Tableau à comparer avec celui de Marguerittes, représentant le même thème. L'Assomption de Bezouce, bras levés vers le ciel et soutenue par les anges, est plus dans l'esprit du tableau de Poussin alors que celle de Marguerittes est plus dans la veine des Vierges de Murillo. Le petit angelot enveloppé dans le drapeau bleu du manteau est particulièrement charmant.
Dossier d’œuvre objet IM30004081
| Réalisé par
- inventaire topographique, PETR Garrigues et Costières de Nîmes
tableau : Assomption,
église Saint-André de Bezouce
Œuvre étudiée
Copyright
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Garrigues et Costières de Nîmes
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Commune
Bezouce
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Dénominationstableau
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1863, porte la date
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Auteur(s)
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Auteur :
Doze Jean-Marie-MelchiorDoze Jean-Marie-MelchiorCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Tableau avec cadre mouluré et doré dont la partie supérieure se termine en un arc ogival. Avec plus ou moins de vigueur, trois anges hissent la Vierge Marie vers le ciel.
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Catégoriespeinture
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Structures
- rectangulaire vertical
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Matériaux
- lin, peinture à l'huile
- bois
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Précision dimensions
Hauteur : 300 ; largeur : 190 ; épaisseur : 10
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Iconographies
- Assomption
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État de conservation
- bon état
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Protectionsinscrit au titre objet, 2022/08/10
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Référence MH
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Date(s) d'enquête :
2021;
Date(s) de rédaction :
2021
(c) PETR Garrigues et Costières de Nîmes
(c) Inventaire général Région Occitanie
Édifice
église Saint-André de Bezouce
Commune : Bezouce
Adresse : rue de la Calade
Adresse : rue de la Calade
Dossiers de synthèse
Melchior Doze est né à Uzès. Mais, alors qu'il n'a que deux ans, son père (vérificateur des poids et mesures) meurt. La mère ramène ses quatre enfants à Nîmes. Il entre à 15 ans dans l'école de dessin de Nîmes, dirigée par Numa Boucoiran. Il propose des tableaux au Salon de Nîmes en 1849, dont l'Innocence protégée. C'est un succès et une première vente, qui lui permet d'arrêter ses tâches manuelles. Le 22 mars 1855, il devient professeur au lycée. Il y restera jusqu'en 1886. Il profite de la présence à Nîmes du peintre bordelais Felon. Surtout, il rencontre Hippolyte Flandrin, venu travailler à l'église Saint-Paul en 1849. Le 4 mars 1875, il devient directeur de l'école de dessin et Conservateur du Musée avant d'être évincé en 1881 par une nouvelle municipalité. Il obtint des Mentions honorables au Salon de Paris, en 1861 et 1863.