Dossier d’œuvre architecture IA65008018 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
station thermale de Barèges
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - Luz-Saint-Sauveur
  • Commune Barèges

Périodes anciennes

L'effet bénéfique des eaux de Barèges étaient sans doute connu localement depuis longtemps et les premières mentions remontent au 14e siècle. La légende rapporte qu'un berger aurait remarqué que ses brebis malades se soignaient en se trempant dans les eaux du marais. Tournier-Lasserve (op. citée p. 13) indique un testament daté de 1396 mentionnant une chapelle Sainte-Marie-Madeleine du Bain, ce qui entérine son existence à cette date, couplé à une chapelle.

Ballard (1834 p. 13) évoque des installations sommaires au mileu du 16e siècle : un bassin où surgissent les sources, protégé sous un hangar et deux cabanes pour abriter les baigneurs. L'ensemble est reconstruit après un incendie en 1568. Le bain, appelé ""labatsare"" est protégé par une digue et complété par une taverne : le propriétaire doit entretenir l'ensemble et a le monopole pour la vente de vivres à des prix fixés par la Vallée. Par le biais des notaires de Luz, des notables investissent dans des cabanes en chaume vouées à la location.

Le nom des bains de La Batsus, petite vallée où ils se trouvent, est longtemps celui qui est utilisé comme par Guillaume Mauran qui écrit en 1614 « le bain d'eau chaude et salutaire à plusieurs maux, ... est en Labatsus de Barege ». Ce terme est remplacé par les expressions « en Barèges », « bains de Barèges » puis « Barèges ». C’est par ce glissement que le bourg s’octroie le nom de l’ensemble de la vallée. 

Le XVIIe siècle, la fréquentation de la cour

La station s'organise dans la première moitié du 17e siècle : les sources appartiennent depuis 1619 aux communes de la vallée, deux piscines voûtées sont construites en 1630 et une chapellenie est fondée à Sainte-Madeleine de Barèges le 28 novembre 1642 par Jehan de la Brisse, conseiller du roi et trésorier général de France en la généralité de Montauban. Cette fondation faisait suite aux cures répétées de ce haut personnage, dirigé à Barèges par les médecins de Montpellier et qui en avait constaté l’affluence entre Pâques et la Toussaint (Molinéry, 1917, p. 112). Des personnages de qualité commencent à venir fréquenter la station, de recrutement régional, telle Anne de Lavedan en 1612, épouse du juge-mage de Bigorre, ou national tels les ducs d'Epernon et de la Rochefouquault.

C'est sans doute le récit de ces cures à la Cour qui pousse Mme de Maintenon à y emmener le duc du Maine en 1675 accompagné de Fagon, médecin de Louis XIV, qui se plonge sur place dans les études botaniques. Au moment de ce célèbre voyage, les eaux de Barèges ont déjà été analysées depuis 5 ans. En effet, le 11 janvier 1670, Colbert demandait à Riquet de puiser six bouteilles d’eau de Balaruc et de Barèges pour les envoyer à M. Carcavi, membre de l’Académie des Sciences et les eaux étaient analysées, sommairement, par Samuel Cottereau du Clos.

Malgré l’inconfort des lieux, la cure du duc du Maine a semblé efficace car il revient à Barèges en 1677 et 1681. Pour améliorer l'endroit en prévision de la venue du prince, Colbert écrit en 1679 à l'ingénieur La Feuille "qu'il est nécessaire de faire quelques ouvrages aux bains et aux fontaines pour les rendre plus propres et plus commodes". Il lui demande de repérer les maisons les plus belles et les plus commodes et de ne pas hésiter à des aménagements pour en améliorer le confort. Malgré l’absence du duc à Barèges en 1679, Colbert prévoit 4 000 livres pour la construction d’un nouveau bain. Il demande également à l’intendant Ris d’organiser la visite du prévôt pour assurer la sécurité de Barèges et rendre le site plus attractif. L'endroit compterait alors seulement une douzaine de maison. Il ordonne encore en août 1680 à l'intendant de Ris et à La Feuille, de réaliser un nouveau bain pour les gens de qualités, avec des dépendances, ainsi qu'une digue pour protéger l'ensemble.

Louvois, ministre de la Guerre, y est envoyé la même année par le médecin Fagon pour soigner une fracture à la jambe (Gorsse, 1941). Mécontent de séjourner dans ce « lieu affreux » où « le bain ressemble plus à un caveau à serrer le bois qu’à autre chose », il prend néanmoins la mesure du potentiel du site. Louvois fait dresser un « Mémoire de ce qui serait à faire à Barèges » où il indique la nécessité de construire un hôpital militaire ainsi qu’une digue pour se protéger du Bastan. Pendant son court séjour, observant le faible débit des sources, problème chronique de la station, il fait effectuer des réparations au réservoir ce qui permet la découverte d’une nouvelle petite source. En 1687, c’est à nouveau informé de problème de débit des eaux qu’il fait envoyer à Barèges M. de Jongleur, premier fontainier du roi à Versailles qui doit collaborer avec M. de Martin, commissaire du roi en la marbrerie de Campan.

