2 lancettes trilobées (7 registres et têtes de lancettes) et tympan à 1 trilobe.
Lancettes, 1er, 2e, 4e, 5e et 6e registres, suite narrative de la vie de sainte Eulalie. Bordures avec alternance de pièces de couleur verte et de couronnes, ou de motifs ornementaux, scènes se détachant sur fonds bleus unis et disposées sous des arcades trilobées avec décor de rinceaux floraux dans les écoinçons. 6e registre, à gauche : la jeune sainte est confiée par ses parents au prêtre Félix, chargé de l’emmener à la campagne pour l’éloigner du lieu des persécutions des chrétiens ; à droite : sainte Eulalie comparait devant le préfet Calpurnien, suivie par 2 personnages non identifiés (tête du préfet refaite, trône en partie remplacé par un bouche trou) ; 5e registre, à gauche : sainte Eulalie est fouettée au moyen de baguettes (robe en partie moderne) ; à droite, supplice de la sainte attachée nue à un poteau fiché sur un brasier qu’attisent 2 bourreaux. 4e registre, à gauche : sainte Eulalie, nue, est attachée sur une croix, fichée sur un brasier tisonné par 2 bourreaux (tête de celui de droite refaite (?)) ; à droite : scène de disputation entre la sainte, que Calpurnien a fait (re)venir devant lui accompagnée par 2 soldats, et le conseillé du préfet (scène très refaite). 2e registre à gauche : les bourreaux déchirent le corps de sainte Eulalie étendue nue sur un chevalet, un récipient chauffé sur un brasier est au premier plan et un bourreau affûte une lame ; à droite : sainte Eulalie est conduite en prison sur l’ordre du préfet Calpurnien. Registre inférieur, à gauche : scène de la légende de sainte Eulalie non identifiée (2 hommes se passent un flambeau ( ?) sous le regard d’un 3e, église dans le fond. Nombreuses mutilations) ; à droite : 2 bourreaux versent du plomb fondu sur le corps de sainte Eulalie étendue nue sur un chevalet (scène très restaurée). Ordre des scènes bouleversé, verres sales, grisaille très usée, et nombreuses pièces de restauration non datées, étiquettes de la dépose encore en place.
Lancettes, 7e registre à gauche : Christ en croix et Vierge d’un Calvaire dans un encadrement d’architecture Renaissance (montage hétérogène avec des pièces du 1er quart du 16e s., tête du Christ du 19e s., casses, lacunes nombreuses, repeints à froid ( ?)) ; à droite : Vierge de Pitié du 1er quart du 16e s.
Têtes de lancettes, à droite et à gauche : montage avec quelques pièces anciennes, contenant répétées les armes du chapitre cathédral de Narbonne.
Lancettes, 3e registre : figures en pied de saint Lucien et de saint Antoine (inscriptions), attribués à Pagès, vers 1866.
Tympan, trilobe : fleur centrale et feuille dans chacun des lobes, le tout du 19e s.
Né à Mulhouse. Conservateur en chef du patrimoine - Centre André Chastel (Laboratoire de recherche en Histoire de l'art - UMR 8150 du CNRS) Institut national d'histoire de l'art, 2, rue Vivienne.
Directeur du Comité français du Corpus vitrearum.
Vice-directeur de la Revue de l'art.
Docteur habilité à diriger des recherches (Université François Rabelais, Tours).