle des cloches abritées par le clocher, il est convenu d'exhausser aussi le clocher qui, ""est déjà trop bas par rapport au faîte de l'église"".£Au cours des années 1890, ce projet fait l'objet d'un échange de lettres entre la municipalité, la sous-préfecture de Saint-Girons, la préfecture de l'Ariège et le ministère chargé des cultes, très réticent vis-à-vis de la surélévation du clocher. Il estime le dessin inutilement compliqué et pense que la trop grande hauteur pourrait être dangereuse. Le ministère préconise alors une simple restauration du clocher ancien. La municipalité ne semble pas sensible à ces arguments et en 1893, le maire annonce au sous-préfet que les travaux ont commencé en mars. Ils sont confiés l'année suivant à l'architecte communal de Saint-Girons, Régis Broué.£Réputée ""d'influence coloniale espagnole"", la façade de l'église est protégée au titre des monuments historiques en avril 1965. Une extension de protection à l'ensemble de l'édifice est proposée en 2012.
- dossier ponctuel
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ariège - Couserans-est
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Commune
Seix
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Cadastre
2015
AB
502
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Dénominationséglise paroissiale
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VocablesSaint-Etienne
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Période(s)
- Principale : 18e siècle
L'église est construite au débouché du pont. La nef unique, très large, est composée de deux travées voûtées d'ogives quadripartites au profil surbaissé. La première, est occupée en fond de nef sur la moitié de son espace par une tribune à deux niveaux. Dans cette travée, du côté est, une porte donne accès à la chapelle hexagonale des fonts baptismaux. Sur la deuxième travée s'ouvrent largement deux chapelles latérales, peu profondes couvertes de voûtes nervurées.£Après la croisée, un arc au profil surbaissé conduit à une travée plus étroite précédant le choeur. Du côté gauche, à côté de la chaire, se trouve l'inscription peinte commémorant la consécration du sanctuaire par Monseigneur de Vercel. Le choeur, à pans coupés est presque entièrement occupé par le retable majeur. Il est éclairé, à l'est et à l'ouest par deux hautes fenêtres ornées de vitraux du 19e siècle. L'ensemble des maçonneries sont enduites.£La façade écran, divisée en deux registres est enduite, à l'exception des éléments structurants, en pierre apparente d'un bel appareil. Flanquée de deux contreforts à ressauts surmontés de pinacle, elle est percée en son centre du portail d'accès en plein cintre, encadré par deux pilastres surmontés de pinacles à boule. Au-dessus de la porte, prend place une niche surmontée d'une grande croix en méplat.£Un cordon saillant sépare le registre inférieur de la partie haute de la façade sur laquelle se dessine un fronton très découpé, orné de deux grandes volutes simplement appareillée. La partie sommitale est percée d'une une arcade centrale en plein cintre abritant une cloche, surmontée d'un pinacle similaire à ceux qui surmontent les contreforts.£Le clocher présente une élévation à quatre niveaux. Le soubassement aveugle est terminé par une arcade soutenant une terrasse crénelée, cantonnée de deux gargouilles. Au-dessus, le deuxième niveau, aveugle lui aussi, est surmonté d'une galerie sur corbeaux à trois ressauts en très forte saillie et des deux arcades du premier étage campanaire. Celles-ci, en plein cintre sont surmontées d'arcs brisés qui retombent, au centre, sur un culot sculpté d'une tête surmontée de feuillages d'esprit gothique. Au-dessus enfin un deuxième niveau de deux arcades, le tout couronné par un fronton triangulaire surmonté d'une croix. L'ensemble du clocher est cantonné de deux tourelles d'escalier, de section circulaire jusqu'au deuxième niveau, polygonale au-dessus. A l'exception du clocher l'ensemble des maçonneries de l'église sont maçonnées.
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Murs
- enduit
- maçonnerie
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Toitstuile
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Plansplan en croix latine
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Couvrements
- voûte en berceau segmentaire
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Couvertures
- toit à longs pans
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- ange
- armoiries
- lion
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Précision représentations
Un élément en remploi sur la face nord du clocher présente un blason encadré par deux anges. Des culots sculptés représentent des feuillages gothiques et on remarque des lions héraldiques dans une moulure saillante du clocher.
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G Azam (Marie), église Saint-Etienne - Seix (Ariège), notice polycopiée, sans date.£Azam (Marie), Seix en Languedoc, des hommes et des rois, Toulouse, imprimerie moderne, 2003.£Boulhaut (Josette), les églises du Couserans au XVIIIe siècle d'après les ordonn
- NOTB_S Archives départementales de l'Ariège : 20 1578 : église, presbytère, 1849-1926, 3P 805 : plan cadastral "napoléonien", sans date (1841 ?)£Archives communales de Seix (dépôt aux AD 09) 136 E : GG 2 (cultes) : réparations à l'église, 1566-1587. Centre de do
- APPA
- APRO Arrêté
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0552857 ; 6197715
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 42.863811, 1.201165
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre sélectionnée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR73_SCPMIDIPYR
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Seix
- IMP 20220315_R_01
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH partiellement, 1965/04/27
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Précisions sur la protection
Façade (cad. AB 502) : inscription par arrêté du 27 avril 1965£élévation
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Référence MH
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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dossier d'extension de protection de l'édifice, DRAC Midi-Pyrénéesplan schématique du STAP
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dossier d'extension de protection de l'édifice, DRAC Midi-Pyrénéesrelevé schématique du STAP