Dossier non géolocalisé
La croix badine est la croix la plus typique des croix fabriquées en Roussillon. Réalisée en or avec des grenats, elle est documentée depuis le 18e s. Le terme de badine désignait un objet mu d’un léger tremblement, effet de mouvement que la charnière donne à ce type de croix.
Cette croix correspond au modèle le plus connu pour le 18e siècle et le début du 19e s.
Elle a été achetée à Lyon en novembre 2021 par son propriétaire actuel..
Pendentif en or formé de deux éléments. La croix proprement dite et le nœud auquel la croix est accrochée par deux chainettes à maille jaseron.
Le noeud en forme de papillon compte 11 grenats. 10 sont ronds et sertis dans des chatons placés sur une tige plate courbée. Le dernier, plus important, est ovale, serti à l'aide de griffes devant la bélière qui permet d'accorcher le bijou. La répartition des grenats ronds est symétrique de part et d'autre du grenat ovale principal. 6 grenats en partie haute répartis par groupes de 3 et 2 paires de grenats en partie basse.
La croix badine proprement dite compte 5 grenats ovales en serti clos. La pierre au sommet de la croix est sertie dans un châton équipé d'une anse pour suspendre le bijou. La pierre opposée est fixée au bijou par une charnière qui lui permet d'être mobile. La croix ne possède pas les traditionnelles fleurs de lys entre les branches. La charnière est apparente.
la pierre la plus grosse mesure 1,1 cm sur 0,9 cm
Poinçon non identifié sur le noeud.
Petit manque à un grenat, égrisures, soudures en métal aux deux extrémités du noeud.
FONQUERNIE, Laurent. Grenat de Perpignan, le bijou sang et or. Editions du Trabucaire, 2018, 158 pages. ISBN : 978-2-84974-267-9
Grenat de Perpignan, bijoux du Roussillon, Laurent Fonquernie, 2006, ISSN 0767-368-X
