Casteil des origines au 13e siècle
Les traces d’occupation du territoire les plus anciennes sont relatives aux premières industries métallurgiques, comme l’atteste la découverte au 20e siècle de scories de fer non loin du Col de Jou. De plus, des vestiges de petits ferriers ont été mis au jour à environ 2000 m d’altitude, en rive gauche du Cady /Cadí (lieu-dit la Pinesota) et au sud du Roc du Cadí. Ces ateliers métallurgiques révèlent des traces de scories coulées, issues de la réduction du minerai. L’absence de mobilier en ces lieux ne permet pas de dater l’activité. Malgré tout, les traces retrouvées ne semblent pas se rapporter à une période d’occupation antique [KOTARBA, CASTELLVI, 2007, p.292-293].
Le village de Casteil est mentionné pour la première fois en 885, sous la dénomination « Castrum Verneto », puis au 12e siècle (« Castellum »). Il apparaît également en 1358, avec la forme « Castell » [BASSEDA, Revue Terra Nostra, 1990, p.371]. Le terme « Castellum » renvoi à la notion de poste fortifié d’un « castrum romain », comme ce fut le cas à Casteil. Selon l’érudit Pierre Ponsich, il existait en effet une tour fortifiée dès le Moyen Âge, transformée par la suite en château fort. Cet édifice, appelé « Castrum Verneto » en 878 [BASSEDA, Revue Terra Nostra, 1990, p. 371] et « Castrum Sancti Martini » en 966 [ALART, 1856, p.82], domine alors la « villa » de Vernet, qui se rattache à l’actuel lieu de Casteil. Selon Lluís Basseda, la forteresse se trouvait à proximité d’une chapelle dédiée à saint Martin, indiquée dans les documents historiques dès 997 [BASSEDA, Revue Terra Nostra, 1990, p.669]. L’édifice fortifié est également situé à l’emplacement de la première église paroissiale de Saint-Martin-le-Vieux, utilisée par les habitants du « castrum ». En effet, les premières habitations de Casteil se sont développées dans un premier temps au pied du château. A partir du 11e siècle, le château est transféré au lieu-dit Els Banys de Vernet, devenu le nouveau village de Vernet-les-Bains [BASSEDA, Revue Terra Nostra, 1990, p.p. 372 et 669].
Le village de Casteil est resté rattaché à celui de Vernet jusqu’au 18e siècle, formant ainsi une unique communauté villageoise. Celle-ci est par ailleurs dépendante du pouvoir religieux de l’abbaye de Saint-Martin du Canigou, dont la fondation par Guifred II (970 ? – 1050), comte de Cerdagne et du Conflent, est actée pour la première fois dans une charte du 14 juillet 1007 [Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, Numéro 12, Juillet 1981, p.49]. Selon la légende, le comte Guifred se serait fait moine à l’abbaye, afin de se repentir d’un crime commis sur la personne de son neveu du nom de Gentil, ce dernier ayant fui le combat contre les Maures. La principale raison est sans doute liée à l’injonction du pape Serge IV, lui demandant d’élever « un monastère dans la montagne sur le lieu d’une petite église déjà existante » [RIBAS, 1993, p. 86]. Un certain nombre de biens terriens vont pour cela être donnés par le comte et sa femme, la comtesse Guisla, en faveur de « la maison de Saint Martin située sur le versant du Canigou (ad domum Sancti Martini qua est in latere Canigonis sita) ». C’est le cas d’alleus localisés à Vernet, à Llupia et à Millas en Roussillon [Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, Numéro 12, Juillet 1981, p.49].
Le développement de l’abbaye est lié à l’existence d’un premier lieu de culte, qui semble correspondre à la chapelle évoquée plus haut. Jusqu’en 1007, de nombreux dons vont être faits à cet édifice (998, 999, 1000, 1005), qui n’a pas encore la vocation de monastère [Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, Numéro 3, Juin 1972, p.108]. Un acte de consécration faite par l’évêque d’Elne et daté du 10 Novembre 1009, mentionne la construction d’une première église à Saint-Martin du Canigou. L’entreprise est portée par Guifred II, qui charge alors un moine du nom de Sclua, de prendre les fonctions d’architecte [Marca Hispanica, col. 886]. Par ailleurs, l’acte vient confirmer les possessions de l’abbaye déjà acquises ainsi que les nouvelles, dont des mas, vignes et terres d’Enveig (Cerdagne), ainsi que les alleus/domaines de Fuilla, Rigarda, Tarerach, Vinça, Molitg et Ille [RAMOS I MARTÍNEZ, PUIGFERRAT I OLIVA, LÓPEZ I GUTIÉRREZ, 1995, p. 329].
