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  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Aude
  • Commune Limoux
  • Lieu-dit
  • Adresse 20 rue Notre-Dame du Rosaire

La manufacture de pianos Pleyel, l'une des plus anciennes au monde, est fondée en France en 1807 par Ignace Pleyel (1757-1831). Il associe à l'entreprise son fils aîné Camille (1788-1855), pianiste et compositeur, qui visant à l'excellence, obtient pour ses instruments la reconnaissance des virtuoses de son temps et crée 2 salles de concert. A sa mort en 1855, Auguste Wolff (1821-1887), son ancien associé, devient directeur de la société "Pleyel Wolf & Cie", et apporta des améliorations à ses pianos déjà réputés pour leur qualité acoustique. Vers 1880, il engage Gustave Lyon (1857-1936), polytechnicien ingénieur civil des mines, qui devient son gendre et lui succède en 1887. Il fait bénéficier l'entreprise de son savoir et de son inventivité, et est distingué par un grand prix d'honneur lors de l'exposition universelle de Paris en 1889, où il présente outre des pianos, un clavecin doté "de qualités que n'avaient pas les meilleurs instruments des siècles passés." Cependant la crise de 1929 sera fatale au groupe devenu "Pleyel Wolf Lyon & Cie", et la manufacture dépose le bilan en 1933.

Le grand piano à queue de concert du musée de Limoux, donné par la Mairie du Havre, date des années 1920. Il a été restauré et est actuellement joué dans l'auditorium du musée.

Piano grand queue de concert dont le meuble est réalisé en palissandre verni. Il repose sur 3 pieds équipés de roulettes, permettant son déplacement. Le couvercle articulé grâce à des charnières fixées sur le côté gauche du meuble peut être maintenu ouvert sur une grande béquille en bois. Le pupitre est ajouré avec une croix diagonale et une barre inférieure horizontale. Amovible, ce pupitre se glisse sous la partie antérieure du couvercle quand le piano est fermé.

Le clavier compte 7 octaves et est protégé par un couvercle indépendant sur lequel figure la griffe Pleyel en marqueterie dorée. Sous le clavier, la lyre du pédalier a la forme d'une lyre à 4 cordes dont deux seules sont actionnées par les pédales : forte (pied droit) et una corda ou « douce » (pied gauche).

A l'intérieur de la queue, au-dessus de la table d'harmonie qui amplifie le son, les cordes sont tendues croisées, simples pour les aiguës, mais filées pour les plus graves, sur un cadre en fonte ajouré. Il porte le chiffre « PWL & Cie » : « (Camille) Pleyel, (Auguste) Wolff, (Gustave), Lyon, et compagnie", dirigeants successifs de 1832 à 1928.

Pour équilibrer la puissance sonore, les cordes aiguës sont triplées, doublées dans le médium mais simples dans le grave.

  • Catégories
    facture de piano
  • Structures
  • Matériaux
    • palissandre, en plusieurs éléments vernis, laqué
    • ivoire, en plusieurs éléments
    • fonte de fer, en plusieurs éléments ajouré, décor dans la masse
    • laiton, en plusieurs éléments
  • Mesures
    • h : 101 cm
    • la : 157 cm
    • pr : 278 cm
  • Iconographies
  • Inscriptions & marques
    • inscription concernant le fabricant, en relief, sur l'oeuvre
  • Précision inscriptions

    inscription concernant le fabricant en marqueterie au dessus du clavier "PLEYEL/PARIS"

    Inscription concernant de fabricant en relief sur le cadre métallique : « PWL & Cie » 

  • État de conservation
    • hors état de marche
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne morale
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler

Bibliographie

  • p. 65
Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2022
Édifice
Eglise Saint-Jacques, actuellement musée du piano

Eglise Saint-Jacques, actuellement musée du piano

Commune : Limoux
Adresse : place du 22 septembre