Selon François Marsan, le tabernacle serait dû aux libéralités de Bernard IV de Bernet, prieur de Sarrancolin, qui, vers 1651, "fit faire et dorer le tabernacle qui est sur l'autel du choeur" (Louis Caddau).

Cette oeuvre peut être attribuée à Jean Ier Ferrère, menuisier et sculpteur à Asté (Hautes-Pyrénées), créateur d'un très grand nombre d'éléments de mobilier religieux dans la région ; il pourrait être comparé avec le tabernacle de Sère-Rustaing (Hautes-Pyrénées), attribué à Jean Ferrère mais plus tardif.

Ce tabernacle s'inscrivait dans un ensemble plus important comprenant aussi un retable aujourd'hui disparu.

Ses proportions actuelles semblent résulter d'un remontage ou d'une extension en largeur et hauteur destinée à élargir l'oeuvre originellle, peut-être pour la mettre aux dimensions de l'autel. Le décor peint et la dorure paraissent avoir été refaits au cours du 19e siècle, époque où le revers a été doublé de planches (graffiti).

L'ensemble maître-autel et tabernacle ont été classés Monument historique au titre des objets en 1966.