La deuxième consécration, correspondant à la seconde église, aurait quant à elle été faite en 1014 [A.D.P.O., Inventaire de 1787, liasse 6, n°IV] ou en 1026 selon le Chronicon breve monasterii Canigonensis [Miscellanea lib. XI, p.309]. À cette époque, le monastère est sous le double patronage de saint Martin et de saint Gaudérique, comme l’atteste la donation entre 1012 et 1013 d’une vigne et d’une métairie situées dans la vallée de Mosset à « St Martin et (vel) à St Gaudérique » [A.D.P.O., Inventaire de 1787, liasse 6, n°IV]. En effet, les reliques de ce dernier saint ont été apportées au début du 11e siècle dans le monastère (1014), depuis la région de Toulouse [Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, Numéro 12, Juillet 1981, p.50]. Saint patron des laboureurs, il est invoqué le 16 octobre pour obtenir la pluie. Les nombreuses crues ou « aiguat » qui surviennent régulièrement en automne semblent par ailleurs coïncider avec la « Fête Majeure » du saint, dont les grandes pluies de Villefranche-de-Conflent et de Prades survenues en 1015 [OLIVE, 2002, p.399]. Jusqu'à la sécularisation de l'abbaye, de nombreuses processions pour vénérer saint Gaudérique ont eu lieu.
En Juillet 1035, soit un an avant de se retirer en tant que moine au monastère de Saint-Martin du Canigou, le comte Guifred donne divers lieux, situés en Cerdagne, Conflent et dans la vallée de Ribas. Il s’agit d’Odelló, Obac, Èguet, Solà, Torba, Pla et Targasona pour la Cerdagne, de Marquixanes, du lieu-dit Mas Avellanet et de Llonat sur la commune de Los Masos et d’Eus pour le Conflent, ainsi que de Cucuciago et Pardines (vallée de Ribas). Aussi, le testament de la comtesse Guisla daté de 1020, fait mention d’un alleu situé en Conflent et lui venant de son mari [ALART, 1876, p.12].
La puissance de Saint-Martin du Canigou atteint son apogée à la fin du siècle, avec des dons affluent de particuliers et du comte de Cerdagne lui-même. C’est ainsi que par disposition testamentaire de 1095, le comte Guillaume-Raymond lègue à l’abbaye le village d’En et quatre juments [Marca Hispanica, ap. n° 331]. Le rayonnement se consolide dans le premier quart du 12e siècle, notamment sous l’abbatiat de Pierre II ou Père Sunyer. Le dernier comte de Cerdagne, Bernard-Guillaume, fit don le 12 février 1114 de tous les droits seigneuriaux qu’il détenait sur Marquixanes [RAMOS I MARTÍNEZ, PUIGFERRAT I OLIVA, LÓPEZ I GUTIÉRREZ, 1995, p. 329]. Malgré cela, il décide la même année de donner le monastère à l’abbaye de La Grasse dans l’Aude, comme l’indique la charte de donation, transcrite au 12e siècle dans le manuscrit n°36 de La Grasse, conservé à la bibliothèque municipale de Nîmes. Cette charte évoque le caractère dissipé des moines, qui « ont aussi négligé tous les biens de la même maison intérieurs et extérieures et (qui) se sont mal conduits en n’observant aucune règle ». Or, il semblerait que cette décision relève davantage de la mise en place d’une véritable politique comtale, puisque plusieurs lieux de culte du territoire vont être soumis au monastère audois (ex. Saint-André de Sorède – 1109 ; Sant Père de Galligans à Gérone – 1117 ; Sant Feliu de Guixols – 1118) [Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, Numéro 12, Juillet 1981, p.p. 57 et 58]. En effet, tout comme l'abbaye Saint-André-de-Sorède, il a plutôt été question de sauver le monastère de Saint-Martin-du-Canigou de sa destruction matérielle [Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, Numéro 12, Juillet 1981, p. 59].
Tout au long du 12e siècle, Des tensions vont rapidement éclater entre les abbayes de Saint-Martin du Canigou et la Grasse, en raison de la mainmise du monastère audois. En effet, les abbés de Saint-Martin ont été choisis parmi ceux de la Grasse, dont Raymond Ier Valls (1114-1125-, Pierre III (1124-1152 et Berenguer Ier (1152-1159). Le choix est contesté par l’abbaye du Canigou, qui réclame la possibilité de choisir par elle-même son abbé, comme cela avait pu être acté dans un privilège du pape Serge IV. Cette demande n’a toutefois pas été acceptée par Rome, puisque le pape Alexandre III a ordonné aux évêques d’Elne et de Narbonne de faire exécuter une sentence d’interdit contre l’abbaye [Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, Numéro 12, Juillet 1981, p.p. 59 et 60]. Face à la résistance des moines du Canigou, ceux de la Grasse prennent d’assaut le monastère en faisant régner la violence, tout en pillant les biens et détruisant le bâti. En retour, Alphonse, roi d’Aragon et successeur du comte Ramon-Berenguer, s'est chargé d’envoyer une lettre au pape, afin d’exposer les violences faites aux moines et demander sa protection. Une bulle papale datée de 1163 répond favorablement à l’abbaye du Canigou et vient confirmer l’ensemble des possessions que les monastères détiennent, y compris celle de Casteil. C'est donc grâce à cette bulle qu'il est actuellement possible de connaître les biens possédés par l’abbaye dans une grande partie du Conflent, Roussillon et Cerdagne [Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, Numéro 12, Juillet 1981, p.61].
