Archives départementales du Gard

V 529. 1905-1906. Inventaire des biens des fabriques. Lettres A à J.

[IMGP0125 à 137]. Inventaire de l’église Saint-Paul, du 13 février 1906.

L’abbé Ferry est curé.

Protestation écrite vigoureuse du prêtre.

La chapelle dite de Saujan est annexe de Saint-Paul. Monsieur le Maire en a une clé.

Immeubles par destination

Autel du Sacré-Cœur, en marbre,

Autel du suffrage, marbre

Autel saint Théophile, en pierre

Autel de la Vierge en marbre

[IMPGP0132] Autel de saint Louis en bois

Autel de saint Jean-Baptiste, en bois

Autel de saint François, marbre

Autel de saint Joseph, marbre

Autel des saintes Maries, marbre

Maître-autel en marbre surmonté d’une croix

Fonts baptismaux en pierre, grille

Orgue scellé au mur

4 cloches

chaire en marbre bois avec abat-voix. Ces autels, sauf le maître-autel, sont situés dans les chapelles dont les meubles et ornements appartiennent à des congrégations ou à des particuliers

3 bénitiers en marbre

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Objets se trouvant dans la sacristie en son annexe

3 tableaux

1 pemeule ? ? ?

1 christ

1 crédence

1 table avec tapis

2 chandeliers acolythes

1 porte-chapes

1 tableau fondations

2 croix d’enterrement

1 reliquaire croix

10 chasubles complet

4 dalmatiques

8 chapes

12 soutanes et surplis d’enfants de chœur

5 barettes

2 paires burettes

3 calices (1 en vermeil, 1 en argent, 1 en cuivre)

2 ciboires en argent

2 ostensoirs (1 en cuivre et 1 en métal blanc)

1 aspersoir

2 encensoirs (métal blanc)

8 aubes

12 purificatoires

6 amicts

12 manuterges

6 corporaux

1 tenture noire de deuil

3 rochets

2 surplis ordinaires

8 cordons pour aubes

1 carton pour bénédiction

3 pales

2 nappes de communion

2 essuie-mains (rouleau)

1 plateau pour quête

2 céroféraires

3 tableaux pour messe

2 pupitres

1 table sacristie

1 dais

2 clochettes

1 porte-cierge pascal

1 bénitier

2 girandoles

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Dans l’église, maître-autel

2 tapis

2 paires candélabres chandeliers

1 croix

1 statue de saint Paul

une console

1 fauteuil célébrant

12 tabourets

1 lutrin

3 sièges de chantre

2 lampes de sanctuaire

3 prie-Dieu

4 petits chandeliers bois de catafalque

dans le sanctuaire : 1 grand tableau (miracle de saint Paul) donné par l’empereur à Mr Fosse dont la propriété est revendiquée par Mme Pommier

1 autre grand tableau (Prédication de saint Paul)

côté de l’évangile

1 grand tableau (conversion de saint Paul)

1 grand tableau (saint Louis roi de France)

1 grand tableau (Ascension)

côté de l’épitre

1 grand tableau (martyre de saint Paul)

1 grand tableau (baptême de saint Paul)

1 grand tableau (prédication de saint Paul)

dans la nef

1 banc des marguilliers

15 tableaux (sujets ? )

300 chaises volantes

1 grande croix

Suivant acte, Me Pagès, du 16 août 1878, la fabrique a fait l’acquisition de deux chambres. Ces constructions ont été démolies pour permettre d’ouvrir les fenêtres éclairant le chœur de l’église.

Le prix de cette acquisition est de 400 francs. Une statue de saint Roch (carton pierre). Une

statue de saint Paul (carton pierre) … le presbytère est communal.

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[IMGP0134]. La fabrique est propriétaire 1° d’une chapelle dite de saint Pierre, ? ? la Fusterie, à Beaucaire, dont le sol est d’une superficie d’environ 200 mètres carré. Cette chapelle ne contient qu’un autel en bois sans ornement ni mobilier et puis une maison.

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Réserves

Réserve est faite par les familles Granier et Pagès, au nom de leur auteur, François Barnavou, époux Tavernel, concernant la chapelle saint François. Lors de la restitution au culte de la paroisse Saint Paul, François Barnavou s’est chargé en 1807 de la restauration de la chapelle Saint François, et a payé de ses deniers pour l’usage du culte, savoir : les fers de la grille au sieur Condamin, le

travail de la grille au sieur Chambon, les boiseries, cadres des tableaux, confessionnal au sieur Bronzet, L’autel en marbre à Monsieur Berger, curé, les toiles représentant saint Antoine, saint Joseph et saint Antoine de Padoue au peintre avignonais Raspail ; la statue de saint François et la dorure de l’entière chapelle à l’ouvrier toscan Ferranti. A l’appui de ce dire, les mémoires et devis des ouvriers susnommés nous ont été représentés, ainsi d’ailleurs au surplus qu’il résulte d’une délibération prise par le conseil de fabrique le 14 octobre 1820, aux termes de laquelle le conseil exprime sa reconnaissance à François Barnavou et le reconnaît seul auteur de tout ce qui existe

dans la chapelle.

En juin 1823, par testament, il a assuré une fondation de services de messes et pour l'entretien de la chapelle.

Archives municipales de beaucaire : 1 M 12

Liste des objets de la chapelle de saint-Pierre, remis à Monsieur le curé de Saint-Paul le 3 mars 1921.

1° Un bénitier sur colonne en marbre.

