L'œuvre majeure de la collection est la verrière axiale de l'abside de la cathédrale de Quimper placée dans l'oratoire aménagé dans l'ancienne salle des gardes au-dessus de la tour d'entrée. Jean Lafond reconnut vers 1960 la provenance de ce Calvaire monumental à partir des dessins publiés en 1896 par Ottin (Lafond, 1962), et le cheminement de ce vitrail réalisé vers 1415 aux frais du duc Jean V de Bretagne est depuis en partie précisé : une création lui avait été substituée en 1857, bientôt remplacée pour des raisons esthétiques par une reproduction de la verrière originale remisée dans un dépôt. Celle-ci aboutit ainsi en 1869 dans l'atelier parisien d'Antoine Lusson, chargé d'en exécuter la copie, et y demeura probablement emmagasinée jusqu'à la disparition de l'entreprise en 1905 (Gatouillat, 2007, 2013). Réinstallée vers 1918 à Castelnau-Bretenoux, la verrière fut complétée et adaptée à son nouveau cadre, une baie en arc brisé sans meneaux percée pour elle.
Confiée à l'atelier d'Anne-Hélène Bras et Benoît Girault à Figeac, et à Anne Pinto pour la verrière quimpéroise, une campagne de restauration de l'ensemble des vitraux du château a débuté en 2007, chacun étant allégé des plombs de casse qui en altéraient la lecture. Les cotes administratives qui les désignent dans la succession des salles servent de fil conducteur au présent inventaire ; les mesures relevées excluent les filets d'encadrement modernes.