Au 18e siècle, la table était surmontée de deux gradins. Lors des restaurations de 1872, un gradin qui copie les gradins supérieurs a été ajouté.
Un des gradins fut "mutilé" pour permettre l'insertion d'un tabernacle au 20e siècle.
Dossier non géolocalisé
Au 18e siècle, la table était surmontée de deux gradins. Lors des restaurations de 1872, un gradin qui copie les gradins supérieurs a été ajouté.
Un des gradins fut "mutilé" pour permettre l'insertion d'un tabernacle au 20e siècle.
Autel tombeau, orné sur la face antérieure d'une table moulurée trapézoïdale à relief central : monogramme de la Vierge. Elle est surmontée de deux gradins et d'une prédelle.£La pierre d'autel est en marbre rouge et porte les cinq croix.£Le tabernacle a été déposé lors de la restauration du retable. Sur la porte en plein cintre un décor en relief : un calice surmonté d'une hostie. Elle est encadrée de 2 pilastres cannelés et surmontée d'un entablement.
h = 92 cm ; la = 205 cm ; pr = 60,5 cm dimensions de l'autel ; dimensions du tabernacle :h=63,la=51,pr=35.
calice à l'hostie sur la porte du tabernacle
Traitement effectué sur la Vierge :£Profondément atteinte par l'attaque des termites, la sculpture de la Vierge présentait des effondrements de la couleur sur le visage et sur le genou droit, là où la polychromie et la dorure n'avait plus aucun support. La sculpture fut protégée avec une triple couche de papier Japonais appliqué à la colle de lapin afin de donner plus de résistance à l'ensemble tout en permettant de contrôler les couches de dorure et de polychromie pendant les opérations de consolidation. Pour permettre de consolider l'intérieur de la sculpture, lui redonner une résistance mécanique , et recréer un support aux différentes couches de préparation ( couleur, et dorure), la sculpture a été découpée et ouverte au verso. L'état de bois était catastrophique, l'intérieur de la sculpture n'était plus qu'une masse de sciure.£La sculpture a été vidée de la sciure et du bois incohérent. Une consolidation du bois restant a été exécutée avec du Paraloïd B 72 soit à travers l'ouverture du du verso, soit avec des injections à travers le papier Japonais pour atteindre les parties les plus inaccessibles (bras, doigt, enfant Jésus).£Une première intervention avec une résine de polyuréthane a été exécutée pour remplir et consolider la partie haute de la sculpture : tête et bras de la Vierge, enfant Jésus.£La résine a été injectée par le recto à travers les trous utilisés précédemment pour injecter la résine acrylique et injectée aussi par le verso grâce à l'ouverture crée. L'ouverture a permis le contrôle et la vérification des remplissages des parties hautes de la sculpture. Une fois l'ouverture au verso refermée avec le même bois enlevé précédemment, la sculpture a été "remplie" avec une résine de polyuréthane coulée par le piédestal en tenant la sculpture à l'envers. A l'intérieur de la sculpture ont été insérés des éléments verticaux en bois, soit pour donner plus de résistance, soit pour diminuer la quantité de résine appliquée. Des vérifications ont été exécutées pour contrôler la migration de la résine dans tous les plis du modelé là où nécessaire, des injections par le verso ont été effectuées.£Une fois nettoyés, le surplus de résine sortant par les fissures et les lacunes, les protections de papier japonais ont été enlevées et un travail de consolidation de la couleur a été exécuté, soit avec une émulsion acrylique, soit à la spatule chauffante et à la cire.£Les opérations successives effectuées ont été les suivantes :£- Nettoyage superficiel des encrassements et du vernis ternis£- Masticage des lacunes et intégration picturale au "trattegio" sur les dorures et avec la technique du pointillisme sur les carnations.£- Vernissage final au vernis Mastic.