En 1687, il est un temps envisagé que Louis XIV lui-même se rendre à Barèges pour soigner sa fistule (finalement opérée) mais le projet est rapidement abandonné. La venue probable du Roi avait conduit, en août 1687, à dresser le plan des bains réalisés pour l'accueillir.

Un médecin, Étienne Dumont avait été nommé intendant des eaux minérales de Barèges par Fagon mais il était également en charge des eaux de Bagnères où il résidait. Il déplorait ne pas avoir d’indemnités pour se rendre à Barèges et demandait qu’un médecin soit nommé sur place pour prendre en charge les soldats blessés.

Le XVIIIe siècle et la fondation de l'hôpital militaire

La prise en compte des eaux pour le traitement des blessures de guerre est due au sénéchal baron de Barbazan qui signale en 1702 la nécessité d'entretenir ces bains miraculeux pour les militaires. L'attention royale dont le village a été l’objet a permis quelques travaux sur les sources et la construction de la digue Louvois mais de Barbazan se plaint que les réparations ordonnées en 1694 ne soient toujours pas réalisées. Il déplore l’absence de médecin, chirurgien ou aumônier et rédige un mémoire sur les bains de Barèges. Il tient à souligner au Ministre de la Guerre qu’il serait « nécessaire d’entretenir et conserver ces bains qui sont miraculeux pour les officiers et soldats estropiés » et que cela serait d’un coût raisonnable.. C’est seulement en 1714 qu’un poste médical est créé sur place : l’intendant Legendre nomme alors le chirurgien Dasson, qui a servi dans les armées d’Italie, Directeur des Bains, avec un traitement de 300 livres. En 1730, le Directeur est un dénommé De Vigne, qui touche 450 livres de traitement mais réside à Paris et délègue la fonction.

L’amélioration de l'accès

L'accès, longtemps difficile par le col du Tourmalet est rendu possible par la route depuis Tarbes via Pierrefitte. On s'était acharné entre 1675 et 1701 à rendre carrossable la route reliant Bagnères-de-Bigorre à Barèges par le Tourmalet mais il faut y renoncer. Après 1730, la route par les gorges de Pierrefitte est édifiée au prix d'un exploit technologique important sous la conduite de l'ingénieur Polard. Cette section, percée dans la falaise, longeait le torrent de cette vallée encaissée, alternativement sur ses deux rives que reliait une série de sept ponts. Les travaux sont dirigés par l'intendant de la généralité d'Auch (de la Beaume puis d'Etigny) et supportés par la communauté des vallées. En 1744, l'ouverture de cette route mettait pour la première fois la montagne pyrénéenne à portée de tous les voyageurs. A la Révolution, les habitants de la vallée datent de cette réalisation le début de la fin de leurs privilèges ancestraux. Cette route entre Tarbes et Barèges via Lourdes a constitué l'axe central à partir duquel ont été édifiés des embranchements vers d'autres sites thermaux comme Luz et Saint-Sauveur en 1762 et Cauterets en 1769, autre morceau de bravoure du génie civil.

Cette route en bordure d'un torrent tumultueux devait sans cesse être réparés, tout comme les ponts, emportés lors d'inondation notamment en 1788, bloquant des curistes à Barèges et Saint-Sauveur. Ces routes carrossables étaient en effet plus dépendantes des dégâts divers que les sentiers muletiers ancestraux.

La poursuite de l'intervention royale

Un premier hôpital est édifié entre 1732 et 1734, rare réalisation thermale d'importance dans les Pyrénées à cette époque. En 1732, des mesures de l'administration royale sont prises pour la construction d'un corps de caserne pour loger les officiers et les soldats malades, pour l'alignement des maisons sur l’établissement des bains, ainsi que pour la conservation du bois et de la muraille en pierre sèche qui protègent la station (les voies publiques mais aussi les eaux chaudes) des torrents de boue qui dévalent du versant (ordonnance royale du 6 mai 1732). Ce serait la première trace dans les Pyrénées d’une intervention de l’État pour la protection d’un site forestier dans la perspective de lutter contre les catastrophes naturelles. Celle sollicitude royale est justifiée par le caractère efficace attribué aux eaux de Barèges pour les blessures, notamment à destination des militaires.

En 1735, Chevillard, fontainier du roi, recueille les eaux et forme trois bains (Entrée, Fond et Polart) avec pour équipement associé six baignoires, deux douches et une baignoire. Les bains de la chapelle, sont construits à la suite : la source qui les alimente est recueillie en 1775 par Gensy, fontainier de Bayonne, et permet d’y adjoindre deux baignoires supplémentaires. L'ensemble reste assez rustique pendant tout le siècle. Mme de Langre décrit les bains en 1787 comme "de petits caveaux dans lesquels on a pratiqué des cercueils" avec un "petit cachot voûté qui ne reçoit d'air et de lumière que par la porte, des murailles noircies par le temps et la vapeur". Elle relate la violence des douches, "parfois on s'évanouit" dont l'eau est à plus de 40°.

