La ligne de Cahors à Capdenac, étant une construction de l’État, les travaux relèvent du service des ponts et chaussées de Cahors dirigé par l’ingénieur en chef Joseph Lanteirès. L’ingénieur ordinaire Jean Caillé est chargé de diriger les travaux pour l’arrondissement de Figeac jusqu'en 1883.
La mise en adjudication du 3e lot de l’arrondissement de Figeac intervient le 21 mai 1881 et a désigné l'entrepreneur Jean Laporte. Les travaux sont poursuivis par Peyrard d’après le registre des correspondances du service des chemins de fer. Les entrepreneurs ont en charge les travaux d’infrastructure (terrassement), des souterrains, des ponceaux et des maisons de garde-barrière pour le tronçon allant de la sortie de Saint-Pierre-Toirac, au lieu-dit de Frescati (57k890), jusqu’au raccordement à Capdenac à la ligne reliant Brive et Capdenac (68k687m76).
Comme pour l’ensemble de la ligne, la gare de la Madeleine, station de 3e classe, est construite par les entrepreneurs Pierre Cancalon et Pierre Blavy. Les aménagements de la voie sont également confiés à des entrepreneurs spécialisés : les semis et plantations des talus sont à la charge de Séguela ; les clôtures sèches et les haies vives sont établies par Alexandre Thuret ; les barrières, poteaux kilométriques et indicateurs de pentes sont installés par Mathias Granges.
Chercheur en inventaire du patrimoine pour le Département du Lot depuis 2019.