Chercheur partenaire de 2002 à 2008
Chercheur à l'Inventaire général depuis 2008
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Dossier non géolocalisé
L'architecte Pierre Genard, en charge de la construction du collège d'enseignement secondaire de Laubadère, propose son projet de décoration à la commission nationale le 14 mars 1968. Elaboré dès 1966, il s'agit d'un ensemble de reliefs scuptés en béton réalisés par l'artiste Robert Juvin.
Des réserves sont émises quant à cette candidature. On rappelle que la candidature de l'artiste a été présentée et acceptée de nombreuses fois depuis 1963, que "si l'esprit est parfois intéressant, l'ensemble des réalisations parait souvent contestable".
Finalement la commission ne s'oppose pas à la réalisation du projet et l'arrêté attribuant la subvention à l'artiste est signé au mois d'avril suivant.
Juvin semble revoir son projet puisque dans un note du 28 juillet 1968, B. Gauthier explique avoir reçu l'artiste qui lui a montré 4 projets du mur (garage à vélo) de type "mur-vivant". Le fonctionnaire estime ces projets acceptables
Robert Juvin (1921-2005) travaille le plexiglas, le plastique, l'amiante, le ciment, le béton dits "matériaux nouveaux". Il oeuvre également avec des matérieux traditionnels (le verre, le marbre, la pierre, le métal, la brique, la terre cuite ou le bois). Artiste figuratif, il se consacre dans les années 1960 à l'animations de sols, murs, plafonds avec des reliefs et des formes géométriques. Cette réalisation pourrait être l'un de ses plus anciens "murs-reliefs".
Fondateur et animateur du groupe Mur Vivant et directeur de la revue éponyme (1er numéro sorti en 1966), il souhaite "faire fusionner tous les arts et les mettre au service de l'architecture".
L'oeuvre se compose de quatre éléments de béton sculpté installés le long du parc de stationnement. Il sont séparés d'un espace intermédiaire dont les dimensions sont égales aux éléments maçonnés. Le revers de chaque élément est lisse. L'avers porte un décor en creux dans la masse réalisé par moulage dans le béton banché.
Dans une note de l'artiste, conservée dans le dossier des archives nationales on apprend que Les murs écrans ont été coulés dans des coffrages au fond desquels étaient placés les négatifs de la composition. Les négatifs ont été gravés dans du polystyrène expansé. Le béton employé est un gris clair chargé de sable assez fin.
Les reliefs représentent des moulures dans lesquelles un système de cercle anime la surface.
Présence de mousse et de lichen (sur le panneau 3) ; craquelures.
2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie