L'oeuvre est commandée à Melchior Doze dans le cadre du grand chantier d'aménagement de la nouvelle église, consacrée en 1864. la paroisse s'est dotée d'une confrérie du Sacré-Coeur à partir du 25 juin 1866. L'Opinion du Midi du 23 août 1865 donne bien le titre de Sacré-Coeur à ce tableau mais Le Messager du Midi du 23 août 1866 l'appelle le Christ rémunérateur.
- inventaire topographique, Nîmes
- enquête thématique régionale, œuvres de Melchior Doze
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Gard
-
Commune
Nîmes
-
Adresse
Esplanade Charles de Gaulle
-
Emplacement dans l'édifice
chapelle du Sacré-Coeur
-
Dénominationstableau
-
Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
-
Dates
- 1866, daté par source
-
Stade de création
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Doze Jean-Marie-Melchiorpeintre signatureDoze Jean-Marie-Melchior
Melchior Doze est né à Uzès. Mais, alors qu'il n'a que deux ans, son père (vérificateur des poids et mesures) meurt. La mère ramène ses quatre enfants à Nîmes. Il entre à 15 ans dans l'école de dessin de Nîmes, dirigée par Numa Boucoiran. Il propose des tableaux au Salon de Nîmes en 1849, dont l'Innocence protégée. C'est un succès et une première vente, qui lui permet d'arrêter ses tâches manuelles. Le 22 mars 1855, il devient professeur au lycée. Il y restera jusqu'en 1886. Il profite de la présence à Nîmes du peintre bordelais Felon. Surtout, il rencontre Hippolyte Flandrin, venu travailler à l'église Saint-Paul en 1849. Le 4 mars 1875, il devient directeur de l'école de dessin et Conservateur du Musée avant d'être évincé en 1881 par une nouvelle municipalité. Il obtint des Mentions honorables au Salon de Paris, en 1861 et 1863.
-
Auteur :
Jésus est représenté debout, dans des vêtements blancs; il vient de quitte un trône majestueux et céleste et s'avance vers le spectateur comme s'il allait descendre du ciel et sortir du tableau. Le drapé rouge accentue encore la forte impression de grandeur dans la simplicité. Sa main gauche aux pouce, index et majeur tendus bénissent à l'antique.
La signature n'est pas visible, ce qui est fort rare pour ce peintre ; elle est peut-être cachée par le cadre.
De même, l'article de presse parle d'un globe terrestre représenté en partie inférieure du tableau et qui est tout à fait invisible.
-
Catégoriespeinture
-
Structures
- rectangulaire vertical, en arc brisé
-
Matériaux
- lin, peinture à l'huile
-
Précision dimensions
Mesures non vérifiées : hauteur : 200 ; largeur : 160
-
Iconographies
- Sacré-Coeur
-
Inscriptions & marques
-
État de conservation
- bon état
-
Statut de la propriétépropriété publique
-
Protectionsinscrit au titre objet, 1980/12/31
-
Référence MH
- (c) Inventaire général Région Occitanie
église paroissiale Sainte-Perpétue de Nîmes
Adresse : Boulevard de Prague
Photographe prestation Fish Eye dans le cadre de l'étude du patrimoine industriel du département de l'Hérault de 2011 à 2013