Dossier d’œuvre objet IM46106217 | Réalisé par
Bernard Guillaume
Bernard Guillaume

Chercheur pour le Département du Lot depuis 2017.

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  • enquête thématique départementale, patrimoine scolaire
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Conseil départemental du Lot

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Puy-l'Evêque
  • Commune Prayssac
  • Adresse 29 rue de la République
  • Emplacement dans l'édifice laboratoire de la salle de SVT

Cet instrument scientifique, datable de la fin du 19e siècle ou du début du 20e siècle, servait à la fois pour tracer des perpendiculaires sur le terrain et mesurer la valeur d'un angle. D'après le poinçon relevé sur l'œuvre, il a été exécuté par la Société des Lunetiers.

Les origines de cette société remontent à 1849, année où des ouvriers lunetiers parisiens - disciples du socialiste Charles Fourier, s'associent en coopérative sous la raison sociale l'Association fraternelle des ouvriers lunetiers, rapidement transformée en Société des Lunetiers. Installée dans le quartier du Marais, la Société des Lunetiers produit dans un premier temps uniquement des montures de lunettes. Rapidement, à partir des années 1860, elle diversifie son catalogue grâce à l'acquisition de plusieurs usines, notamment dans l'Est de la France. À la fin du 19e siècle, l'entreprise produit non seulement des montures et des verres correcteurs, mais également des instruments de topographie, des compas et du matériel de dessin, des outillages pour opticien ou encore des articles en bois variés. La couverture du catalogue de 1907 fait état de six usines situées dans les départements de la Meuse, du Jura et de Seine-et-Marne. L'une des plus importantes s'appelait La Compasserie et se situait en Lorraine à Ligny-en-Barrois. Rebaptisée Essel en 1962, la société fusionne en 1972 avec Silor, autre grand nom de l'optique, pour former le groupe actuel Essilor.

L'équerre d'arpenteur se présente comme une petite boîte en forme de prisme octogonal régulier, en métal doré. Le Manuel d'arpentage de 1899 en fait la description suivante : « Quatre faces opposées deux à deux et à angle droit, ont chacune une fente longitudinale et une ouverture appelée fenêtre. La fente d'une de ces faces correspond à la fenêtre de la face opposée et réciproquement. L'ensemble d'une fente et d'une fenêtre prend le nom de pinnule. Un crin ou un fil très fin est tendu verticalement au milieu de chaque fenêtre dans le prolongement de la fente. Les quatre autres faces, opposées deux à deux, ont chacune une longue fente » qui est terminée en haut et en bas par des petits trous qui servent d'oeilletons. Cette boîte est complétée à sa partie supérieure d'une boussole et terminée à sa partie inférieure par une douille qui peut recevoir un bâton ferré qu'on enfonce verticalement dans le sol et qui sert de support à l'instrument.

  • Catégories
    topographie, enseignement
  • Matériaux
    • métal, doré, émail
  • Précision dimensions

    h = 15,5 ; la = 6

  • Inscriptions & marques
    • poinçon, en creux, sur l'oeuvre
  • Précision inscriptions

    Poinçon (à la base de la boîte polygonale) : S, un chandelier à trois branches, L.

  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017
(c) Conseil départemental du Lot
(c) Inventaire général Région Occitanie
Bernard Guillaume
Bernard Guillaume

Chercheur pour le Département du Lot depuis 2017.

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