Depuis les travaux des années 1730, il existait donc une caserne avec 24 lits à deux places, un bâtiment pour les officiers avec 9 lits individuels et une chapelle pouvant accueillir 150 personnes. L'afflux de blessés de la guerre de 1744 conduit les États de Bigorre à financer en 1755 la construction d'un pavillon neuf comprenant 6 chambres à un lit, une pièce de distillation et un magasin. L'hôpital militaire est alors constitué d'un regroupement de petites maisons mal bâties au développement anarchique.

Les Bordeu et le Journal de Barèges

Barèges accueille son premier médecin intendant des eaux en 1754, en la personne Antoine de Bordeu, médecin actif dans la station depuis 1730. Initié par Antoine puis poursuivi par ses deux fils, Théophile et François, le Journal de Barèges est rédigé entre 1749 et 1759. Il rassemble plus de mille observations cliniques sur les malades venus en cure à Barèges (mais aussi à Bagnères-de-Bigorre, Cauterets, Eaux-Bonnes et Eaux-Chaudes, Gan et Saint-Christau), qui témoignent de l'émergence d'une conception nouvelle de la médecine thermale. Ce manuscrit de 600 pages est une source d'informations précieuses sur l'histoire du thermalisme dans les Pyrénées. De plus, il apporta une solide publicité aux stations pyrénéennes et permit d'établir une liste d'indications et de contre-indications des différentes sources.

L'extraordinaire activité scientifique et mondaine de Théophile de Bordeu (1722-1776) a joué un rôle déterminant dans la promotion du thermalisme pyrénéen, notamment auprès des milieux de cour. Il avait d'ailleurs dirigé en 1748 la cure du duc et de la duchesse de Biron et bénéficiait à la cour du soutien de la comtesse du Barry mais eut aussi des détracteurs. En 1761, il est accusé d'avoir volé un malade, le marquis de Poudenas et est rayé du tableau des médecins de Paris où il ne retrouve ses droits qu'en 1764.

Les aménagements de la fin du 18e siècle.

En 1775, Gensy, fontainier à Bayonne avait effectué de nouveaux travaux autour des sources, mais c'est l’ingénieur Moisset qui réalise les travaux les plus conséquents à partir de 1777. Ses investigations permettent d’augmenter le débit des sources, question chronique à Barèges, en allant les chercher plus haut et en déblayant le terrain. Grâce à ces travaux, de premières piscines sont aménagées, encore relativement modestes au vu du nombre de malades et dévolues aux pauvres. Cet édifice, semi-enterré, était desservi par deux escaliers symétriques entre lesquels était implantée une salle des pansements. Une terrasse couvrait l’ensemble et permettait la déambulation des malades.

En 1795, Antoine François de Lomet rédige un Mémoire sur les sources et les établissements thermaux des Pyrénées suite à l'enquête qu'il a mené à la demande du Comité de Salut Public. Il centre son propos sur Barèges dont il juge les bains susceptibles d'une grande amélioration. Il estime la production d'eau à 4 621 pieds-cubes d'eau par 24 h qui alimentent 7 bains et 3 douches puis sont remployés dans deux piscines de 15 places chacune où se baignent les soldats et les indigents, ce qui permet de traiter 350 malades par jour. Les bâtiments des militaires ne contiennent que 60 lits, le surplus de militaires étant logé dans des maisons particulières, ce qui détruit l'unité de l'hôpital et "rend le service pénible, lent, inexact et s'oppose à toute espèce de police". Il prône de transformer les maisons contigües en hôpital continu en commençant à les relier entre elles et à en fermer les accès depuis la rue pour n'en conserver qu'un et permettre la police des hôpitaux.

La partie de la station à proximité des bains est alors la seule à être protégée des accidents naturels. Le bas-Barèges est chroniquement balayé par une lavange et coupé par un ravin. Le milieu est construit de baraques dressées au printemps et enlevées à l'automne pour laisser passer les énormes lavanges hivernales. Lomet incite à acquérir les maisons construites au-dessus des sources et qui leur nuisent, et celles dont l'emplacement se prête à une construction pérenne, à l'abri des aléas naturels. Ballard (op. citée), estime qu'en 1788, il y avait néanmoins 53 maisons, soit le double de 50 ans plus tôt, toutes implantées dans le haut du village.

Jusqu'à la Révolution, les bains appartiennent à la vallée en vertu de l'acte de 1619, mais sont améliorés à l'époque moderne par le pouvoir royal, via les intendants. Grâce à la réglementation qu'ils imposent, l'exploitation devient bénéficiaire et les relations entre autochtones et pouvoir central se tendent notamment sur le partage de l'eau avec les militaires.

Le premier XIXe siècle : la cohabitation s'organise laborieusement entre civils et militaires

Au début du XIXe siècle, la station compte une centaine d'édifices. Sur la plan du bourg en 1838, ont recense notamment 21 hôtels et 7 commerces de bouche. La mairie finançait aussi des postes spécifiques liés au service des bains, variable selon les années : un garde fontaine, entre 6 et 10 baigneurs, 5 ou 6 baigneuses, entre 14 et 18 porteurs, un directeur des bains ou un gardien de la buvette (AD 65 2 O 26, personnel, 1808-1840). En 1814 un baigneur supplémentaire attaché au bains des militaires reçoit une gratification car il a desservi le bains des pauvres, employés pour les militaires estropiés. Le salaire fixe des baigneurs et porteurs, en raison de leur travail au service des militaire, est remplacé par un droit payable par les étrangers non militaires, mais les mauvaises saisons des années 1814 et 1815, lors de la fin de l'Empire, rendent ce financement bancal et des gratifications exceptionnelles, entre 15 et 40 F, sont attribuées.

