Chercheur en inventaire du patrimoine pour le Département du Lot depuis 2019.
- enquête thématique départementale, vallée du Lot de Cahors à Capdenac
- patrimoine ferroviaire
- (c) Conseil départemental du Lot
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Dénominationsvoie ferrée
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes étudiées
La ligne de Cahors à Capdenac, étant une construction de l’État, les travaux relèvent du service des Ponts et Chaussées de Cahors dirigé par l’ingénieur en chef Joseph Lanteirès. L’ingénieur ordinaire Jean-Pierre Lacaze est chargé de diriger les travaux pour l’arrondissement de Cahors. Il est l’auteur des plans dont un exemplaire est daté du 5 mars 1881 (ponceau). À sa mort en janvier 1885, il est remplacé par Eugène-Laurent Heurtault qui fait terminer les travaux d’infrastructure.
La mise en adjudication du 1er lot de l’arrondissement de Cahors intervient le 4 juin 1881 et a désigné Charles Peyrot, entrepreneur à Cahors. Ce dernier est en charge des travaux d’infrastructure (terrassement), des souterrains, des grands ponts maçonnés, des ponceaux et des maisons de garde-barrière. Les pont métalliques font l'objet d'une adjudication à part, en lien avec leur réalisation spécifique.
Comme pour l’ensemble de la ligne, la gare d’Arcambal est réalisée par Cancalon et Blavy tandis que la halte ferroviaire est l’œuvre de Bezanger. Les aménagements de la voie sont également confiés à des entrepreneurs spécialisés : les semis et plantations des talus sont à la charge de Séguela ; les clôtures sèches et les haies vives sont établies par Alexandre Thuret ; les barrières, poteaux kilométriques et indicateurs de pentes sont installés par Mathias Granges.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1886, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Lanteirès Josephingénieur des Ponts et Chaussées attribué par sourceLanteirès Joseph
Joseph Lanteirès, né en 1825 à Lyon, est élève ingénieur à l’école des ponts et chaussées en 1847. Vers 1851, il entre au service ordinaire des ponts et chaussées du département du Rhône puis passe dans l’arrondissement d’Espalion en Aveyron où il est nommé ingénieur ordinaire 3e classe. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1867 alors qu’il n’était encore qu’ingénieur ordinaire. Il finit sa carrière ingénieur en chef en charge du Lot jusqu’à son décès le 11 septembre 1886. À ce titre, il dirige la construction de la ligne ferroviaire Cahors-Capdenac et de la section Montauban-Cahors pour la ligne Montauban-Brive. En dehors de ses activités professionnelles, Lanteirès est également l’inventeur d’un calendrier perpétuel qui permet aux historiens de faciliter la recherche de dates.
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Auteur :
Lacaze Jean-Pierreingénieur des Ponts et Chaussées attribué par sourceLacaze Jean-Pierre
Jean-Pierre Lacaze (1835-1885), ingénieur ordinaire de ponts et chaussées pour l’arrondissement de Cahors (Lot), est rattaché au service des chemins de fer depuis le 1er novembre 1878. Ce personnage a gravi tous les échelons : agent secondaire, conducteur, agent-voyer, avant de devenir ingénieur ordinaire en septembre 1877. Il est d’ailleurs l’auteur d’un ouvrage technique en 1878 nommé « Éléments d’analyse à l’usage des conducteurs des ponts et chaussées aspirant au grade d’ingénieur ». Il travaille aussi sur la section Montauban-Cahors avec Joseph Lanteirès. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1880 mais il décède avant l’achèvement des travaux de la ligne Cahors-Capdenac le 5 janvier 1885.
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Auteur :
Heurtault Eugène-Laurentingénieur des Ponts et Chaussées attribué par sourceHeurtault Eugène-Laurent
Eugène Laurent Heurtault, né en 1854, est ingénieur ordinaire des ponts et chaussées depuis 1879. Avant d’arriver dans le Lot, Heurtault a déjà œuvré dans le domaine ferroviaire pour l’arrondissement du Puy où il a conduit les études du chemin de fer de Langogne au Puy. Il aura la charge d’achever la ligne dans le Lot et d’étudier les règlements de compte des deux lignes (Cahors-Capdenac et Cahors-Montauban) à partir de 1885. Il quitte finalement le Lot pour la Creuse où il est nommé ingénieur en chef en 1898. Heurtault est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1891, promu officier en 1926 et reçoit la distinction d’officier d’Académie en 1903.
- Auteur : entrepreneur attribué par source
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Auteur :
Cancalon Pierreentrepreneur attribué par sourceCancalon Pierre
Entrepreneur ayant fait construire les stations de la ligne Cahors-Capdenac en association avec l'entrepreneur Blavy en 1885. Les sources mentionnent seulement le nom de Cancalon, il s'agirait de Pierre Cancalon, un maçon creusois (originaire de la Royère, à Rubeyne). Pierre Cancalon (1842-1922) bénéficie grandement de la notoriété de Pierre Blavy. Né d’un père maçon et d’une mère cultivatrice, ce maçon rejoint Pierre Blavy au début des années 1880 et collabore avec lui jusqu’en 1915. À Arcachon il participe à la construction de plusieurs villas, dont la villa Bianca en 1882, ainsi qu’aux travaux du tramway en 1910.
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Auteur :
Blavy Pierreentrepreneur attribué par sourceBlavy Pierre
Venant de la Creuse (Saint-Marc-à-Loubaud), Pierre Blavy est considéré comme l’un des plus importants constructeurs en France dans les années 1870-1900. Son parcours le mène d’abord à Lyon et Lons-le-Saunier avant de s’établir à Arcachon dans les années 1860. Dans la station balnéaire, il participe à la construction de la gare, réalise le grand hôtel, le grand théâtre, la synagogue et près de 500 immeubles ou villas. Privilégiant son réseau familial et son réseau creusois pour ses chantiers, Pierre Blavy s’associe avec Pierre Cancalon sur plusieurs projets notamment ferroviaires : la ligne Saint-Denis au Buisson (Dordogne) en 1881 et la ligne Cahors-Capdenac en 1885. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1925.
