Seul subsiste des bâtiments antérieurs au 20e siècle celui qui a été bâti le long du boulevard en 1887-1889 par l'architecte départemental Achille Rodolosse. S'ajoutant à l'Hôtel de Ville, au tribunal, à la bibliothèque, au théâtre... il participe à la monumentalisation du nouvel axe majeur de la ville du 19e siècle. Une partie du lycée actuel est construite sur l'emplacement du couvent des carmes déchaussés où les Pères Sacré-Coeur installèrent un établissement scolaire au 19e siècle.
- inventaire topographique
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Ville de Cahors
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Clément-Marot
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Commune
Cahors
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Adresse
boulevard Gambetta
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Cadastre
2012
BY
165, 277
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Dénominationscollège, lycée
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Genrede filles
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Parties constituantes non étudiéescour, jardin
Le lycée Clément Marot se développe sur deux sites séparés par la rue Emile-Zola et aujourd'hui reliés par une passerelle. L'établissement a connu différentes campagnes de constructions entre la fin du 19e siècle et le début du 21e siècle.
En 1886, un décret prévoit la création d'un collège communal de jeunes filles à Cahors et envisage la construction d'un internat. Une maison et son jardin, situés à l'angle de la rue des Augustins et du boulevard sont achetés par la Ville le 12 mai 1887 et l'adjudication des travaux a lieu le 11 juin 1887. Les architectes M. Sirven et Achille Rodolosse sont alors mandatés pour réaliser le projet. Ce dernier, également chargé de la construction de l'école de filles et de garçons de Cras, approprie les bâtiments existants à leur nouvelle fonction et construit un bâtiment neuf sur l'emplacement du jardin, le long du boulevard Gambetta. Le 6 octobre 1890, le collège destiné à accueillir de 120 à 150 filles, externes et internes, ouvre ses portes. Deux ans plus tard, le Conseil général émet le voeu de transformer en lycée ce collège de jeunes filles.
C'est peut-être en 1902 que l'établissement scolaire voisin des Pères du Sacré-Coeur ou Picpuciens, installé dans l'ancien couvent des carmes déchaussés, est acheté par la Ville et réuni au collège de filles. Seul subsiste aujourd'hui le bâtiment construit par Rodolosse, la maison et tous les bâtiments de l'établissement des Pères du Sacré-Coeur ayant été détruits pour faire place à des constructions nouvelles dans la seconde moitié du 20e siècle. En 1936, l'architecte Maurice Barthet continue l'extension du lycée en construisant le bâtiment jouxtant la rue des Augustins.
Entre 1945 et 1950, un nouveau corps de bâtiment est greffé à l'ancienne entrée du collège de filles de l'édifice conçu par Rodolosse. En 1963, l'actuel internat des garçons est construit sur une partie de l'ancienne infirmerie militaire située dans le deuxième site de l'actuel lycée. Deux ans plus tard, Etienne Cuquel complète cette partie du lycée en réalisant le nouvel internat des filles. Entre 1963 et 1966 sur le site d'origine, l'architecte Montagne bâtit un nouvel édifice qui abrite des salles de cours le long de la rue Emile-Zola. Dans les années 1990, une nouvelle campagne de construction est lancée pour réaliser le nouveau réfectoire et surtout relier les deux parties du lycée par la construction d'une passerelle. A la fin des années 1990, le conseil régional commande à l'architecte Patrice Bosc une nouvelle extension reliée par un escalier au bâtiment de Montagné.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Principale : 2e quart 20e siècle
- Principale : 2e moitié 20e siècle
- Principale : limite 20e siècle 21e siècle
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Dates
- 1887, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Rodolosse Jean Gabriel Achillearchitecte départemental attribution par sourceRodolosse Jean Gabriel AchilleCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Auteur : architecte
- Auteur : architecte
- Auteur : architecte
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Auteur :
Montagné CamillearchitecteMontagné CamilleCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Auteur : architecte
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Auteur :
Le bâtiment conçu par Achille Rodolosse dans le dernier quart du 19e siècle de style néoclassique et construit en pierre de taille, est composé de trois niveaux d'élévations. Il se distingue par un traitement différent de la façade, plus ouvragée. Dans la partie nord se situe un escalier à simple volet, ancienne entrée du collège communiquant sur un jardin grâce à des arcades.
L'édifice de l'après-guerre, qui vient se greffer à celui du 19e siècle, se compose de huit travées sur deux étages séparés par un bandeau de béton. En face se dresse le bâtiment conçu par Patric Bosc à la fin des années 1990. Il se distingue par l'emploi de matériaux contemporains : la conjugaison de bois, d'acier et de verre qui crée un espace de circulation ouvert au centre de la cour. L'architecte a imaginé un escalier à deux volets dans l'axe, avec repos, qui permet la desserte de plusieurs espaces du bâtiment construit entre 1963 et 1966. Cette construction en béton présente un traitement de la façade en travées régulières et quadrillées. Le dernier bâtiment de la partie d'origine du lycée, construit en 1936 par Maurice Barthet présente des traitements différents pour chaque élévation ; l'élévation sud comprend un décor de briques rouges formant de grands panneaux rectangulaires avec un jeu de traitement des baies. Enfin la façade donnant sur l'entrée actuelle répond au style architectural de l'entrée par l'utilisation de l'acier.
Pour accéder à la deuxième partie du lycée, une passerelle a été réalisée pendant les années 1990. Composée de béton et d'une structure métallique, elle permet de relier le bâtiment de Montagne et l'actuelle infirmerie, construite en béton et dont les élévations présentent de fausses assises. Cette dernière jouxte l'actuel bâtiment qui abrite les salles d'enseignements professionnels. Celui-ci présente un plan en " L " et la façade, entièrement enduite, est décorée de briques polychromes. D'une architecture similaire à celle de l'édifice de Patrice Bosc, le bâtiment qui referme la cour a été construit dans les années 1990 et abrite les actuels locaux des cuisines et du réfectoire. L'internat des filles, construit en béton en 1965 par Etienne Cuquel, est composé de cinq étages séparés par des corniches en relief. Enfin, au centre de la cour se tient l'ancienne infirmerie militaire aujourd'hui internat des garçons. Sur la façade ouest, on peut noter la présence de treize travées s'élevant sur quatre niveaux et d'un soubassement en briques rouges percé de soupiraux. Les encadrements de fenêtres sont en brique et pierre et la façade est couverte d'un badigeon clair. La façade sud et la façade est présentent le même schéma que la façade antérieure. Le pignon est orné d'une rive en terre-cuite et d'une acrotère stylisée.
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Murs
- calcaire
- béton
- acier
- aluminium
- verre
- bois
- enduit partiel
- pierre de taille
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Toitstuile mécanique, tuile creuse, tuile creuse mécanique, métal en couverture
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Étagesétage de soubassement, 5 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- terrasse
- toit à longs pans
- croupe
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
- escalier demi-hors-oeuvre : escalier droit en charpente métallique
- escalier hors-oeuvre : escalier en vis avec jour en charpente
- ascenseur
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Autres organes de circulationascenseur
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Techniques
- céramique
- peinture
- mosaïque
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Statut de la propriétépropriété de la région
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Ville de Cahors
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Documents figurés
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Gravure non localisée (d'après G. Legrand, Album p. 221)