L'affluence ne se dément pas et les aménagements ponctuels ne suffisent plus. Le ministère de la Guerre consent à la démolition de la vieille chapelle (en 1817) et de la vieille caserne (en 1822), à condition que la Vallée paie pour le même nombre de lits en attendant la construction d'un nouvel hôpital militaire. La difficulté chronique est le manque d'eau. Indépendamment de leur piscine et des douches, les militaires n'ont accès aux baignoires de l'établissement thermal qu'une heure sur 24 et le service de santé militaire bataille pour en obtenir plus. Les militaires refusent la destruction de deux pavillons (des officiers et pavillon neuf) que la vallée voulait récupérer pour l'attribuer à l'espace public. La vallée fait alors construire une nouvelle chapelle sur la galerie à arcade des bains pour nuire à l'administration militaire, écrasant cette architecture légère et occultant l'air et la lumière aux pavillons en question. Les bains étaient pour leur part largement masqué par le pavillon militaire d'où leur caractère sombre et humide. L'établissement, quoique important est masqué par son environnement ce qui en rend les abords désagréables (Ballard, op. citée).

Le réaménagement des bains Polard autour de 1825 dans un "beau bâtiment neuf", "fort bien entendu et très convenable" s'il semble satisfaisant sur le moment par rapport à la situation antérieure, est vite obsolète. Dans un rapport au préfet du 19 août 1840, le médecin Pagès indique que souvent l'eau manque dans les cabines de bains et de douches, que la buvette est à sec quand les douches sont utilisées. Un établissement plus rationnel est vivement souhaité. L'enchevêtrement des bâtiments civils et militaires n'arrange rien tout comme les conflits sur l'usage de l'eau.

Le règlement de 1833

Le 14 mai 1833, un règlement promulgué par le préfet constate les droits de l’État et organise un partage de l'eau entre civils et militaires.

La boisson sur place est gratuite mais l'exportation payante. Le prix fixé pour le bain ou la douche comprend le tarif du baigneur qui fournit le chauffage du linge. Le fermier doit laisser baigner aux heures vacantes les malades peu aisés aux prix qu’ils peuvent payer. Les habitants de la Vallée se baignent gratuitement, tout comme les indigents qui ont une grande piscine construite pour eux.

La piscine militaire est consacrée exclusivement aux officiers et soldats hospitalisé qui en jouiront gratuitement comme par le passé. Les cabinets de douches réservés sont ouverts aux militaires le soir de midi à 4 h et dans la nuit de minuit à 4 h. En outre ces derniers peuvent se baigner gratuitement chaque jour dans toutes les baignoires de l’établissement pendant 2 h de 3 à 5 h du matin. En cas de vacances des douches, bains, piscines que la Vallée accorde aux militaires, le médecin inspecteur peut en disposer au profit de tout autre malade. Par contre si la piscine des pauvres n’est pas occupée, elle peut être cédée aux militaires de 4 à 5 h du matin et de 3 à 4 h du soir.

L'accord de 1849

Les deux pavillons militaires subsistants gênent l'exploitation de la source Gency et la Vallée veut récupérer ces édifices pour les remplacer par une piscine. Elle se propose en retour d'acheter l'hôtel Vergez pour le donner en dédommagement aux militaires. Une ordonnance royale du 11 novembre 1839 valide l'achat de l'hôtel, adjugé à la Vallée le 4 décembre 1840 pour 29 254 F. Mais les négociations patinent avec l'autorité militaire qui veut profiter de l'échange pour obtenir un titre officiel constatant son droit à l'eau. De nombreuses tractations ont lieu dans les années 1840 entre la commission syndicale de la Vallée, le Ministère de la Guerre, celui de l'Agriculture et du Commerce et l'autorité préfectorale. La question de l'échange des pavillons contre l'hôtel Vergez n'est finalement entériné que le 20 août 1849 par un décret du Président de la République.

Cette convention reconnaît à l’administration de la Guerre la jouissance :

-           De la piscine militaire alimentée par des eaux de vidange et de trop plein et par un filet vierge, provenant de la source Tambour. La convention prévoyait la vérification du débit et de la température du filet vierge de la piscine militaire mais les analyses furent trop sporadiques et donnèrent lieu à des contestations sur leurs résultats.

- Du 1/3 des douches présentes et à venir (midi à 4 h du soir, et minuit à 4 h).

-           2 h sur 24 (de 3 à 5 h du mat) de 16 bains existants et de ceux qui pourraient être aménagés ou suscité par la captation de nouvelles sources.

La convention prévoit la destruction de la chapelle construite sur la galerie à arcades en même temps que les bains.