2° Une balustrade d'autel en fer forgé

3° Un autel en bois sculpté.

4° Un grand Christ sur croix en chêne

5° Une statue de saint Pierre en bois

6° Une statue de saint Nicolas en bois

7° Une toile transparente de la Vierge

8° Vingt chandeliers en cuivre

9° Quatre chandeliers en métal ordinaire

10° deux petits candélabres en métal

11° une croix sur piédestal en cuivre

12° deux appliques métal

13° 14 petits vases en porcelaine

14° deux petits anges dans un banquet

15° Un petit tableau d'autel

16° Un missel

17° Deux plateaux-bassin en métal

18° Une boîte métal pour encens

19° Un brancard pour porter les saints.

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Délib. du 19 mars 1945 disant que le clocher de Saint-Paul a été sérieusement endommagé par les bombardements. Il est conseillé d'araser la flèche sur 2,50 mètres et de la reconstruire en pierre.

Il est précisé que l'église a été inscrite MH le 4 juillet 1942.

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Délibération du conseil municipal du 1er décembre 182 ? on vote 1000 francs pour réparation-reconstruction au tambour de la porte latérale de l'église Saint-Paul.

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28 novembre 1828. Devis des ouvrages à faire pour la construction d'une façade gothique à l'église Saint-Paul de Beaucaire en remplacement de celle qui existe sur la rue des Cordeliers. Par l'architecte Laurent.

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29 août 1807. Délibération du conseil municipal pour les réparations à faire à la flèche de l'église Saint-Paul.

15 juin 1819. Devis des réparations à faire à la couverture de la nef de l'église Saint-Paul.

31 mars 1821. Lettre du Maire à la paroisse disant sa satisfaction de voir l'église Saint-Paul érigée en succursale.

juillet 1804. Lettre des marguilliers de l'église Saint-Paul au ministre des cultes pour l'érection d'une nouvelle paroisse. Ville de 10 à 12 mille âmes et plus tôt susceptible d'augmentation que de diminution par la confection du nouveau canal d'Aigues-Mortes à Beaucaire.

Ce qui faisait qu'autrefois on ne pressait pas aussi vivement de cette nouvelle paroisse qu'on l'a fait depuis deux ou trois ans, c'est que le culte qui s'exerçait dans cette ancienne église par les

Cordelliers tenait quoique imparfaitement lieu de principale église. Beaucaire est fort vaste pour la population, mais c'est à cause des besoins annuels de la foire ; de manière qu'on a été obligé

actuellement de conserver pour y dire la messe seulement toute l'année une ancienne petite église nommée Saint-Pierre qui se trouve dans l'arrondissement de la succursale Saint-Paul.

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Est-on en fin d'année 1804 ou plus tard ?

Narration des faits survenus à l'occasion de l'établissement de la paroisse succursale de Saint-Paul dans la ville de Beaucaire département du Gard diocèse d'Avignon : Mr le maire y remplissant la cérémonie accoutumée de donner les clefs de l'église au nouveau recteur et Mr le curé s'étant servi, lors de la bénédiction ou aspersion de l'église d'une chape que la dame épouse du maire venait d'envoyer en présent à la nouvelle paroisse.

Avant l'ouverture de l'église, les murs, le pavé, la voûte de l'église percée, la couverture ou toiture dégradée, où l'eau lors des pluies coulait et transpirait partout, sans aucun autel ni principal ni aux chapelles […] Les deux cloches étaient ce qu'il y avait de plus intact. […] une personne d'entre eux [les paroissiens] qui ne voulut pas être connue envoyat par un prêtre 500 livres pour l'achapt de l'autel principal ; une dame fit faire un ornement complet en noir garni avec des galons et franges de soye. Une autre dame donnat une chape violette garnie en galon d'argent fin. D'autres personnes fournirent le linge et napes nécessaires aux autels; une autre une assez belle chasuble ; d'autres les croix. La fabrique avait un dais pour le saint sacrement provenant d'une église de son

arrondissement supprimée ; une autre personne pieuse de l'arrondissement de Notre-Dame donnat le dais pour porter le saint viatique. La fabrique fit l'avance de l'achat des vases sacrés dont

elle doit encore l'ostensoir. Diverses personnes vendirent à des prix raisonnables des chasubles et des chapes pour commencer et l'une d'elles accordat à cet effet crédit pour trois ans. Une chapelle de l'arrondissement, supprimée, détruite et démolie pour la confection du canal contribua par ses effets aux nécessités de la succursale et au commencement de l'ornement de la chapelle de la Vierge.

De pieuses personnes, anciennes religieuses, ornèrent une chapelle (leurs couvent de la plus part était anciennement dans l'arrondissement de la succursale) elles formèrent avec le secours des paroissiens une niche pour l'exposition au grand autel du très saint Sacrement et continuent de donner tous leurs soins charitables à cette œuvre ; des paroissiens ornèrent une autre chapelle ;

une famille une autre ; des dames, une autre, au point qu'il n'en reste plus que trois ou autre qu'on destine aux proffessions ou métiers qui voudront les orner.

