Dossier d’œuvre architecture IA46107742 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, vallée du Lot de Cahors à Capdenac
  • patrimoine ferroviaire
ancienne voie ferrée de Cahors à Capdenac : tronçon n°5 de Cénevières à Calvignac
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Conseil départemental du Lot
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton ligne Cahors-Capdenac
  • Hydrographies Lot
  • Commune Cénevières
  • Commune Calvignac

La ligne de Cahors à Capdenac, étant une construction de l’État, les travaux relèvent du service des ponts et chaussées de Cahors dirigé par l’ingénieur en chef Joseph Lanteirès. L’ingénieur ordinaire Jean-Pierre Lacaze est chargé de diriger les travaux pour l’arrondissement de Cahors. Il est l’auteur des plans dont un exemplaire est daté du 5 mars 1881 (ponceau). À sa mort en janvier 1885, il est remplacé par Eugène-Laurent Heurtault qui fait terminer les travaux d’infrastructure.

La mise en adjudication du 6e lot de l’arrondissement de Cahors intervient le 4 janvier 1882 et a désigné les entrepreneurs Coupat et Cornu, venant de Laroquebrou, près d'Aurillac (Cantal). Ces derniers sont en charge des travaux d’infrastructure (terrassement), des souterrains, des ponceaux et des maisons de garde-barrière pour le tronçon allant de la sortie du pont de Saint-Martin, dit aussi viaduc de Cénevières (34k614m65) à la sortie du souterrain de Lagarrigue (40k890).

Comme pour l’ensemble de la ligne, la station de Calvignac, de type halte et maison de garde, est réalisée par Bézanger. Les aménagements de la voie sont également confiés à des entrepreneurs spécialisés : les semis et plantations des talus sont à la charge de Séguela ; les clôtures sèches et les haies vives sont établies par Alexandre Thuret ; les barrières, poteaux kilométriques et indicateurs de pentes sont installés par Mathias Granges.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle , datation par source
  • Dates
    • 1886, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Lanteirès Joseph
      Lanteirès Joseph

      Joseph Lanteirès, né en 1825 à Lyon, est élève ingénieur à l’école des ponts et chaussées en 1847. Vers 1851, il entre au service ordinaire des ponts et chaussées du département du Rhône puis passe dans l’arrondissement d’Espalion en Aveyron où il est nommé ingénieur ordinaire 3e classe. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1867 alors qu’il n’était encore qu’ingénieur ordinaire. Il finit sa carrière ingénieur en chef en charge du Lot jusqu’à son décès le 11 septembre 1886. À ce titre, il dirige la construction de la ligne ferroviaire Cahors-Capdenac et de la section Montauban-Cahors pour la ligne Montauban-Brive. En dehors de ses activités professionnelles, Lanteirès est également l’inventeur d’un calendrier perpétuel qui permet aux historiens de faciliter la recherche de dates.

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      ingénieur des Ponts et Chaussées attribué par source
    • Auteur :
      Lacaze Jean-Pierre
      Lacaze Jean-Pierre

      Jean-Pierre Lacaze (1835-1885), ingénieur ordinaire de ponts et chaussées pour l’arrondissement de Cahors (Lot), est rattaché au service des chemins de fer depuis le 1er novembre 1878. Ce personnage a gravi tous les échelons : agent secondaire, conducteur, agent-voyer, avant de devenir ingénieur ordinaire en septembre 1877. Il est d’ailleurs l’auteur d’un ouvrage technique en 1878 nommé « Éléments d’analyse à l’usage des conducteurs des ponts et chaussées aspirant au grade d’ingénieur ». Il travaille aussi sur la section Montauban-Cahors avec Joseph Lanteirès. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1880 mais il décède avant l’achèvement des travaux de la ligne Cahors-Capdenac le 5 janvier 1885.

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      ingénieur des Ponts et Chaussées attribué par source
    • Auteur :
      Heurtault Eugène-Laurent
      Heurtault Eugène-Laurent

      Eugène Laurent Heurtault, né en 1854, est ingénieur ordinaire des ponts et chaussées depuis 1879. Avant d’arriver dans le Lot, Heurtault a déjà œuvré dans le domaine ferroviaire pour l’arrondissement du Puy où il a conduit les études du chemin de fer de Langogne au Puy. Il aura la charge d’achever la ligne dans le Lot et d’étudier les règlements de compte des deux lignes (Cahors-Capdenac et Cahors-Montauban) à partir de 1885. Il quitte finalement le Lot pour la Creuse où il est nommé ingénieur en chef en 1898. Heurtault est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1891, promu officier en 1926 et reçoit la distinction d’officier d’Académie en 1903.

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      ingénieur des Ponts et Chaussées attribué par source
    • Auteur :
      Granges Mathias
      Granges Mathias

      Pour la construction de la voie ferrée de Cahors à Capdenac, il est en charge de la pose des barrières du passage à niveaux.

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      entrepreneur attribué par source
    • Auteur : service d'architecture de l'entreprise attribué par source
    • Auteur : entrepreneur attribué par source
    • Auteur : entrepreneur attribué par source
    • Auteur :
    • Auteur :
    • Auteur :
      Bezanger
      Bezanger

      En charge de la construction des stations de type "halte et maison de garde" sur la ligne ferroviaire de Cahors à Capdenac entre 1881 et 1886.