Certains articles de la convention furent interprétés différemment par les partenaires : ce fut la cause d’un long conflit entre l’hôpital et les thermes. La convention prévoyait justement qu’une instruction plus précise la complèterait, rédigée par une commission mixte réunissant toutes les parties, pour prévenir justement ces difficultés mais ne fut jamais rédigée : ce fut la source de bien des dissentiments.

Toutes ces tractations ne permettent pas un progrès rapide des installations et Henri Taine décrit les lieux en 1855 dans la même veine que Mme de Langre 70 ans plus tôt : "L’établissement des bains est misérable ; les compartiments sont des caves sans air ni lumière ; il n’y a que seize cabinets, tous délabrés. Les malades sont obligés souvent de se baigner la nuit. Les trois piscines sont alimentées par l’eau qui vient de servir aux baignoires ; celle des pauvres reçoit l’eau qui sort des deux autres. Invention ingénieuse : l’administration part de ce fait que les pauvres sont malpropres, elle pose en principe que le semblable aime son semblable, et elle conclut qu’ils doivent user d’une eau trois fois salie. Ces piscines, basses, obscures, sont des espèces de prisons étouffantes et souterraines. Il faut avoir beaucoup de santé pour y guérir. "

Une station saisonnière

Barèges est au XIXe siècle une ville très saisonnière, bien plus que ses concurrentes pyrénéennes : elle se vide littéralement de ses habitants l'hiver, laissant sur place uniquement des gardiens. Ceux-ci, dotés de vivres et de bois de chauffage, peuvent également profiter des espaces thermaux pour se réchauffer. En 1818, les quatre surveillants laissés sur place sont répartis dans quatre lieux différents car quelques années auparavant, tous les gardiens logeaient au même endroit qui fut détruit par une avalanche causant la mort de cinq personnes.

Le village est ""remis à neuf"" chaque année en mai et les curistes viennent de juin à octobre. Les indigents n'ont pas accès à l'hospice, qui leur est pourtant dédié, entre le 15 juin et le 15 septembre car la structure fonctionne alors comme un hôtel, avec des tarifs élevés, pour répondre à l'affluence et au déficit de logements dans la station (Monographie communale, 1887). Les indigents n'ont accès aux lieux que du 15 mai au 15 juin et du 15 septembre au 15 octobre. Après cette date, les filles de la Sagesse qui gèrent l'hospice descendent passer l'hiver à Luz.

Du 15 novembre au 1er mai, le vicaire de Sers ne vient que les dimanches pour les rares habitants à l'année. Le bureau de poste de Barèges ne fonctionne qu'entre le 15 mai et le 15 octobre. Hors saison, il n'y a pas de service de transport entre Luz et Barèges et les liaisons entre Luz et Pierrefitte, terminus du chemin de fer, sont moins fréquentes.

La seconde moitié du XIXe siècle : les grands aménagements.

Au début du Second Empire trois établissements importants sont construits en moins de 15 ans : un hospice civil, construit de 1849 à 1856, un grand établissement thermal, édifié entre 1861 et 1864, grâce à l'impulsion par Napoléon III, un hôpital militaire qui voit le jour entre 1860 et 1868.

Un hospice civil

A l'initiative de l'évêque de Tarbes, Mgr. Laurence, un hospice civil a été construit à Barèges entre 1849 et 1856, au pied de la forêt d'Ayré, à un emplacement dominant tout le bourg. L'hospice bénéficie des largesses impériales : 6 000 F de l'impératrice Eugénie qui donne son nom à la fondation, 12 000 F de la part de Napoléon III. Desservi par les Filles de la Sagesse, il fonctionne comme un hôtel pendant la haute saison thermal et propose aux extrémités de la saison des tarifs réduits pour les indigents mais jamais la gratuité.

La reconstruction de l'établissement thermal : 1861-1864

A la suite de l'accord de 1849, et grâce à des expropriations complémentaires, l'établissement thermal est agrandi et fait l'objet d'un reconstruction entre 1861 et 1864. Les ingénieurs Jules François et Henri Peslin en sont les maître d’œuvre associés à l'architecte Jules Normand. Ils présentent le projet dans la section des eaux minérales à l'exposition universelle de 1862.. De nouveaux tarifs sont mis en place dans un établissement qui comporte désormais 30 cabinets de bains, 3 salles de douches, une salle de pulvérisation, une salle de bains de pieds. Une 4e piscine est construite. L'établissement est organisé autour d'un hall de 52 m de long semi-enterré avec cabines de couches, bains, gargarisme, pulvérisation de part et d’autre. Au-devant, en contrebas : les piscines. Les travaux ont porté également sur les captages et permettent d'alimenter l'ensemble par 14 sources d’un débit journalier d’environ 150 000 L et dont la température est comprise entre 18° et 44°. Les eaux de ces sources sont recueillies par 19 griffons et conduites dans des réservoirs de faible capacité d’où elles redescendent vers leurs divers points d’utilisation.