Les premiers bassins du culte, lors de l'ouverture, ont rendu assez et continuent à rendre honnêtement. Tout cela prouve l'amour que les nouveaux paroissiens et autres ont pour cet établissement dont ils reconnaissent la grande utilité, et malgré tout cela les besoins de première nécessité ont été et sont si grands encore que la fabrique est en ce moment en arrière de 2000 livres environ voici le commencement des contradictions.[...] voulant se procurer une ancienne statue de vierge appartenant à leur église, et qui en avait seulement été ôtée il y avait quelques années pour sa conservation et transportée à la paroisse Notre-Dame avec promesse de la rendre […] elle est connue sous le nom de Notre-Dame de Grâce et était autrefois dans la chapelle du centre de l'église des Cordelliers très vénérée, et les fidèlles de la paroisse de Saint-Paul qui y sont fort attachés demandent qu'elle soit rapportée à son ancienne chapelle pour y être vénérée comme anciennement.

Il faut savoir aussi que, lors de la reprise du culte, la paroisse Notre-Dame fit prendre une autre statue de Vierge qui était sur la porte de cette chapelle qu'on vient de démolir pour le canal et qui

est l'arrondissement de saint Paul, fit argenter cette statue (ce qui en a gâté un peu la sculpture assez bonne), l'a placée sur le maître-autel au-dessus du tabernacle où elle est ; et comme elle est dédiée à la Vierge, elle sert là de principale statue.

Monseigneur l'évêque d'Avignon a ensuite rendu une ordonnance ou règlement dans lequel il dit que dans chaque église il n'y aura à l'avenir qu'un seul autel dédié à la Vierge, et le maître-autel de

Notre-Dame des Pommiers de Beaucaire où est la statue argentée y étant dédié, voilà qui remplit l'objet. Et il est tout naturel que l'autre statue de Vierge de Notre-Dame de Grâce qu'on a mis dans

la chapelle à côté retourne à l'église qui en est la légitime propriétaire, et qui n'en a pas. Ce n'est pas le seul litige avec Notre-Dame. Les gens de Saint-Paul voudraient qu'il y ait partage du superflu de Notre-Dame avec Saint-Paul. Il faut scavoir maintenant que MM de Notre-Dame ont 15 à 18 ornements complets, tous avec les dalmatiques, et la plus part avec deux chapes, plus douze autres chapes pour la Fête-Dieu, outre beaucoup d'autres ornements pour le commun. Cela provenant des anciens ornements du chapitre dont une partie a été retrouvée intacte et le reste par des achapts qui ont été faits presque pour rien à l'ancien district. De cette dernière partie, par une lettre écrite par le sacristain, premier vicaire de Notre-Dame aux marguilliers de la même église Notre-Dame prétend que ces ornements qui sont les plus beaux lui appartiennent en propre, ce qui doit être une erreur de sa part. Le tout appartient jusqu'à présent à la paroisse, ce qui est prouvé par un ancien compte du même sacristain, écrit de sa main, où il s'établit créancier à ce sujet de 300 livres je crois, ou environ, pour en compter avec les administrateurs du culte. Voyant

que rien ne finissait, nous écrivîmes à Monsieur le Préfet la lettre dont copie est ici-après sous le n°2.

Mr le Préfet écrivit ensuitte à Monsieur le Maire de Beaucaire, et entrant dans le principe que la paroisse se divisait en deux, la première devait portion à la seconde de ce qui ne lui est pas

nécessaire à elle-même, lui dit de terminer la chose et lui adjoint deux autres personnes pour coopérateurs. Le maire dit qu'il ne voulait pas se meller de cela et que les coopérateurs fissent ce

qu'ils voudraient. Ces deux derniers étaient l'un cet ancien principal chanoine de Notre-Dame dont il a été parlé ci-devant et l'autre le beau-père du neveu de ce chanoine, tous les deux très dignes et zélés administrateurs des hospices de charité, le dernier de l'arrondissement de Saint-Paul. Ces deux messieurs nous assemblèrent en particulier et nous leur donnâmes nos demandes très modérées par écrit que nous offrîmes de signer. Ils nous dirent que cela n'était pas n'était pas nécessaire et ils nous firent sentir que si nous voulions nous désister de la demande de la statue

de Notre-Dame de Grâce et nous contenter en place de celle argentée, cela pourrait s'arranger. Ce qui avait lieu de surprendre ; nous répondîmes qu'il était naturel que chacun réclamat son bien et

que la statue de la Vierge qui était de l'église de Saint-Paul y retournat. On réplicait que cela pourrait faire de la rumeur si on l'otait de l'endroit où elle se trouve actuellement ; nous détruisîmes cette idée et l'un de ces messieurs en convint.

Le préfet du département du Gard a été changé et les choses en restèrent là.

Voyons à présent l'article des processions.

Le règlement de Monseigneur l'évêque d'Avignon dit qu'il y aura quatre processions générales par an, le jour de la saint Marc, la veille de l'Ascension, le jour de la Fête-Dieu et celui de l'Assomption. En conséquence, le clergé de Saint-Paul se rendit le jour de saint Marc à Notre-Dame, mais il trouvat la porte principale fermée et fut obligé de rentrer par une porte de côté et en entrant ne fut reçu par personne ; il fut se placer seul à la partie gauche du choeur ; le clergé de Notre-Dame y vint ; ensuitte on commença la procession qui fut bien rangée, décente et

