Chercheur pour le Département du Lot depuis 2017. Conservateur des antiquités et objets d'art du Lot depuis 2019.
- enquête thématique départementale, vallée du Lot de Cahors à Capdenac
- patrimoine ferroviaire
- (c) Conseil départemental du Lot
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Collection particulière
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
ligne Cahors-Capdenac - Causse et Vallées
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Hydrographies
Lot
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Commune
Saint Géry-Vers
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Précisions
anciennement commune de Saint-Géry
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Dénominationschâteau d'eau
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
Ce château d'eau a été établi en même temps que la gare de Saint-Géry, entre le 4 janvier 1882, date d'adjudication des travaux, et le 14 juillet 1886, date d'inauguration de la ligne. Il était alimenté par une station de pompage près du Lot et était relié à des grues hydrauliques (disparues) servant à ravitailler en eau les locomotives à vapeur.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle , (détruit)
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Dates
- 1886, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Lanteirès Josephingénieur des Ponts et Chaussées attribué par sourceLanteirès Joseph
Joseph Lanteirès, né en 1825 à Lyon, est élève ingénieur à l’école des ponts et chaussées en 1847. Vers 1851, il entre au service ordinaire des ponts et chaussées du département du Rhône puis passe dans l’arrondissement d’Espalion en Aveyron où il est nommé ingénieur ordinaire 3e classe. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1867 alors qu’il n’était encore qu’ingénieur ordinaire. Il finit sa carrière ingénieur en chef en charge du Lot jusqu’à son décès le 11 septembre 1886. À ce titre, il dirige la construction de la ligne ferroviaire Cahors-Capdenac et de la section Montauban-Cahors pour la ligne Montauban-Brive. En dehors de ses activités professionnelles, Lanteirès est également l’inventeur d’un calendrier perpétuel qui permet aux historiens de faciliter la recherche de dates.
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Auteur :
Lacaze Jean-Pierreingénieur des Ponts et Chaussées attribué par sourceLacaze Jean-Pierre
Jean-Pierre Lacaze (1835-1885), ingénieur ordinaire de ponts et chaussées pour l’arrondissement de Cahors (Lot), est rattaché au service des chemins de fer depuis le 1er novembre 1878. Ce personnage a gravi tous les échelons : agent secondaire, conducteur, agent-voyer, avant de devenir ingénieur ordinaire en septembre 1877. Il est d’ailleurs l’auteur d’un ouvrage technique en 1878 nommé « Éléments d’analyse à l’usage des conducteurs des ponts et chaussées aspirant au grade d’ingénieur ». Il travaille aussi sur la section Montauban-Cahors avec Joseph Lanteirès. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1880 mais il décède avant l’achèvement des travaux de la ligne Cahors-Capdenac le 5 janvier 1885.
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Auteur :
Heurtault Eugène-Laurentingénieur des Ponts et Chaussées attribué par sourceHeurtault Eugène-Laurent
Eugène Laurent Heurtault, né en 1854, est ingénieur ordinaire des ponts et chaussées depuis 1879. Avant d’arriver dans le Lot, Heurtault a déjà œuvré dans le domaine ferroviaire pour l’arrondissement du Puy où il a conduit les études du chemin de fer de Langogne au Puy. Il aura la charge d’achever la ligne dans le Lot et d’étudier les règlements de compte des deux lignes (Cahors-Capdenac et Cahors-Montauban) à partir de 1885. Il quitte finalement le Lot pour la Creuse où il est nommé ingénieur en chef en 1898. Heurtault est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1891, promu officier en 1926 et reçoit la distinction d’officier d’Académie en 1903.
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Auteur :
Bien que disparu, les photographies anciennes et les sources sur la construction de la ligne ferroviaire indiquent que ce château d'eau était identique à celui de Cajarc, toujours en place. Il est alors possible de faire une hypothétique description très proche de la réalité en reprenant celle du château d'eau de Cajarc.
Le château d'eau de plan circulaire à un seul niveau de maçonnerie était surmonté d'une cuve. Il s'ouvre, au sud, par une porte à encadrement en pierre de taille. Il était ceinturé à sa base d'un appareil polygonal de deux assises complété d'un bandeau de pierre de taille en sailli qui délimitait à l'origine la partie appareillée de la partie enduite de l'élévation. Il devait être couronné d'une coursière en encorbellement facilitant ainsi l'accès à la cuve - formée de dalles reposant sur des consoles à doubles ressauts en quart-de-rond et munie d'un garde-corps métallique. La cuve en tôle rivetée devait mesurer 4,20 mètres de hauteur pour un diamètre de 5,47 mètres. Pourvue d'une échelle et d'une jauge graduée, elle devait également être peinte en noir, à l'exception d'un grand rectangle où se détache le nom de la gare sur fond blanc.
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Murs
- calcaire moellon enduit
- pierre de taille
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Plansplan centré
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Étagesen rez-de-chaussée
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Couvertures
- terrasse
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Escaliers
- escalier intérieur
- escalier de distribution extérieur : échelle en charpente métallique
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Typologies
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Conseil départemental du Lot
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Collection particulière
- (c) Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine du Lot
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