Une première église paroissiale était mentionnée à Escosse dès le 11e siècle, au lieu-dit Saint-Arnier. Cet édifice est aujourd'hui détruit (IA09000324). En 1671, d'après le terrier, Escosse est un village fortifié comprenant une place avec son église entourée d'une rangée de maisons puis d'un fossé. L'existence de cette église au Moyen-Age n'est pas attestée puisque le chef-lieu de la paroisse se situait à Saint-Arnier. L'église du village, alors appelée chapelle est dédiée à saint Joseph puis à sainte Marie. Elle semble avoir été construite au 17e siècle. La façade occidentale comporte la date 1636, alors que la chapelle sud présente une pierre sculptée avec l'inscription ""DEO OPTIMO DICATUM 1659"", rappelant sans doute la construction de ce premier édifice. Les ouvertures rectangulaires de la nef à encadrement de pierre de taille calcaire désormais obturées et les traces visibles de l'ancienne génoise pourraient témoigner également de cette période. A la Révolution, l'église semble subir des dommages, car en 1817 la municipalité envisage la réparation et l'agrandissement de l'église appelée à ce moment là ""chapelle Notre-Dame"". Le 26 mai 1817, le maire Jean-Louis Rhodes déclare : ""qu'elle est devenue paroissiale par l'écroulement de celle de Saint-Arnier qui déjà, par son éloignement de notre village et par sa situation à l'extrémité de la commune avait été abandonnée par nos ancêtres depuis un temps immémorial [...] Les frais seront diminués par les matériaux que nous procurera la démolition des restes de Saint-Arnier qui nous deviendra inutile"". L'église conserve en effet des remplois architecturaux dont 2 colonnes et chapiteaux romans pouvant être rattachés à la fin du 11e siècle, décorant actuellement la chapelle des fonts baptismaux. L'une des cloches, refondue en 1906, portait la date de 1665 et provenait de Saint-Arnier. En juillet 1818, le même maire déclare que la chapelle Notre-Dame ne peut plus continuer à servir du fait de son exiguïté, vu l'augmentation de la population et vu l'état de vétusté. L'adjudication des travaux a lieu en mai 1822. L'édifice est alors ""reconstruit"" en brique et moellon. En témoignent le claveau du portail occidental daté de 1822 et les 2 pierres sculptées sur cette même façade portant les inscriptions : ""Jn LOUIS RHODES MAIRE"" et ""Ain SICRE CURE"". La bénédiction a lieu le 19 décembre 1824 en présence d'Antoine Sicre, curé d'Escosse, du maire Jean-Louis Rhodes et du Vicaire Général de Pamiers. Des travaux de restauration et d'agrandissement sont entrepris : en 1882, construction d'un clocher neuf, modifications dans le choeur, reconstruction du mur situé derrière l'autel en le reculant, suivie de la restauration intérieure en 1894 et de la construction en 1895 d'une sacristie, travaux de l'architecte Pierre Izac.
- inventaire topographique
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes du Pays de Pamiers - Pamiers-ouest
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Commune
Escosse
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Cadastre
1986
D
213
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Dénominationséglise paroissiale
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VocablesNativité-de-la-Sainte-Vierge
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Période(s)
- Principale : milieu 17e siècle
- Secondaire : 1er quart 19e siècle
- Secondaire : 4e quart 19e siècle
-
Dates
- 1659, porte la date
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
L'édifice non orienté, en croix latine comporte au nord une chapelle des fonts baptismaux et 2 sacristies. Le clocher-mur, constitué de 3 baies est surmonté d'une croix en fer forgé. La façade occidentale, enduite d'un crépi couvrant, formant un faux chaînage d'angle, comporte un portail à encadrement de pierre de taille calcaire. La nef, hormis la façade, est en moellon calcaire, petit galet et brique, le tout étant jointoyé. Ce matériau apparaît également en chaîne d'angle, en corniche et en encadrement de baie. La sacristie est enduite et possède 2 fenêtres carrées encadrées de brique et pierre de taille calcaire. La nef est couverte d'un toit à longs pans, le choeur d'une croupe ronde recouverte de tuiles creuses. Les chapelles latérales du transept sont recouvertes d'un toit de tôle à deux pans. La chapelle sud comporte une ouverture surmontée d'un arc de décharge en brique. Les contreforts de la nef sont en brique. La nef est couverte d'une fausse voûte d'ogives en lattis recouvert de plâtre, elle retombe sur des piliers engagés où retombent également les arcs doubleaux. Chapelles voûtées en berceau, choeur couvert d'une voûte hémisphérique en cul-de-four.
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Murs
- brique
- calcaire
- enduit partiel
- moellon
-
Toitstuile creuse, métal en couverture
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Plansplan en croix latine
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Étages1 vaisseau
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Couvrements
- fausse voûte d'ogives
- fausse voûte en berceau
- fausse voûte en cul-de-four
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit à deux pans
- croupe ronde
- pignon couvert
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier en vis en charpente métallique
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Techniques
- peinture
- menuiserie
- ferronnerie
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Représentations
- ornement géométrique
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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