Les 3 salles de douches bâties en contrebas de la nef étant insuffisantes, la Compagnie fermières des établissements thermaux de Barèges et de Saint-Sauveur a fait construire en 1882 un petit pavillon dans la cour qui séparait l’établissement principal des piscines. C’est en y faisant des fouilles pour établir un réservoir qu’on a découvert la source appelée Source nouvelles, dont l'eau est à 36° et donne 28 800 L par 24 h. En 1881-1882, l'architecte Prosper conçoit cette extension avec deux nouvelles salles de douches et des installations d'hydrothérapie (AD 65 2 0 21).

Un nouvel hôpital militaire

En 1858, après de nombreux projets, les militaires font le constat qu'il n'est pas possible de remédier aux défauts de leur hôpital et qu'il serait plus rationnel d'en construire un nouveau. Le voyage de Napoléon III dans les Pyrénées en 1859 le conduit à Barèges et ordonne la reconstruction de l'hôpital en même temps qu'il prescrit d'importantes mesures de défense contre les avalanches.

L'hôpital militaire est construit entre 1860 et 1868 selon un plan rationnel qui correspond aux exigences de la vie militaire. L'administration de la Guerre projette un temps d'y installer des baignoires et d'y conduire l'eau thermale par des canalisations mais cela aurait trop malmener la convention de 1845. Un tunnel passant sous la route est en revanche creusé jusqu'à la piscine militaire pour permettre aux militaires d'y accéder directement. En 1898 département de la Guerre est autorisé à le prolonger jusqu’à l’intérieur de l’établissement thermal ce qui évite l'exposition extérieure lors de bains de nuit pratiqués par les militaires.

Les hôtels s'agrandissent pendant le 3e quart du XIXe siècle et le guide Joanne de 1888 (op. citée) indique qu'on s'y presse, et que, "bien que le village puisse loger 1 200 personnes à la fois, des baigneurs attendent à Luz qu'une chambre soit devenue vacante." Cette affluence est attribuée par le guide à l'efficacité des eaux de Barèges pour les rhumatismes, les maladies articulaires, blessures et maladies de peau.

La promenade horizontale, située au-dessus des bains, est aménagé à cette époque pour la déambulation mondaine.

En 1893, un canal couvert est creusé derrière l'hôpital militaire sur la rive droite du Bastan, pour offrir une dérivation au torrent en cas d'obstruction par une avalanche.

Des installations incomplètes

Les aménités, tant religieuses que de loisirs laissent encore en revanche à désirer à la fin du XIXe siècle.

Une lettre datée de 1900 dans la revue La Jeune Fille, pointe ce qui manque alors à la station. "Chose incroyable, Barèges n'a pas d'église, c'est dans un appartement transformé en oratoire qu'un prêtre d'une paroisse voisine célèbre le Saint-Sacrifice". Le casino est bâti en planche, "pauvre comme la ville" est un "loin d'être une ressource". Le parc qui lui est associé n'en porte que le nom car il est notamment dépourvu d'arbres.

Le 20e siècle

L'avalanche de 1907

Le 3 février, les très fortes chutes de neige qui ont eu lieue dans les Pyrénées centrale provoquent une très forte avalanche qui détruit le casino en bois, 20 maisons et fait trois victimes. Le nombre de victime est relativement limité car la majorité des maisons à cette période n'étaient pas habitées. La nouvelle de la catastrophe est connue tardivement car hors saison, il n'y a pas de bureau télégraphique dans la station. La partie basse du village est plus plus fortement éprouvée mais les dégâts sont également considérables dans le haut de Barèges. Nombreux sont les édifices à avoir été éventrés par l'avalanche. Ces dégâts et le niveau de la neige ont été l'objet de nombreuses photographies, notamment par les éditeurs Labouche frères. L'horloge des thermes, arrêtée à 5 h 38, indique l'heure de l'avalanche.

Ces dégâts viennent se cumuler avec une inondation précédente du Bastan en 1897 qui avait emporté 8 maisons.

La fréquentation

Au début de la guerre, l'hôpital militaire de Barèges est utilisé comme établissement hospitalier ordinaire non spécialisé mais il est rendu à sa fonction thermale en 1915, année où il reçoit 586 blessés ou malades, chiffre qui oscille ensuite et atteint 896 en 1918. Les baigneurs civils reviennent à partir de 1916.

La Compagnie fermière qui administrait les thermes dénonce son bail en 1919. L'administration militaire et le Syndicat de la Vallée se trouvent à nouveau en prise directe et n'arrivent pas à négocier une nouvelle convention celle de 1845 étant obsolète. Elle n'est plus adaptée aux moeurs et à l'hygiène : on ne peut plus imposer des bains entre 3 et 5 h du matin et à cette époque les eaux usées sont évacuées et non plus réutilisées. Les discussions échouent en 1924 et, après l'arrivée d'un nouveau concessionnaire en 1930, connaissent un nouvel échec en 1932.

