dimensions non prises

La voûte en berceau de la salle des gardes (1er étage) est ornée d'un décor peint composé de deux grands bandeaux formant une croix garnis de rubans pliés et de rinceaux. Les rubans pliés alternent le rouge, le blanc et le jaune doré sur un fond noir. Les rinceaux sont peints en rouge sur un fond jaune. Des écus se situent au croisement des deux bandeaux. Il s'agit d'écus frappés aux armes de François Ier, de sa mère Louise de Savoie et du Dauphin. Les extrémités des bandeaux portent, elles, les armes des Hébrard de Saint-Sulpice, des de Felzins et des La Roque. Un décor de faux-appareil alternant le bleu-gris, le rouge et le jaune, souligne l'intérieur de l'embrasure de la fenêtre, le pourtour d'une porte et celui de la cheminée. Le restant des murs est semé de fleurs et de bouquets réalisés au pochoir. On peut également observer en partie basse un motif de plis en serviette.

Une petite pièce voisine de la salle des gardes conserve un plafond peint orné d'une représentation de Jupiter. Le dieu est figuré juché sur un aigle géant, ses mains dardant des éclairs.

Une pièce voisine de la chambre du seigneur (3e étage) conserve quant à elle un plafond peint orné d'une représentation de la Fortune, sous les traits d'une jeune femme dotée d'ailes, se tenant en équilibre sur un pied qui repose sur un globe. Elle tient entre ses mains levées au-dessus de sa tête un long morceau de tissu.

La grande salle située au-dessus de la salle des gardes, au 2e étage, possède un plafond dont le décor composé de rinceaux et de blasons se devine sous une importante couche de noir de fumée. Le manteau de la cheminée de cette pièce possédait également un décor, composé de cercles entrelacés et d'un rinceau de palmettes.

Le décor de la voûte de la salle des gardes s'organise autour de blasons. Au centre de la composition, on peut voir les armes de François Ier : (d'azur) à trois fleurs de lys d'or, de sa mère Louise de Savoie : de gueule à la croix d'argent et du Dauphin : écartelé de France et de Dauphiné. Aux extrémités du décor, on peut voir les armes de Fayet Hébrard de Saint-Sulpice, grand-mère de Claude de La Roque : parti d'argent et de gueules, de Louise de Felzins de Montmurat, la mère de Claude de La Roque : parti : au 1 d'argent, à trois jumelles de gueules en bande, qui est de Felzins ; au 2, coupé : en chef, (d'azur), à un lion léopardé d'argent et en pointe d'or à la vache passante de gueules, qui est de Barasc-Béduer et enfin de la famille de La Roque : d'argent à trois rocs d'échiquier de gueules, 2 et 1. Le décor du plafond de la grande salle du 2e étage présente également des blasons dont les armes ne peuvent cependant pas être identifiées en raison du noir de fumée qui les recouvre. La date de 1693 est peinte sur le plafond peint avec la représentation de Jupiter.

On peut remarquer que le décor de la voûte de la salle des gardes a été repeint. Toutefois cette intervention, comme celles qu'ont pu connaître les autres décors peints du château, n'est pas documentée. Les murs de la salle des gardes sont en grande partie recouverts de graffiti. On trouve également collées sur ces murs des figures découpées dans des journeaux de mode datant de 1898. Le plafond de la grande salle du 2e étage a été grandement endommagé lors d'un incendie qui est intervenu à une date inconnue.