Les verrières du premier niveau (n°1 à 6) sont constituées de dalles de verre assemblées dans du béton. Elles sont datables d'après la seconde guerre mondiale. Les verrières n°2, 4 et 6 sont des lancettes en plein cintre, représentant respectivement un chrisme avec l'alpha et l'oméga en partie inférieure ; le symbole marial de la tour d'ivoire surplombée de l'étoile du matin ; et ce qui pourrait être une source jaillissante. Les baies n°1 et 3 sont en oculus ouvrant sur charnière, l'iconographie de ces derniers renvoie à d'autres litanies de la vierge (maison dorée ?) et à une coupe de fruits.

Toutes les verrières du deuxième niveau sont des lancettes en plein cintre. Hormis la verrière n°104, elles possèdent toutes une représentation figurée. La baie n° 102, signée Louis Victor Gesta représente saint André en pied sur un fond damas bleu à motif floraux blancs. Celle lui faisant face (n°101) place au centre de la composition saint Jean-Baptiste. La bordure à motifs quadrilobés bordée d'un filet de perles de ces deux vitraux se retrouve sur le fond de la baie n°104. Ces similitudes de représentation permettent d'émettre l'hypothèse d'une même origine.

La baie n°103 représente la vierge à l'enfant courronnés, entouré par deux anges. Le modèle est une icone byzantine qui existait aussi en lithographie en couleur. La bordure alternant des motifs végétaux rouges, jaunes et verts, comprend la mention de la date et du lieu d'exécution dans un atelier de Toulouse en 1923.

Les baies n°105 et 106 comportent des médaillons d'un saint homme et de saint Roch ou saint Jacques le Majeur sur des fonds quadrilobés bruns et bleus. Le panneau inférieur de la verrière 106 est ouvrant sur charnière.