L’indépendance de l’abbaye de Saint-Martin du Canigou est actée dans une nouvelle bulle de Mai 1172 ou 1173, suite au voyage à Rome de l’abbé Pierre IV. Ce dernier fut par ailleurs nommé abbé du Canigou en 1203, en remplacement de l’abbé Arnald. L’abbaye devient alors prospère sous son administration, comme en témoigne les nombreux achats de propriétés effectués par Pierre IV jusqu’à sa mort en 1212. Des industries locales vont en effet être achetées par l’abbé, comme c’est le cas d’un moulin à foulon en 1186 à un dénommé Pierre Mir [Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, Numéro 12, Juillet 1981, p.63].
Casteil du 14e siècle au 19e siècle
Les données concernant la démographie de Casteil sont connues des sources historiques depuis le 14e siècle, grâce à l’étude des fogatges. En effet, les seigneurs séculiers et ecclésiastiques percevaient à l’époque médiévale plusieurs taxes, dont le fogatge, un impôt sur le revenu foncier de chaque localité. Jusqu’au 18e siècle, les feux de Casteil (cellules familiales), sont souvent comptabilisés avec ceux de Vernet, en raison de leur rattachement commun avec l’abbaye de Saint-Martin du Canigou. De plus, leur nombre reste toujours inférieur avec une faible densité bâtie. Ainsi, les deux localités comptent 74 feux en 1358, tandis que Casteil possède seulement 10 feux entre 1365 et 1370, contre 61 feux pour Vernet [BATLLE, GUAL, Numéro 11, 1973, p.p. 14 et 16]. Tout au long du siècle, la population ne va cesser de diminuer, jusqu’à atteindre un point critique dans le premier quart du 15e siècle en raison de l'épidémie de peste noire (1378 : 3 feux à Casteil / 20 feux à Vernet ; 1424 : 7 feux sur les deux villages) [BATLLE, GUAL, Numéro 11, 1973, p.p. 19-20 et 24].
Les conflits entretenus entre le royaume de Majorque et la couronne Aragonaise, ont également contribué à cette baisse démographique. En 1440 après l’invasion de l’infant de Majorque, les hommes de Casteil passent de 10 à 2 [BATLLE, GUAL, Numéro 11, 1973, p.25]. Outre les difficultés économiques engendrées par ce contexte, un important tremblement de terre survenu dans la région en 1428, n’a pas épargné ce secteur du Conflent. L’épicentre a été identifié en amont de la faille géologique suivant le cours de la Têt, jusqu’en Cerdagne [RIBAS, 1993, p. 89]. À l’abbaye, la voûte de l’église abbatiale s’effondre. Aussi, le village de Casteil est reconstruit à son emplacement actuel, à proximité d’un oratoire édifié peu de temps après cette catastrophe et agrandi au 17e siècle. Avec le départ des moines de l’abbaye en 1786, l’oratoire devient la nouvelle église paroissiale et celle du château prend alors le nom de Sant-Martí lo vell (Saint-Martin-le-Vieux) [BASSEDA, Revue Terra Nostra, 1990, p.372].
Tout au long du 19e siècle, le paysage singulier du Canigou et les ruines de l’abbaye, vont constituer des sources d’inspiration pour de nombreux érudits et artistes-voyageurs de l’époque romantique. Parmi les recueils illustrés de lithographies, le second volume des « Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France » consacré au Languedoc et paru en 1835, comporte des lithographies de l'abbaye en état de ruine.