La section de Barèges de la commune de Barèges-Betpouey est érigée en station hydrominérale et climatique par décret du 13 avril 1919 (Journal Officiel, 26 avril 1919). La demande avait été émise par la commune en vertu d'une délibération du 17 décembre 1916. L'Académie de médecine, lors de séance du 12 février 1918, avait été mis un avis favorable sous réserve d'amélioration de l'évacuation des eaux usées (Gazette des eaux, 1er juillet 1918). La commune compte alors 250 habitants et reçoit de 3 000 à 4 000 curistes par saison. Les chiffres du produit de la taxe de séjour sont connus entre 1923 et 1932 (avec un trou en 1928) grâce aux Annales des établissements thermaux, cercles, casinos, eaux minérales, à la Gazette des eaux (1er mai 1925) et à l'Avenir de Luchon (10 mars 1929) ; ils permettent d'estimer la fréquentation de la station (même si de nombreux visiteurs sont exemptés) et de la situer par rapport au corpus de la petite vingtaine de stations hydrominérales et climatiques de l'époque. Ce produit pour Barèges s'élève à 12 146 F en 1 923 (12e rang) 9 520 F en 1924 (13e), 8 989 en 1925 (12e), atteint 13 421 F en 1926 (16e) puis se maintient entre 1927 et 1932 : 12 272 en 1927, 13 372 en 1929 (14e), 12 081 en 1930 (14e), 12 502 en 1931 (13e), 11 383 en 1932 (14e).

Dans un rapport de 1984, le BRGM classe Barèges parmi les 5 petites stations du département avec une fréquentation de 1 260 curistes, traités principalement pour les rhumatismes, les séquelles de traumatisme et les affections ORL. En 1983, la fréquentation avait été de 1160. L'établissement voisin de Barzun, sur la commune de Sers, avait accueilli 290 curistes en 1983 pour le traitement des rhumatismes et des problèmes ORL. A partir de 1985, l'établissement de Barzun est exploité par la commune de Barèges. Le rapport du BRGM indique que l'établissement de Barèges exploite 19 sources et 3 forages avec un débit journalier disponible de 750 m3

La reconversion militaire

L'hôpital militaire ferme en 1960. L'édifice reste néanmoins dans la main de l'Armée qui l'attribue à la 11e Division Parachutiste qui y crée un centre d'entraînement en montagne (CEM). Cette structure fusionne en 1878 avec le Centre d'Instruction Montagne des Pyrénées (C.I.M.P) de Cauterets Ponts d'Espagne créée en 1945 sous le nom de Centre d'Entraînement Montagne des Pyrénes (CEMP) mais est dissoute dès 1989 et le bâtiment est inoccupé pendant 10 ans.

Les bâtiment sont réorientés par leur nouveau gestionnaire, le 1er régiment de hussards parachutistes à partir de 1998 pour accueillir des séjours d'instruction et d'entraînement en montagne. Il est mis à disposition de toutes les unités. Les bâtiments rouvrent partiellement en 2008, puis complètement en 2015. L'hébergement de troupe compte 266 lits répartis en dortoirs d'une vingtaine de lit, celui des états-majors comporte 84 lits en chambres doubles.

Le thermoludique

En 2009, les thermes sont agrandis et un espace ludique fonctionnant à l'année est aménagé, comprenant un bassin, un banc à bulles, un hammam, un sauna et un jacuzzi. Cette extension offre une large vue sur le massif de l'Ardiden.

Le village est à nouveau touché par une crue ravageuse du Bastan en 2013.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 17e siècle
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S Joanne (P.), Pyrénées, Paris : 1888, p. 143 à 150
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR76_SCP
  • VALID accessible au grand public ; non validée
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP 23032023_R_01

Présentation succincte

  • NOTSUC

Documents d'archives

  • Plan de Barèges et de ses bains et environs. M. Fenis de Tourondel, 17 juin 1714, Service Historique de la Défense, Vincennes, 1 VH 190.

    Service Historique de la Défense, Vincennes : 1 VH 190
  • BARBE, Paul, Monographie communale des instituteurs – « Monographie de Barèges (Hautes-Pyrénées), Arrondissement d’Argelès, Canton de Luz-Saint-Sauveur », 1887, 22 p.

    AD Hautes-Pyrénées : T 381

Bibliographie

  • Moulaus, Jean, Les Vertus des eaux minérales de Baignères et Barèges, leurs degréz de chaleur, leur composition, et leur véritable usage, dédiée à Monseigneur le prince du Maine, Tarbes, 1685, 24 p.

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5851053r

    Bibliothèque nationale de France : 8-TE163-199
  • LOMET DES FOUCAUX, Antoine François de, Mémoire sur les eaux minérales et les établissements thermaux des Pyrénées, Paris : R. Vatars, 1795, annexe I.

    https://archive.org/details/bub_gb_5MJEAAAAcAAJ/page/n5/mode/2up

    Bibliothèque nationale de France. : GED 3429
  • BALLARD, Jacques-Guillaume, Essais sur les eaux thermales de Barèges, Paris : F. G. Levrault, 1834, 345 p.

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97919932

    Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques : 8-TE163-279
  • JOANNE (P.), Pyrénées, Paris : 1888.

    p. 143 à 150
  • BUEZ, Érasme Achille (Dr), Les eaux thermales sulfurées des Pyrénées : Barèges et ses eaux, 1869, 31 p. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97626441].

