Ensemble recomposé. Provenant d'un retable détruit, la toile et son cadre sont flanqués et couronnés d'éléments d'un retable disparu.
Lors de sa visite pastorale de 1664, l'évêque de Comminges demande la suppression de plusieurs autels dont celui de sainte Luce dont le culte est transféré à l'autel de saint Ebons. La chapelle dédiée à sainte Luce ou Lucie pouvait être entretenue par la confrérie des tailleurs d'habits.
Les similitudes de mouluration et d'ornementation de certains de ces éléments permettent de les comparer avec le retable de Notre-Dame de Pitié dans la même église : ils ont été réalisés par le même sculpteur et le tableau en est contemporain. Oeuvre à rapprocher du tableau L'Ange gardien, également dans le choeur.
Cet objet a été inscrit Monument historique au titre des objets en 2003.
Chercheur associé à l'inventaire général pour les Hautes-Pyrénées