édifiante, et terminée chacun rentra chez soi sans aucune explication mais pour éviter ces choses à l'avenir qui font ordinairement usage et règle, le recteur de Saint-Paul rendit compte par écrit de ce qui s'était passé à ce sujet à Monsieur le Grand vicaire du Gard, supérieur immédiat, et lui demanda règlement pour l'avenir. Il répondit ; pour quoi de rassemblement pour les processions qu'il vaudrait mieux que même les générales se fissent chacun dans son territoire ; que cependant on pourrait y assister comme on … mais que dans le cas on ne … pas si l'on n'était invité et reçu ; mais comme cette lettre ou règlement arriva trop tard, on assista comme la première fois aux processions de l'Ascension et le recteur de Saint-Paul fit ensuite part à Monsieur le curé par écrit de ces dispositions. Monsieur le curé ne répondit rien. Arrive la Fête-Dieu. Dans le temps que le recteur de Saint-Paul chantait lui-même la grand messe, Monsieur le curé envoya un petit enfant en surplis avertir le desservant de Saint-Paul que la procession sortirait de la paroisse à 10h 30 et cet enfant disparut de suite sans attendre la réponse. La messe finie et avant que la

procession ne fut sortie de Notre-Dame, le recteur de Saint-Paul envoya dire par le sous-sacristain au curé, qu'il s'en tenait à la décision du grand vicaire dont il lui avait fait part. Et en conséquence, le clergé de la succursale n'assistat point à la procession générale. Deux jours après, le recteur de Saint-Paul avec deux marguilliers furent à Avignon et parlèrent de toutes ces choses à Mr l'évêque qui dit en Général que dans peu il viendrait à Beaucaire, qu'on lui présentat un mémoire sur tout

cela et qu'il déciderait sur tout ce qui serait de son ressort ; mais quant aux processions, il dit que la paroisse n'était point obligée d'inviter la succursale, qu'il suffisait qu'on les prévint de l'heure où devait commencer la procession mais au moins 24 heures à l'avance ou la veille et qu'ils devaient trouver la grande porte ouverte lorsqu'ils entreraient et que quant à la réception, quoique la politesse demandat qu'on le fit, cependant on n'y était point obligé et sur ce qu'on lui objecta qu'en ce cas ils pourraient bien ne pas le faire, il nous autorisa à dire qu'il fallait qu'on reçut,

c'est-à-dire deux membres du clergé de la paroisse Notre-Dame dont un donneur d'eau bénite. Deux jours après, le curé, son premier vicaire et deux marguilliers de Notre-Dame furent aussi à Avignon pour le même objet et à leur retour pour les processions, ils raportèrent que Mr l'évêque leur avait dit qu'ils ne devaient point inviter ni recevoir, qu'il suffisait qu'ils avertissent la veille et qu'on trouva la grande porte ouverte ; il n'y a eu de différent que l'autorisation de dire qu'il fallait qu'on reçut. Il faut dire encore que Messieurs de Saint-Paul ayant prié par députation Monsieur le maire et le corps de ville de leur faire l'honneur le soir du premier dimanche à leur procession du

Saint-Sacrement, Monsieur le maire ayant fait croire à sa réponse un peu ambiguë à la vérité qu'il viendrait n'y vint cependant point non plus que Messieurs les adjoints et autres, tandis que depuis peu encore lorsque les confrairies et les corps de métiers avaient lieu la municipalité y allait toujours. Dernièrement, Messieurs de Notre-Dame proposèrent à Messieurs de Saint-Paul par le chanoine principal ci-dessus deux de leurs ornements les plus mauvais, quelques chasubles communes presque toutes usées qui nous seraient inutiles ainsi qu'elles le sont à eux, et quatre

chapes pour la Fête-Dieu, sans parler absolument de la statue de la Vierge et autres choses. Il n'y avait d'acceptable sur cela que les quatre chapes pour la Fête-Dieu. On répondit qu'on s'en tenait aux premières demandes modérées et que d'ailleurs on ne connaissait pas encore l'inventaire réel des ornements de Notre-Dame pour pouvoir voir ce qui serait juste qu'on donnat à Saint-Paul. Voilà où en sont les choses aujourd'hui ; en attendant, l'église de Saint-Paul n'a point encore d'ornement complet pour les solennités ni une seule dalmatique ; et n'a que celui pour les morts qui lui a été donné comme on a dit ci-dessus.

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23 ventôse an 12 (14 mars 1804). Lettre n°2 au Préfet [Jean-Baptiste Dubois de Jancigny, remplacé le 13 avril 1804 par Francois Dalphonse].

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Devis du premier août 1826 de messieurs Pierre Durand et Beaudonnier, fondeurs de Marseille, proposant de refondre une cloche cassée de 550 kg de Saint-Paul

Accord du 14 décembre 1826 du conseil de fabrique aux frères Beaudoin, de Marseille, pour qu'ils fassent en chêne le bois de la cloche qu'ils ont déjà accepté de fondre, en remplacement de la

cloche cassée.

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17 juillet 1811. Erection en chapelle de l'église succursale Saint-Paul.

14 mars 1821, érection de l'église Saint-Paul en succursale.

7 mai 1826. Erection de l'église Saint-Paul en cure de seconde classe.

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Expédition de l'acte de cession d'une ancienne sacristie dépendant du couvent des Cordeliers, de deux autres pièces et d'une faculté de passage.

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8 brumaire an 13. Autorisation à la fabrique et à ses frais de faire un tambour à l'église.

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27 octobre 1803. Estimatif de travaux, de serrurerie, maçonnerie et menuiserie ; serrurerie notamment pour la chaire à prêcher.

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1803 ; Saint-Paul : il sera fait la carcasse du maître-autel et d'un second autel à l'endroit qu'il sera indiqué par le curé de la succursale et dans les dimensions et proportions qu'ils en seront par luy donnés.