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Ce tronçon constituant le 6e lot d’adjudication des travaux débute à la sortie du pont de Saint-Martin sur la commune de Cénevières au point kilométrique 34k614m65 jusqu’à la sortie du souterrain de Lagarrigue au point kilométrique 40k890. 

La voie passe au nord du village de Cénevières, s’engouffre dans le tunnel de Cénevières pour ressortir vers le château. Le tracé se dirige ensuite vers le lieu de La Garrigue en empruntant trois souterrains : les tunnels de Calvignac, Bessac et de Lagarrigue. Les trains ressortaient de ce dernier sur le pont métallique traversant le Lot pour rejoindre le lieu de Seuzac, commune de Larnagol.

Le tronçon franchissant de nombreuses fois des axes de communication ou des cours d’eau, dispose de 4 ponceaux et de 5 passages à niveaux dotés de maison de garde-barrière.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • brique
    • fer
  • Énergies
  • État de conservation
    désaffecté, envahi par la végétation
  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public de l'Etat, propriété d'un établissement public de l'Etat : voie appartenant à SNCF Réseau

Documents d'archives

  • Archives nationales, Inventaire-index des Ingénieurs des ponts et chaussées (1748-1932), Paris, 1993, 2008.

  • AD Lot, 73 S 1 : Notice sur les travaux et dépenses d'établissement, dressée par l'ingénieur en chef des ponts et chaussées, Lanteirès, en juin 1886.

  • AD Lot, 213 S 1-2 : Registres du service des chemins de fer (1880-1891)

    - Superstructure - Installation des signaux fixes des stations, cloches électriques, appareils télégraphiques et divers, 5 novembre 1885.

    - Station - Installation d'un pont à bascule et d'une grue de chargement pour les stations de Vers, Saint-Géry, Conduché, Saint-Martin-Labouval et Cajarc, 28 mai 1886.

    - Construction des bâtiments des stations et dépendances - Les sieurs Blavy et Cancalon, entrepreneurs, demandent le remboursement de leur cautionnement, 14 novembre 1886.

    - Établissement de barrières, poteaux kilométriques et indicateurs de pentes et rampes, etc. - Le sieur Mathias Granges, entrepreneur, demande le remboursement de cautionnement, 3 décembre 1886.

    - Annexes des haltes de Cabessut, Saint-Cirq-Lapopie, etc. - Demande de l’entrepreneur Bezanger pour l’approbation d’une augmentation de dépenses en vue de la liquidation des travaux, 28 février 1888.

    - 1er lot (arr. Cahors) - Demande de l'entrepreneur Charles Peyrot d'une réduction de la retenue de garantie, 26 avril 1882.

    - 1er lot (Cahors) - Envoi d'un mémoire de réclamations contre le décompte de son entreprise. Peyrot (Charles), entrepreneur à Cahors, 18 novembre 1885.

    - 1er lot (arr. Figeac) - Joseph Villetel demande le remboursement du cautionnement, 4 octobre 1883.

    - 1er lot (arr. Figeac) - Villetel, fils, entrepreneur de travaux publics à Bergerac, demande d’être accepté pour la continuation et le règlement des travaux du 1er lot en remplacement de son père décédé, 22 juin 1885.

    - 1er lot (arr. Figeac) - Décès de l’entrepreneur Villetel, offre des héritiers pour la continuation des travaux, 4 juillet 1885.

    - 1er lot (arr. Figeac) - Villetel, règlement définitif, 2 mars 1888.

    - 1er lot (arr. Figeac) - Jean Villetel, fils, est entrepreneur sur la ligne Saint-Denis au Buisson, 8 mars 1882.

    - 2e lot (arr. Figeac) - Rejet de la pétition par laquelle Victor Lionnet, entrepreneur du 2e lot (arr. Figeac), demande que son cautionnement en argent soit substitué à un cautionnement en immeubles jusqu’à la concurrence de 40 000 Francs, 27 février 1882.

    - 2e lot (arr. Figeac) - Envoi d’un mémoire au sujet du décompte général et définitif de son entreprise, Victor Lionnet, entrepreneur 2e lot, à Montbrun, 11 décembre 1885.

  • AD Lot, 69 S 7 : Rapports de l'ingénieur en chef du contrôle de la voie et des bâtiments

    - Travaux (en cours) d’installation de cloches électriques sur la ligne Cahors à Capdenac, 1902.

    - Suppression de l'abri à voyageurs à Arcambal, août 1907.

  • AD Lot, 74 S 4 : Ligne Montauban-Brive, section Cahors-Brive : Notice avec planches sur les travaux et dépenses d'établissement, dressée par l'ingénieur en chef des ponts et chaussées, Pihier, vers 1890.

Bibliographie

  • Association Quercyrail®, La ligne de Cahors à Capdenac : de la Compagnie d'Orléans (P.O) à Quercyrail, éd. 2001.

Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2024
(c) Conseil départemental du Lot
(c) Inventaire général Région Occitanie
Articulation des dossiers