La ligne de Cahors à Capdenac, étant une construction de l’État, les travaux relèvent du service des ponts et chaussées de Cahors dirigé par l’ingénieur en chef Joseph Lanteirès. L’ingénieur ordinaire Jean-Pierre Lacaze est chargé de diriger les travaux pour l’arrondissement de Cahors. Il est l’auteur des plans dont un exemplaire est daté du 5 mars 1881 (ponceau). À sa mort en janvier 1885, il est remplacé par Eugène-Laurent Heurtault qui fait terminer les travaux d’infrastructure.
La mise en adjudication du 5e lot de l’arrondissement de Cahors intervient le 22 décembre 1881 et a désigné les entrepreneurs cadurciens Cassotte et Vrin. Ces derniers sont en charge des travaux d’infrastructure (terrassement), des souterrains, des grands ponts maçonnés, des ponceaux et des maisons de garde-barrière pour le tronçon allant de la sortie du lieu Port-Saint-Cirq (27k250m12) à la sortie du pont de Saint-Martin, dit aussi viaduc de Cénevières (34k614m65).
Comme pour l’ensemble de la ligne, la gare de Saint-Martin-Labouval (station de 4e classe) est réalisée par Cancalon et Blavy et la halte ferroviaire de Saint-Cirq-Lapopie (halte et maison de garde) est exécutée par Bezanger. Les aménagements de la voie sont également confiés à des entrepreneurs spécialisés : les semis et plantations des talus sont à la charge de Séguela ; les clôtures sèches et les haies vives sont établies par Alexandre Thuret ; les barrières, poteaux kilométriques et indicateurs de pentes sont installés par Mathias Granges.
Chercheur pour le Département du Lot de 2017 à 2025. Conservateur des antiquités et objets d'art du Lot depuis 2019.