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1803 ; Partie menuiserie ; il sera fait un escallier en bois d'aube avec les deux mains courantes et balustre proportionné pour monter à la chaire à prêcher. Ledit escallier sera plafonné par dessous, le tout fait proportionnellement et sollidement sellon l'art de la menuiserie. A la ditte chaire à prêcher il y sera fait la porte qu'il y manque conformément à la ditte chaire.

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Saint-Paul :

Il sera fait trois confessionnaux parallèle à celui qui se trouve à Notre-Dame des Pommiers dans lachapelle du Saint-Crist. Les travaux sont adjugés à la bougie.

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28 avril 1821. Devis pour la construction de cinq fenêtres à l'église Saint-Paul. En bois de noyer et vitres.

15 septembre 1860. Projet pour 4 cloches pour Saint-Paul. On veut remplacer trois cloches dont deux fêlées et faire quatre nouvelles.

15 juin 1819. Devis de réparation aux couvertures de la grande nef de Saint-Paul.

9 février 1811. Vérification de travaux par Chaffin, maçon.

8 mai 1809. Etat des réparations urgentes à faire à l'église Saint-Paul.

transcriptions Josiane Pagnon

pour l'Inventaire général

2013

archives diocésaines de Nîmes FC1 / 1

FC1

/1 ; visites et enquêtes écrites de paroisses, 1822

Pour Saint-Paul, visite de Mgr Chaffoy le 30 octobre 1822.

Réponses manuscrites sur un formulaire imprimé

Quel est l'état tant intérieur qu'extérieur du tabernacle ? Bon

N'y met-on rien que les vases sacrés ? oui

Le soleil, le calice, le ciboire sont-ils conformes aux ordonnances du diocèse ? Oui

Y a-t-il un portatif de matière convenable, et une bourse pour porter commodément le saint viatique aux malades ? Oui

Les saintes hosties sont-elles renouvelées tous les mois ? Oui

Sous quel vocable est l'église ? A-t-elle été consacrée ou simplement bénite ? Elle a été consacrée

La table d'autel est-elle décente ? La pierre sacrée est-elle entière et sans rupture ? Est-elle couverte de trois nappes ? Oui

L'autel est-il décoré ? Comment l'est-il ? Très bien

Y a-t-il des nappes ? Un tapis ? Des cartons ? Oui

Y a-t-il une croix et des chandeliers ? De quelle matière ? Six (?) douze, magnifiques

Le missel est-il en bon état ? De quel rit est-il ? Très bon, romain

Y a-t-il une lampe qui brûle jour et nuit devant le saint-sacrement ? Aux frais de qui est-elle entretenue ? Oui, des fidèles ou de la fabrique

Le sanctuaire est-il éclairé, propre et orné ? Très bien, et le sera mieux dans le ? (futur?)

La voûte et le pavé sont-ils en bon état ? Oui

Le sanctuaire et le choeur sont-ils séparés l'un de l'autre ? Oui

Si le sanctuaire est séparé du choeur, y a-t-on placé d'autres bancs que celui du curé ? Non

Les statues, les tableaux n'ont-ils rien de difforme ? Non

Y a-t-il des reliques ? De quels saints ? Par qui approuvées ? Les expose-t-on ? À quel jour ? De

la vraie croix seulement

Quelle est la population catholique ? On dit quatre mille âmes

protestante ? ----- grâce à Dieu

[...]

Y a-t-il des hameaux ? À quelle distance du chef-lieu ? Quelques campagnes à peu de distance

Fonts baptismaux ? Saintes huiles. Les fonts baptismaux sont-ils de quelque pierre solide ? Ferment-ils à clé ? Oui

Y trouve-t-on une cuvette bien étamée ? Une piscine ? Un petit vase pour verser l'eau ? Oui

L'eau baptismale est-elle renouvelée aux veilles de Pâques et de la Pentecôte ? Oui

De quelle matière sont les vases des saintes huiles ? d'argent

Sont-ils distingués par leurs noms gravés ? En quel lieu les garde-t-on ? Oui, dans une armoire de la sacristie

Les saintes huiles sont-elles renouvelées tous les ans ? Que fait-on des vieilles ? Oui, on les brûle devant le Saint-Sacrement.

Sacristie, linge, ornemens.

La sacristie est-elle saine ? Dans un lieu commode, et garnie d'armoires pour tenir les linges et ornements ? Oui

Y a-t-il un crucifix et une table propre pour s'habiller ? Oui

Un lavoir ; essuie-mains ; prie-Dieu ; cartons de préparation et actions de grâces ? Oui

un rituel ; un exemplaire des ordonnances du diocèse ? Oui

Une bannière ; un encensoir ; un bénitier ; une lanterne pour accompagner le saint viatique ; un drap mortuaire ? Oui

un dais pour porter le saint sacrement ? Oui

Inventaire détaillé du nombre, couleur, état des chasubles, étoles, manipules, dalmatiques, chapes, bourses, voiles, aubes, nappes d'autel, de communion, essuie-main, corporaux, purificatoires, le tout marqué comme il doit l'être ? La sacristie de Saint-Paul est une des plus riches du diocèse grâce au zèle de ses pieux fidèles et de ses inappréciables marguilliers.

Les linges et ornemens ont-ils été bénis ? Et par qui ? Oui, par l'immortel Mr Dorée, premier recteur

Nef, choeur, chapelles.

