• inventaire topographique
église paroissiale Saint-Anastase
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Communauté de communes du Pays de Pamiers

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes du Pays de Pamiers - Pamiers-ouest
  • Commune Saint-Martin-d'Oydes
  • Cadastre 1988 A 328

L'église est située au coeur du village. La première mention de l'église et du village remonte à 1175. L'église et le castrum sont donnés par D. Villemur à l'abbaye du Mas-d'Azil. Le village par sa forme de circulade et l'église primitive peuvent être datés du 11e siècle. L'église était alors une chapellenie dépendante de l'abbaye clunisienne de Lézat. En 1235, une charte de coutumes est concédée aux habitants par les co-seigneurs. L'église a été presque entièrement reconstruite à la fin du 19e siècle, entre 1878 et 1887. Dans un grand état de délabrement, elle était devenue exigüe (80m² pour 900 habitants). On avait d'ailleurs songé à la reconstruire à l'extérieur de l'enclos. De l'ancien édifice roman ne subsistent que la base des murs latéraux du sanctuaire et une partie de ceux du clocher, tout comme la pierre ornée d'entrelacs utilisée en remploi dans le mur nord du choeur. Le transept et les absidioles entièrement démolis sont repris aux fondations en moellons, brique et mortier de chaux. On ajoute au plan ancien en croix latine, des bas-côtés dont les murs sont constitués de moellons équarris et d'assises alternées de maçonnerie de brique. Les chaînes d'angle de l'abside ont été chanfreinées pour permettre une meilleure circulation des charrettes autour de l'édifice. Le mur du chevet est entièrement refait, une cloison établie au-dessous de la grande fenêtre absidiale à mi-choeur permet l'établissement d'une sacristie. On reconstruit la tour donjon du 11e siècle. Le clocher est ainsi enduit au ciment en partie basse et rehaussé d'un niveau de brique. On démolit les chaînes d'angle pour y incruster des tourelles, on façonne des créneaux de ciment, des gargouilles de pierre pour rejeter les eaux. On le coiffe enfin d'une flèche d'ardoise. La réception des travaux a lieu le 19 octobre 1887 par G. Galau successeur de André de Marcilly, lui-même successeur de Ferdinand de Coma. Les 3 architectes qui ont conduit le chantier étaient persuadés d'avoir ""restitué au sanctuaire de Saint-Martin-d'Oydes le type traditionnel des églises romanes de la contrée"". Le coût de cette reconstruction fut très important pour la commune, entraînant une souscription publique à laquelle tout le village contribue. L'église a été primitivement dédiée à saint Martin puis elle est passée à une époque antérieure au 17e siècle sous le vocable de saint Anastase jusqu'au 18e siècle, où elle reprend provisoirement la dédicace de saint Martin. Le cimetière était attenant à l'église, sur la place jusqu'en 1860, date de son déplacement à l'extérieur du village à 400 m au sud.

L'église est bâtie suivant un plan en croix latine. Le volume est massif, relativement bas. Les 2 absidioles en demi-cercle et l'abside carrée du chevet sont situées à l'est. La porte d'accès est à l'ouest. Le clocher tour s'élève au-dessus de la croisée du transept. Il présente un appareil régulier sauf au 1er étage qui est édifié en briques et percé de 3 arcades cintrées sur chaque élévation. On y a ajouté à chaque angle une tourelle crénelée et des gargouilles. Le clocher est coiffé d'une flèche d'ardoise. La nef est cantonnée de 2 bas-côtés latéraux qui comportent des fenêtres aux encadrements de brique à couvrement en arc plein cintre, séparées par des contreforts qui s'élèvent à mi-hauteur des murs. Les bras du transept sont soulignés par des contreforts plus saillants que les autres. Les contreforts et les chaînages d'angle présentent un appareil mixte en brique et pierre. L'intérieur est voûté en briques creuses hourdées en plâtre, en berceau plein cintre sur doubleaux pour la nef, en voûte d'arêtes à la croisée du transept, en berceau droit au choeur tandis que les absidioles sont voûtées en cul-de-four. La nef et l'abside sont couvertes de 2 longs pans portant des tuiles creuses et les absidioles d'une croupe ronde couverte en ciment. Des piliers séparent la nef des bas-côtés. Ils comportent des chapiteaux néo-roman à décor d'entrelacs et de rinceaux d'acanthe.

  • Murs
    • brique
    • calcaire
    • ciment
    • moellon
    • pierre de taille
    • appareil mixte
    • brique et pierre
  • Toits
    tuile creuse, ardoise
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
    • voûte d'arêtes
    • cul-de-four
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • flèche carrée
    • croupe ronde
  • Typologies
    clocher-tour
  • Techniques
    • vitrail
    • peinture
    • sculpture
  • Représentations
    • ornement végétal
    • acanthe

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Lahondes (Jules), Les églises romanes de la vallée de l'Ariège dans Bulletin monumental, 5e série, Tome 5, 1877, p. 716-717£Boulhaut (Josette), Reconstruction au XIXe siècle de l'église de Saint-Martin d'Oydes, dans Bulletin de la Société Ariégeoise des S
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0577624 ; 6231248
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 43.1699812006323, 1.49604899235977
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Saint-Martin-d'Oydes
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Archives départementales de l'Ariège

    AD, Ariège : série 38 J 15
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées