Dossier d’œuvre architecture IA09004166 | Réalisé par
  • dossier ponctuel
cathédrale Saint-Lizier actuellement église paroissiale
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ariège - Saint-Lizier
  • Commune Saint-Lizier
  • Cadastre 2015 B1 209
  • Dénominations
    cathédrale
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    cloître

Saint-Lizier, siège de l'ancien évêché du Couserans, conserve deux cathédrales, toutes deux romano-gothiques. La première construite sur le rempart antique, Notre-Dame de la Sède ("du siège"), l'autre, devenue église paroissiale est située à l'intérieur du rempart médiéval.

Au 6e siècle, l'évêque Théodore délégua une partie du chapitre cathédral dans l'église du faubourg en l'honneur de saint Valier, mais à partir de 1657, Mgr Bernard Coignet de Marmiesse réunit les deux fractions du chapitre à Notre-Dame de la sède.

La cathédrale Saint-Lizier possédait une salle capitulaire et un cloître. Son plan particulier présente une nef unique désaxée, un large transept et un choeur avec une travée et une abside semi-circulaire à l'intérieur, pentagonale à l'extérieur. Celle-ci est cantonnée de deux absidioles profondes aux murs épais. Le plan montre les différentes étapes de construction de la cathédrale Saint-Lizier. La partie la plus ancienne est le mur septentrional de la nef (charpentée à l'origine) dont les fenêtres romanes sont visibles depuis la galerie sud du cloître. A partir du 11e siècle cet édifice fut agrandi vers l'est par un transept et un chevet à trois absides. Ces travaux sont terminés en 1117 date de la Consécration par Raymond de Durban (évêque de Barbastro et de Roda), sous l'épiscopat de Jourdain 1er.

Dans le dernier quart du 13e siècle et au tout début du 14e siècle Auger de Montfaucon fait voûter le choeur et l'abside, fait élargir le transept et construire le clocher de style toulousain.

Aux 14e et 15e siècles la nef est couverte de voûtes sur croisées d'ogives.

Sur le cloître roman, où se remarquent des irrégularités liées à l'élargissement du transept, des galeries sont construites, au cours du 16e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 11e siècle
    • Principale : 12e siècle
    • Principale : limite 13e siècle 14e siècle
    • Principale : 15e siècle
    • Principale : 17e siècle
  • Dates
    • 1117, daté par travaux historiques

Eglise à nef unique dont le plan est en croix latine.

Le chevet se compose d'une abside à sept pans dont le revêtement extérieur remploi des blocs d'un monument antique (pilastre cannelé, frise à feuilles de chêne et enroulements). La partie supérieure, construite en petits moellons de pierre, trahit une surélévation de l'abside dont le couronnement est orné de modillons sculptés. De part et d'autre, les absidioles, élevées dans un matériau moins soigné, sont couvertes d'un toit de tuiles. Elles sont très profondes et leurs murs sont d'une épaisseur certaine, signalant, comme le souligne M. Durliat, les précautions prises pour que leur voûtement soit effectif.

Le large transept a visiblement fait l'objet d'un agrandissement au cours du 13e ou du 14e siècle, lorsque qu'après avoir été élargi, il fut surélevé et couvert d'une voûte. La rose qui ajourait le pignon nord date de cette époque.

La nef, longue de trois travées, est couverte de voûtes sur croisées d'ogives montées sur des colonnettes prismatiques. Sur le mur sud Stym-Popper remarque que "deux séries de fenêtres qui ont été murées lors de la création des voûtes. Les plus anciennes, hautes, très étroites et à arête vive, sont couronnées d'un petit linteau taillé en forme de croissant. Les autres, considérablement plus larges, se terminent par un linteau évidé en plein cintre et leur pourtour est chanfreiné".

Le cloître, de plan rectangulaire compte des galeries couvertes en charpente. Au-dessus d'un mur-bahut, des colonnes supportent des chapiteaux simples ou doubles portant décor.

  • Murs
    • pierre
    • brique
  • Toits
    tuile
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte en berceau
    • voûte en berceau brisé
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Techniques
    • peinture
    • sculpture

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Decottignies (Sylvie), Les peintures monumentales du XIe au XVIIIe siècle, Ariège, Toulouse, Accord éd.2004, 96 p. ; Durliat (Marcel), Allègre (Victor), Pyrénées romanes, coll. Zodiaque, La pierre qui vire, 1969, 377 p. ; Entre Adriatique et Atlantique :
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO Arrêté
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0547994 ; 6213146
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 43.0015225838346, 1.13727504632191
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Saint-Lizier
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    classé MH, 1886/07/12
  • Précisions sur la protection

    Cathédrale (ancienne) et cloître : classement par arrêté du 12 juillet 1886£

  • Référence MH

utilisation cultuelle

Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
(c) Inventaire général Région Occitanie
Articulation des dossiers