En quel état sont les murs, plafonds, voûtes, pavés ou carrelages des nefs, choeur et chapelles ? Bon

En quel état les portes, fenêtres ? Bon

Y a-t-il dans le choeur ou pour l'usage du choeur un lutrin, un graduel, un antiphonaire, des processionnaux, et de quel rit ? Oui, romain

y a-t-il des bancs dans le choeur ? À qui sont-ils destinés ? Oui, aux hommes, jeunes gens et enfants

Y en a-t-il dans la nef ? Quel profit en tire la fabrique ? Non

Y a-t-il des bénitiers aux portes ? Oui

Y a-t-il une chaise à prêcher ? Oui

Un ou plusieurs confessionnaux ? Quatre

Combien y a-t-il de chapelles dans l'église ? Où sont-elles situées ? Sont-elles décemment entretenues et par qui ? Huit, par les fidèles

Toiture de l'église, clocher, cimetière, fabrique.

La toiture de l'église est-elle en bon état ? Oui

Combien de cloches au clocher ? Le beffroi est-il solide ? Oui (sic), oui

Où se trouve le cimetière par rapport à l'église ? Assez loin

Est-il clos de manière à ce que les bestiaux ne puissent y entrer ? Oui

Y a-t-il une croix au milieu ? De quelle matière est-elle ? Oui, de pierre

Y a-t-il une place réservée pour les enfants morts sans baptême ? Oui

Y a-t-il une fabrique organisée suivant l'ordonnance du 30 novembre 1809 ? oui

Quels sont les fabriciens en exercice ? Mr de Guibert, Marazel, Michel (certains illisibles)

Quels sont les revenus de la fabrique ? À peine couvrent-ils les dépenses

Fait-on des quêtes dans l'église ? Non, excepté pour les pauvres, l'entretien de l'église

Y a-t-il quelque confrérie particulière ? Détails sur son objet, son autorisation, ses revenus et leur usage ? Une en l'honneur du Sacré-Coeur et une réunie en l'honneur de la sainte Vierge, sans revenus

Y a-t-il des fondations ? Sont-elles exactement acquittées ? Quelques-unes, oui

Y a-t-il un registre exact des délibérations du conseil de fabrique ? Oui

Le trésorier ne dispose-t-il de l'argent que sur un mandat du président ? Les comptes sont-ils rendus annuellement ? Oui

Les registres de baptêmes, etc., sont-ils tenus doubles, le double en est-il envoyé tous les ans au secrétariat ? Oui, il le sera

Logement du curé ? À qui appartient-il ? En quel état est-il ? M. Guer, adjoint, très bon

Y a-t-il, outre le curé, d'autres ecclésiastiques attachés au ministère de la paroisse ? Y a-t-il des jeunes qui se destinent à l'état ecclésiastique ? Ou en sont-ils ? Où étudient-ils ? Un vicaire, Mr Jean, qui fait le bien, deux anciens religieux, Dom Victor, chartreux, et Dom Dassan (?), bénédictin, très affectionnés au bien de la paroisse, sept (?), inconnu.

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22 mars 1841, inventaire de l’église Saint-Paul.

Vases sacrés en argent

1° Un ostensoir avec croix et rayons en vermeil haut de 65 cm

2° Un calice et sa patène fausse-coupe en vermeil

3° Autre calice et sa patène

4° un saint ciboire

5° autre saint ciboire

6° une custode pour le viatique

7° crémière pour le baptême

8° crémière pour l’extrême-onction

9° un goupillon pour l’eau bénite

10° un instrument de paix en argent doré

11° une clef pour le tabernacle

Cuivrerie

Six chandeliers de un mètre 25 centimètres de hauteur

Six chandeliers de 85 cm de hauteur, la croix assortie

Deux chandeliers pour les acolytes

Deux chandeliers pour les messes basses

Une grande croix processionnelle, bâton en cuivre argenté

Une petite croix idem bâton en bois

Deux bassins pour les quêtes, un grand et un petit

Une croix argentée renfermant une relique de la vraie croix

Un bénitier argenté et son aspersoir

Un sceau représentant le patron de la paroisse et ses accessoires

13 encensoirs en cuivre argenté

une paire burettes avec plateau en cuivre argenté

une conque pour l’eau baptismale

Trois lustres en bois avec bobèches en fer blanc

Livres liturgiques

Deux missels nîmois reliure soignée

Deux missels nîmois reliure ordinaire

Deux petits missels pour les messes de requiem

Un missel romain

Deux rituels nîmois

Deux grands graduels à l’usage des chantres

Deux grands antiphonaires à l’usage des chantres

Linge

Seize nappes d’autel

Cinq pentes d’autel

Quinze essuye-mains pour les prêtres

Vingt-deux essuye-mains pour les serviteurs de messe

dix-sept aubes

douze surplis pour les enfants de chœur

huit surplis pour les chantres

quatre surplis pour le confessionnal

deux surplis pour les prédicateurs

six soutanes rouges pour les enfans de chœur

sept soutanes noires pour les employés de l’église

70 amicts, 200 purificatoires, 150 lavabos, 38 corporaux, 25 cordons d’aube

13 corbeilles à fleur pour la procession de la Fête-Dieu

Ornements complets

1° Ornement en drap d’or composé de une chasuble, deux dalmatiques, leurs accessoires et une chape

2° Ornement en damas jeaune composé de une chasuble, deux dalmatiques, leurs accessoires, deux chapes avec chaperons et orfrois brochés, or et soie, deux chapes en satin pour les chantres.

3° ornement blanc (vieux) composé de une chasuble, 2 dalmatiques, leurs accessoires et une chape.

