Objet d'une très grande vénération au 17e siècle, avec en particulier un miracle attribué à saint Ebons lors de la sortie processionnelle du buste-reliquaire en 1650. La ville menacée d'inondation par une crue de La Neste, le prieur organise une cérémonie pour conjurer la montée des eaux.
En 1664 l'évêque de Comminges interdit l'exposition trop fréquente du buste en la réservant au seul jour de sa fête (12 septembre).
Il est ensuite intégré à l'autel-retable de saint Ebons, ensemble peint et doré en 1771 par Pierre Clerc, maître doreur à Boussens (Haute-Garonne). A l'occasion de ce travail il est prévu de dorer la mitre, le pluvial et l'étole, les revers étant cramoisis, l'aube doit être argentée à mat. Ce retable a disparu à la Révolution mais le buste a survécu ; il est placé au 19e siècle sur une crédence dans le choeur (IM65000838), face à la châsse de saint Ebons (IM65000879).
Le buste contient un crâne humain de petite taille ne correspondant pas aux reliques de saint Ebons encore conservées et reconnues en 1932. A cette date le reliquaire se trouve présenté dans le choeur, côté nord.
Cet objet a fait l'objet d'une restauration par l'atelier Moreno, d'Odos entre décembre 1993 et juillet 1994, en même temps que la commode du trésor (IM65000833), une croix de procession (IM65001166) et quatre chandeliers (IM65000832). A cette occasion ont été refaites les quatre boules du socle et une partie de celles de la mitre. Les apprêts du socle et d'une partie du buste (sur la moitié de la hauteur environ) ont été repris ainsi que la dorure de l'ensemble.
Entre juillet et août de la même année cette oeuvre ainsi que la croix de processsion (IM65001166) ont figuré à une exposition organisée à la chapelle Sainte-Marie de Saint-Lary.
Le buste-reliquaire a été incrit Monument historique au titre des objets en 2003.
Chercheur associé à l'inventaire général pour les Hautes-Pyrénées