  • TAINE Henri, Voyage aux Pyrénées, 1855, 350 p. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102050f].

  • TOURNIER-LASSERVE R. , Histoire médico-militaire de Barèges, Tarbes : imprimerie Lesbordes, 1937, 196 p.

  • GORSSE de Pierre, Un ministre de Louis XIV aux Pyrénées : M. de Louvois à Barèges (1680), Toulouse : Privat, 1941, 22 p. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33366269]

  • NARTET, M. SOULE, J.-C. Département des Hautes-Pyrénées, stations thermales et sources thermo-minérales, rapport du BRGM, ministère du redéploiement industriel et du commerce extérieur, décembre 1985.

  • Grenier Lise (dir.), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Paris, Institut français d'architecture, Randonnées Pyrénéennes, 1987.

  • GRENIER, Lise (dir.), Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale, Paris, Institut Français d’Architecture, 1987, 208 p.

  • JARASSE, Dominique, Les thermes romantiques: bains et villégiatures en France de 1800 à 1850. (Thermalisme et Civilisation II), Clermont-Ferrand, 1992, 295 p.

    p. 132-133
  • BRIFFAUD, Serge, Naissance d'un paysage, la montagne pyrénéenne à la croisée des regards (XVIe-XIXe siècle). Tarbes/Toulouse, Archives de Hautes-Pyrénées/Université de Toulouse, 1994, 622 p.

  • FAVIER, René. Tourisme thermal et catastrophes naturelles en milieu de montagne. Barèges (XVIIIe-XIXe siècles). Histoire des Alpes = Storia delle Alpi = Geschichte der Alpen, 2004, 2004 (9, Tourisme et changements culturels), pp.149-166. ⟨halshs-00140940⟩

  • MEYNEN, Nicolas. Des thermes militaires dans les Pyrénées au XIXe siècle : l’exemple de Barèges. Presses Universitaires du Midi. Fortifier la Montagne. Histoire, reconversion et nouvelles perspectives de mise en valeur du patrimoine militaire en montagne, , pp.207-229, 2016, 978-2-8107-0426-2. ⟨hal-04399826⟩

  • SANCHEZ, Jean-Christophe, « Deux plans des bains de Barèges (1687 et 1721) », Histoire, médecine et santé [En ligne], 24 | hiver 2023, mis en ligne le 14 novembre 2023, consulté le 29 février 2024. URL : http://journals.openedition.org/hms/7641 ; DOI : https://doi.org/10.4000/hms.7641

Périodiques

  • La Jeune fille : journal hebdomadaire dirigé par des femmes du monde ; lettre sur un voyage aux eaux, 20 septembre 1900.

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5604028r/f14

    p. 430
  • MOLINERY Raymond (docteur), La princesse des Ursins a-t-elle séjourné à Barèges - Appendice : quelques documents sur Barèges au début du XIIIe siècle, in Bulletin de la Société Ramond, 1917, p. 103-119.

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6539393q/f111

    p. 103-119
  • FERRANDIS Jean-Jacques, PLESSIS Jean-Louis, "Théophile de Bordeu (1722-1776), un homme d'esprit, de connaissances éclectiques et sachant séduire" in Histoire des sciences médicales, tome XLI, n°3, 2007, p. 255-262.

    https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2007x041x003/HSMx2007x041x003x0255.pdf

  • Journal Officiel de la République française, 26 avril 1919.

    p. 4 311
  • Gazette des eaux, 1er juillet 1918, p. 158.

  • Avenir de Luchon, 10 mars 1929.

  • Annales des établissements thermaux, cercles, casinos, eaux minérales, 1925 à 1933.

  • La Gazette des eaux, 1er mai 1925, p. 276-277.

Documents figurés

  • Plan des bains de Barèges : [dessin], 1687. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6937193v/f1

    Bibliothèque nationale de France : RESERVE HA-18 (33)- FOL
  • Plan Moisset, 29 mai 1794

    AD Hautes-Pyrénées : 2 O 22
  • Vue de Barèges, avant 1816. h =148 ; la = 189

    https://www.rijksmuseum.nl/en/collection/RP-P-OB-59.381

    Rijksmuseum : RP-P-OB-59.381
  • TOURNIER-LASSERVE R., Histoire médico-militaire de Barèges, Tarbes : imprimerie Lesbordes, 1937, p. 157.

    p. 157
  • Bibliothèque municipale de Toulouse, PETIT Victor, Barèges-les-Bains - Vue prise au-dessus de la route, lithographie, avant 1871. [https://rosalis.bibliotheque.toulouse.fr/ark:/12148/btv1b10573452q]

    BM TOULOUSE
  • AD Hautes-Pyrénées, 5 Fi 481/74, Les Hautes-Pyrénées. 1462. - Barèges. - Partie supérieure de la station - Hopital Sainte-Eugénie, carte postale [1940]-[1960].

    AD Hautes-Pyrénées : 5 Fi 481/74

Annexes

  • Ordonnance royale datée de Compiègne le 6 may 1732.
  • P. Barbé, Monographie de Barèges, 1887.
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Inventaire général Région Occitanie