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Auteur :
Bezangerentrepreneur attribué par sourceBezanger
En charge de la construction des stations de type "halte et maison de garde" sur la ligne ferroviaire de Cahors à Capdenac entre 1881 et 1886.
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Auteur :
Granges Mathiasentrepreneur attribué par sourceGranges Mathias
Pour la construction de la voie ferrée de Cahors à Capdenac, il est en charge de la pose des barrières du passage à niveaux.
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Auteur :
Compagnie du Paris-Orléansservice d'architecture de l'entreprise attribué par sourceCompagnie du Paris-OrléansCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Thuret Alexandreentrepreneur attribué par sourceThuret AlexandreCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Auteur : entrepreneur attribué par source
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Auteur :
De son point d’origine, l’aiguillage avec la section Montauban-Cahors, au sud de la gare de Cahors, le tronçon suit en grande partie la rivière depuis le versant sud de la vallée jusqu’à Arcambal, au point kilométrique 12k100 au départ du pont de Mondiès sur le Lot. Cette partie de la voie emprunte le viaduc Saint-Georges, les tunnels Saint-Georges et Galessie, coupe plusieurs fois des routes et des chemins donnant lieu à 5 ponceaux et 6 passages à niveaux dotés de maisons de garde-barrière. Deux arrêts étaient prévus sur ce tronçon, l’un à Cabessut doté d’une halte ferroviaire et le second à la gare d’Arcambal.
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Murs
- calcaire moellon enduit
- brique
- fer
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Énergies
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État de conservationdésaffecté, envahi par la végétation
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Statut de la propriétépropriété d'un établissement public de l'Etat, propriété d'un établissement public de l'Etat : voie appartenant à SNCF Réseau
- (c) Conseil départemental du Lot
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Lot
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Documents d'archives
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Archives nationales, Inventaire-index des Ingénieurs des ponts et chaussées (1748-1932), Paris, 1993, 2008.
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AD Lot, 3 P 1205 : Cadastre, Laroque-des-Arcs, états de section de 1812, section F.
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AD Lot, 74 S 4 : Ligne Montauban-Brive, section Cahors-Brive : Notice avec planches sur les travaux et dépenses d'établissement, dressée par l'ingénieur en chef des ponts et chaussées, Pihier, vers 1890.
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AD Lot, 213 S 1-2 : Registres du service des chemins de fer (1880-1891)
- Superstructure - Installation des signaux fixes des stations, cloches électriques, appareils télégraphiques et divers, 5 novembre 1885.
- Station - Installation d'un pont à bascule et d'une grue de chargement pour les stations de Vers, Saint-Géry, Conduché, Saint-Martin-Labouval et Cajarc, 28 mai 1886.
- Construction des bâtiments des stations et dépendances - Les sieurs Blavy et Cancalon, entrepreneurs, demandent le remboursement de leur cautionnement, 14 novembre 1886.
- Établissement de barrières, poteaux kilométriques et indicateurs de pentes et rampes, etc. - Le sieur Mathias Granges, entrepreneur, demande le remboursement de cautionnement, 3 décembre 1886.
- Annexes des haltes de Cabessut, Saint-Cirq-Lapopie, etc. - Demande de l’entrepreneur Bezanger pour l’approbation d’une augmentation de dépenses en vue de la liquidation des travaux, 28 février 1888.
- 1er lot (arr. Cahors) - Demande de l'entrepreneur Charles Peyrot d'une réduction de la retenue de garantie, 26 avril 1882.
- 1er lot (Cahors) - Envoi d'un mémoire de réclamations contre le décompte de son entreprise. Peyrot (Charles), entrepreneur à Cahors, 18 novembre 1885.
- 1er lot (arr. Figeac) - Joseph Villetel demande le remboursement du cautionnement, 4 octobre 1883.
- 1er lot (arr. Figeac) - Villetel, fils, entrepreneur de travaux publics à Bergerac, demande d’être accepté pour la continuation et le règlement des travaux du 1er lot en remplacement de son père décédé, 22 juin 1885.
- 1er lot (arr. Figeac) - Décès de l’entrepreneur Villetel, offre des héritiers pour la continuation des travaux, 4 juillet 1885.
- 1er lot (arr. Figeac) - Villetel, règlement définitif, 2 mars 1888.
- 1er lot (arr. Figeac) - Jean Villetel, fils, est entrepreneur sur la ligne Saint-Denis au Buisson, 8 mars 1882.
- 2e lot (arr. Figeac) - Rejet de la pétition par laquelle Victor Lionnet, entrepreneur du 2e lot (arr. Figeac), demande que son cautionnement en argent soit substitué à un cautionnement en immeubles jusqu’à la concurrence de 40 000 Francs, 27 février 1882.
- 2e lot (arr. Figeac) - Envoi d’un mémoire au sujet du décompte général et définitif de son entreprise, Victor Lionnet, entrepreneur 2e lot, à Montbrun, 11 décembre 1885.
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AD Lot, 69 S 7 : Rapports de l'ingénieur en chef du contrôle de la voie et des bâtiments
- Travaux (en cours) d’installation de cloches électriques sur la ligne Cahors à Capdenac, 1902.
- Suppression de l'abri à voyageurs à Arcambal, août 1907.
Bibliographie
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Association Quercyrail®, La ligne de Cahors à Capdenac : de la Compagnie d'Orléans (P.O) à Quercyrail, éd. 2001.
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