Dossier non géolocalisé
La croix badine est la croix la plus typique des croix fabriquées en Roussillon. Réalisée en or avec des grenats, elle est documentée depuis le 18e s. Le terme de badine désignait un objet mu d’un léger tremblement, effet de mouvement que la charnière donne à ce type de croix.
Le bijou date du 3e quart du 19e siècle. Il reproduit un modèle très repandu à l'époque.
Bijou en or et grenat réalisé en serti clos dressé avec bélière retournée et invisible. Les chatons ovales sont ornés d'une frise billettes, les chatons ronds, plus simples, sont insérés dans des volutes. On compte 14 pierres.
La croix, à l'origine articulée, a été soudée au niveau de la charnière. Des orifices ronds sont présents au milieu des culasses des deux branches. Il peut s'agir des restes d'un système d'attache sous forme de broche.
La croix est suspendue à une chaine en or à maille ronde tressée, avec système d'attache fixe. Celui-ci permet de laisser la croix se mouvoir tout en conservant sa place en milieu de la chaîne. Le fermoir reste ainsi caché au niveau de la nuque.
La plus grosse pierre mesure 1,2 cm sur 0,7 cm
Quelques chatons sont emboutis à l'arrière. Réparation au niveau de la charnière avec plaque de renfort en or sur le haut de la pendeloque et disparition de la charnière. La bélière d'origine a aussi disparu.
FONQUERNIE, Laurent. Grenat de Perpignan, le bijou sang et or. Editions du Trabucaire, 2018, 158 pages. ISBN : 978-2-84974-267-9
Grenat de Perpignan, bijoux du Roussillon, Laurent Fonquernie, 2006, ISSN 0767-368-X