4° Ornement blanc composé de une chasuble brodée en or fin et ses accessoires, 2 dalmatiques en damas, galon faux.

5° Ornement rouge composé de une chasuble brodée or et soie, deux dalmatiques et une chape galon faux.

6° Ornement rouge composé de une chasuble, deux dalmatiques, leurs accessoires, galons en dentelle en argent

7° Ornement rouge (vieux) composé de une chasuble, deux dalmatiques, leurs accessoires, une chape galons faux

8° Ornement violet composé de une chasuble, deux dalmatiques, leurs accessoires, une chape galons faux

9° Ornement violet composé de une chasuble, deux dalmatiques, leurs accessoires, une chape gallons soie blanche

10° Ornement noir composé de une chasuble, deux dalmatiques, deux chapes avec chaperon et orfroi brochés en soie, galons soie blanche

11° Ornement noir en satin composé de une chasuble, deux dalmatiques, deux chapes, galons argent faux

Deux chapes fleuries (blanches) galons or fin

Chasubles pour les messes basses

1° Un ornement blanc en damas brodé en or

2° Ornement blanc broché soie et or. Galon fin.

3° Ornement blanc brohé (sic) galons or fin

4° Ornement blanc parsemé de fleurs galons dentelle or fin

5° Ornement blanc croix violette broché en argent, galon en soie

6° Ornement blanc très simple galons en soie

7° ornement rouge en velours cramoisi galons en argent

8° ornement en moire rouge brodé en argent

9° Ornement en damas rouge galon en argent fin

10° Deux ornements rouges, communs pour tous les jours

11° Deux ornements violets ordinaires

12° Ornement vert brodé en argent

13° Trois ornements verts ordinaires

14° Ornement noir

15° Tenture d’autel pour le service funèbre

16° Drap de mort dit poële funère, galons et glans faux

17° Un épistolaire à deux faces rouge et blanc brodé en or

18° un dais pour le viatique

19° un dais pour la fête-Dieu, en velours violet brodé en or

20° une toilette ditte avant dais, brodé or et soie

21° un voile d’exposition, tissu en argent, brodé en or

22° Une bannière représentant saint Paul

450 chaises d’église, 12 chaises pour la sacristie

4 fanaux pour accompagner le saint viatique

trois grands chandeliers en bois doré

10 écussons représentant saint Paul en fer blanc

150 écussons en fer blanc représentant le saint-sacrement

Costume complet du suisse

Deux costumes de bedeau

transcriptions Josiane Pagnon

pour l'Inventaire général

2013

Registre des recettes et dépenses de la paroisse Saint-Paul, commencé le 11 pluviôse an 12 (1804) et terminé le 31 octobre 1823. Conservé début 2014 à la Société historique et archéologique de Beaucaire.

5 février 1804 : Pour … payé à Mr Imard Cadet d’Avignon la somme de 500 livres pour le montant du maître-autel que Mr Doré prêtre et curé de la paroisse Saint-Paul a achepté avec mon fils à

Avignon pour être placé à ladite paroisse. 500 livres

Puis payé 67,12 livres au plâtrier Bruneau pour le déplacement dudit maître-autel.

240,19 livres pour le petit escalier pour monter à la chaire et autres travaux.

- Des femmes sont payées pour cirer les armoires de la sacristie et la chaire.

- On paie qqn pour avoir passé huit jours avec un tombereau pour dégager la rue qui aboutit à la porte principale de l’église.

- achat d’une boîte pour les saintes huiles

- Payé au curé pour achapt qu’il a fait à Avignon d’un ciboire, boette en argent, encensoir

- Payé 91 francs à Mme d’Escudier religieuse pour le montant d’un calice avec sa patène achetés pour l’église Saint-Paul

- Paiement de 165 francs au menuisier Arvacha de Tarascon pour divers travaux dont la rampe d’escalier de la chaire.

- payé au citoyen Begon de Tarascon peintre 44,5 pour avoir doré six aigrettes du dez, peint les six quenouilles, les flamberges ou pour montant de quatre pans et demy velours rouge.

- au citoyen Begond peintre de Tarascon 24 francs pour avoir peint la chapelle des âmes du purgatoire.

On paie aussi qqn pour le transport des tuiles de Notre-Dame du Bon voyage, sans doute vers l’église.

*

- 29 messidor an 12 (18 juillet 1804), pour l’achat d’une grosse croix argentée pour les processions

- payé à Roustan barbouilleur la somme de 104 francs 15 pour avoir peint 55 hermines du saint Sacremant et six dittes de saint Paul

- payé à Monsieur Brisse fils la somme de 241 francs six sols pour le montant de trois tableaux achetés à Cavaillon

- à Brouzet fils 15 francs pour le montant de deux cadres qu’il a fait à deux tableaux.

- payé à Figuière maçon la somme de 6 francs dix sols pour avoir muré en partie la fenêtre du fond du cœur.

- Payé à l’Empereur tailleur d’habits la somme de 40 francs 8 sols pour le montant de la façon des robes noires et bonnet qu’il a fait pour les clers de la paroisse.

1805

frimaire an 13. Payé à Roustan fils barbouilleur pour avoir peint le banc des marguilliers, la bierre, les consoles du maître-autel, 62,14 F

- au sieur Guenon la somme de 30 francs pour fourniture ou la façon de la garniture de la chaire à prêcher d’un maroquin rouge ou pour avoir garnit le dessus du banc des marguilliers d’un drap bleu.

