Dossier d’œuvre architecture IA11000240 | Réalisé par
  • dossier ponctuel
Eglise Saint-Jacques, actuellement musée du piano
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Aude - Les Corbières
  • Commune Limoux
  • Adresse place du 22 septembre
  • Cadastre 2022 AD 492
  • Dénominations
    église
  • Vocables
    Saint-Jacques
  • Destinations
    musée

La charte de fondation du couvent des Dominicains de Limoux figure dans un manuscrit du 17e siècle conservé aux Archives du monastère de Prouille et dû aux soins de Messire Pierre Cambefort, prêtre à Fanjeaux. (Annales du Midi, Tome 74, N°59, 1962. pp. 321-324).

Le couvent des Dominicains est installé vers 1324, suite à un don, sur la rive droite de l'Aude, dans le faubourg de la Blanquerie. L'église Saint-Jacques, initialement couverte d'une simple charpente reposant sur des arcs diaphragmes, est très fréquentée en raison de la dévotion à la Vierge du Rosaire, patronne tutélaire de la ville, invoquée pour conjurer la peste, l'incendie, l'inondation...

Les chapelles latérales sont aménagées au cours du 17e siècle.

En 1791, le couvent démantelé est vendu aux enchère parmi d'autres bien nationaux. Si l'on en croit le chanoine Sabarthès, il est acheté par 3 habitants du quartier qui souhaitent que l'église soit rendue au culte. L'année suivante, les habitants du quartier déposent une requête pour l'ancienne église des Dominicains soit érigée en paroisse. Elle le devient en 1795.

En 1826, Anne-Marie Javouhey, fondatrice de la congrégation des sœurs de Saint-Joseph de Cluny, transforme l'ancien couvent en hôpital qui doit accueillir des aliénés. Les religieuses créent également une école et un pensionnat de jeunes filles.

En 1880, par adjudication du tribunal civil de Limoux, l'église Saint-Jacques est attribuée aux religieuses. Elle perd en conséquence son statut d'église paroissiale et se ferme aux habitants du quartier. Le culte paroissial cesse d'y être célébré et il est transféré dans l'église néo-romane, dédiée à Notre-Dame de l'Assomption, construite à proximité.

Il faut attendre 2002 pour que l'édifice soit restitué à l'espace public à la demande de la municipalité. Elle devient alors un espace d'exposition permanente dédié au piano.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 14e siècle
    • Secondaire : 17e siècle

Il s'agit d'un édifice à nef unique couvert à l'origine d'une simple charpente sur arcs diaphragmes. L'édifice est aujourd'hui voûté d'ogives et compte 5 travées précédant un chœur gothique. Les chapelles latérales, au nombre de 13, sont séparées par les contreforts qui soutiennent la nef, sont plus basses et percées de fenêtres à lancettes.

  • Murs
    • maçonnerie enduit
  • Toits
    tuile
  • Plans
    plan allongé
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Techniques
    • sculpture
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Annales du Midi, Tome 74, N°59, 1962. pp. 321-324

    pp. 321-324
Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Inventaire général Région Occitanie