Casteil du 20e siècle à nos jours
L’abbaye de Saint-Martin du Canigou a été restaurée de 1902 à 1932, grâce à l’impulsion de Monseigneur (Mgr) Jules de Carsalade du Pont (1847-1932). Il fut pour cela inspiré du poète catalan Jacint Verdaguer i Santaló (1845-1902), importante figure de la Renaixença catalane et auteur du poème « Canigó », paru le 10 décembre 1885. La rencontre des deux personnalités le 4 août 1895 dans une librairie barcelonnaise, s’est en effet révélée très intéressante, comme put l’écrire l’Abbé de Carsalade peu de temps après leurs échanges ; « Tandis que Mossen Jacinto Verdaguer me contait comment il avait été amené à écrire son poème du Canigou et qu’il me décrivait la montagne merveilleuse, les ruines de l’abbaye et de l’église, la tour gigantesque du clocher encore debout, un attrait mystérieux et indéfinissable m’enlaçait irrésistiblement à la poétique montagne et à se mélancoliques ruines. Quand nous nous séparâmes, nous étions frères pour toujours. Nos âmes avaient communié au même idéal, aux mêmes sentiments » [DE CHABANNES, 1975, p.18]. Le poème évoque par ailleurs dans son ouvrage la légende de Guifred, dont le meurtre de son neveu, fils de son propre frère du nom de Bernard Taillefer [Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa. Numéro 3, Juin 1972, p.104].
L’ensemble des ruines et environ 3 hectares de terre autour, ont été rachetés le 12 juillet 1902 par Mgr de Carsalade du Pont, afin de mener à bien la restauration de l’abbaye. De nombreux dons sont alors portés par la population locale, notamment lors de la cérémonie de prise de possession organisée le 11 novembre 1902 [RIBAS, 1993, p. 87]. Cet évènement fut l’occasion de rassembler les religieux, pèlerins et tous ceux souhaitant voir revivre ce lieu emblématique pour les Catalans. Après la mort de Mgr de Carsalade en 1932, une seconde campagne de restauration a été menée par Père Bernard de Chabannes, jusque dans les années 1970.
Outre ces différentes phases de restauration du bâti, le 20e siècle est marqué par un fort développement de l’arboriculture fruitière sur le territoire de Casteil. Les prés-vergers participent grandement à l’économie de subsistance dès la fin des années 1930, dont le prix à l’hectare peut être estimé à 50 000 francs. Le pommier produit en moyenne une récolte de 150 kgs de fruits tous les deux ans. La récolte à l’hectare généralement planté de 80 à 100 pommiers, peut être évaluée à une moyenne de 5 000 kgs par an, correspondant à un revenu de 10 000 francs [A.D. 66 : 1933W363]. La grande crue de 1940 dite « Aiguat » survenue dans les Pyrénées-Orientales, a toutefois fragilisé cette économie locale, dont la mise hors d’eau des ruisseaux a conduit à de nombreuses pertes de récoltes. C'est le cas de la plantation de poiriers Louise-Bonne (propriété de M. Joseph Case) autrefois localisée en aval du village, dont les trois quarts ont été détruits [SOUTADÉ, 1993, p. 127]. De plus, plusieurs maisons et bâtiments liés à l’activité du thermalisme de la vallée ont été emportées par le Cady. La commune voisine de Vernet a fortement été touchée, avec la perte de plusieurs hôtels, résidences et chalets des thermes. A Casteil, il est probable que le château primitif ait été emporté par les eaux du Cady, comme l'indiquent les témoignages recueillis auprès des habitations dans la seconde moitié du 20e siècle [RIBAS, 1993, p. 93].
Malgré cet épisode de catastrophe naturelle, de nouvelles habitations vont être construites à Casteil, à la périphérie et en entrée de village entre les années 1940 et 1960. Avec le développement des activités touristiques en lien avec l’ouverture au public de l’abbaye de Saint-Martin du Canigou au début des années 1990, la plupart de ces bâtiments ont été investis pour l’hébergement et la restauration des visiteurs/randonneurs. Certains d'entre eux gardent actuellement cette fonction, à l’exception des hôtels-restaurants « Le Relais Saint Martin » (en vente) et « Le Catalan ».
La fin du siècle connaît donc une forte croissance démographique, liée au rayonnement touristique du monastère. Ainsi, la population de Casteil passe de 52 habitants en 1982 à 102 en 1990 et 130 en 1999. Par ailleurs, les logements vacants qui étaient jusqu’à présents en assez grand nombre, sont occupés à la fin du siècle (24 en 1982 contre 6 en 1990) et des chalets à vocation d’hébergement de loisirs sont implantés [MESTRES, Joëlle. Documentation privée]. De plus, les cultures vivrières de Casteil vont connaître leur âge d’or durant la seconde moitié du 20e siècle. La superficie agricole estimée à 66 hectares (ha) et répartie en 12 exploitations, se compose de 11 ha d’arbres fruitiers réparties comme suit : 9 ha de pommiers, 1 ha d’abricotiers et 1 ha de poiriers. De plus, environ 52 ha sont dédiés aux pâtures et fourrages ainsi que 2 ha pour les vignes [PÀGES, PUBILL, 1996, p.147].
Actuellement, la population de Casteil est stabilisée autour de 140 habitants (139 au 1er janvier 2021) [Insee, Populations légales en vigueur à compter du 1er janvier 2021, p.6 [en ligne]].
Dit le baron Taylor.