- Payé à Blanc, chaudronnier, 2 francs pour le montant de l’écusson en fer blanc qu’il a placé au banc des marguilliers.

- Mention d’un encensoir acheté 189 francs

- payé à Gros voiturier six francs pour voiture de 12 pièces tapisseries acheptées à Arles.

- 14 floréal an 13 ; payé au sieur Blanc ferblantier la somme de 18 francs pour le montant de 30 hermines fer blanc pour l’église.

- 20 floréal an 13. 220 francs pour le montant d’achapt et frais de la boiserie devant servir pour le chœur de la paroisse, acheptée à Arles du Sieur Milliet.

- Payé à Blanchin menuisier 12 francs pour le devis estimatif qu’il a fait pour le boiseage du chœur de l’église.

- 10 prairial an 13 : à Blanchin menuisier pour l’esculture des rubans, compris le bois que ledit Blanchin a fourny, le tout ayant été fait au couronnement du banc des marguilliers.

- Thermidor an 13. Aux sieurs Antoine Aygue et Négret menuisier de Tarascon la somme de 525 francs à compte d’ouvrages de la boiserie du chœur.

- 18 thermidor an 13. Payé à Bontoux et autres portefaix de la vierge de Grâce de la paroisse à l’église Saint-Paul.

- Payé à Madame st Agnès ursuline pour le montant d’un voile qu’il a été achepté au district ayant appartenu aux cy-devant Pénitents gris et le ruban en or.

1806

- frimaire an 14 ; Aux sieurs Antoine Aygue et Négret 592 francs pour solde de leurs travaux.

- Payé à Michel Bourellier la somme de 15 francs pour avoir doublé une partie de la tapisserie servant de portière à la grande porte d’entrée.

- 12 mars 1806 : 120 francs remis au sieur Ferat scieur de long la somme de 120 francs pour l’achapt qu’il a fait à Arles de 12 consoles de stalles, 6 dossiers, 6 frises et 6 miséricordes en bois de noyer pour la boiserie du chœur qu’il a acheptées par ordre de Messieurs les marguilliers du sieur Meyer d’Arles. Le bois est acheminé par bateau.

- 4 juin 1806, à Charles Blanc, chaudronnier, la somme de 42 francs pour le montant de deux panneaux fer blanc qu’il a fait pour servir aux processions.

- 21 janvier 1807. payé au sieur Cavaillé facteur d’orgues et autres ouvriers la somme de 3 641 francs pour la réparation de l’orgue. Il est fait mention de bienfaiteurs pour cette opération.

- 8 juin 1807 ; paiement de 48 francs à Cavaillé pour l’entretien de l’orgue

- 17 juillet 1807 ; 78 livres à Brouzet fils pour le quadre du tableau de saint François et 6 livres pour l’encastrer. Peu de temps après quatre bouquets pour la chapelle de saint François

- juin 1808, payé à un marchand de Lyon en foire la somme de 12 francs pour l’achat du bassin qui sert pour faire la quête.

- 15 juillet 1809, paiement à M. Cavaillé

- 24 avril 1810. payé à Duffour dit Orléans la somme de quatre francs pour avoir aidé pendant quatre jours à arranger le monument du Jeudi Saint.

- 3 août 1810. Paiement à Cavaillé

- 3 août 1811 ; toujours Cavaillé, écrit Cavallié

- 25 avril 1813, idem

- octobre 1814, idem; idem en 1815, toujours pour l’entretien.

- 6 octobre 1816, Payé à Monsieur Antoine, marchand de cette ville la somme de 24,50 francs pour le montant de son compte de sept cannes serge noir qui ont servi au catafalque jour anniversaire de la mort de Louis XVI.

- 12 octobre 1816. Payé au sieur Lempereur tailleur d'habit de cette ville la somme de 28 francs pour façon de quatre soutannes pour les enfants de choeur et fourniture de 20 pans Rouen pour la

garniture.

- septembre 1816 ; paiement à Giraud facteur d'orgues pour réparation

- 19 octobre 1816. payé au sieur Blanc ferblantier la somme de 9 francs pour six écussons de saint Paul qu'il a fait.

- 4 juin 1818. Payé à Mr Dolbeau, voyageur des manufactures des toiles peintes de Lyon la somme de 244 francs pour prix de la grande bannière de saint Paul.

- 4 juin 1819. Payé à M. Mariotti, marbrier d'Avignon, pour avoir la somme de 10 francs pour avoir racommodé et coté le marbre du maître-autel.

- 13 juin 1822. Payé au sieur Vignaud peintre la somme de 36 francs pour avoir peint le médaillon de saint Paul au fronton du banc des marguillers.

- 20 juin 1822. Au sieur Ferranti la somme de 45 francs pour la peinture et dorure du banc des marguillers.

- 17 mai 1823. Payé au sieur Ferranti, peintre doreur la somme de 86 francs pour avoir peint et décoré la chapelle Saint Louis.

- 12 juin 1823, payé au sieur Ferranti peintre doreur la somme de 12 francs pour avoir peint et doré les quatre panaux qui servent à accompagner le saint sacrement.

- 9 octobre 1823. Payé à Monsieur Bimar neveu & C de cette ville la somme de 664 francs qu'ils se sont chargés de faire parvenir à Monsieur Saulnier, orfèvre en argenterie de Lyon pour prix de l'ostensoir qu'ils ont envoyé à l'église Saint-Paul.

transcriptions Josiane Pagnon

pour l'Inventaire général

2013