La chaire est adossée au troisième pilastre de la paroi sud de la nef. Elle est en bois peint et doré et en marbre blanc veiné de gris.

Le cul-de-lampe est formé de quater grosses consoles de bois peint, ornées de longues feuilles ondulées, en bois stuqué et doré. Les panneaux entre ces consoles sont plaqués de marbre blanc. Ce cul-de-lampe porte une base décorée d'un tore saillant, au-dessus duquel se trouve la cuve.

La cuve suit un plan pentagonal, elle est constituée d'un bâti de bois et de panneaux de marbre blanc. Le panneau central est orné, à sa base, d'une tête d'angelot, ailée, en bois doré, entre deux arcs de cercle affronté autour d'un fleuron de feuilles dorées. De part et d'autres, deux enroulements de feuillages, dorés également, s'élèvent jusqu'à la main courante qui, entre eux, fait ressaut. Ce motif évoque la forme d'une harpe. Il est repris mais coupé verticalement en deux, sur les deux panneaux extrêmes de la cuve.

Le dorsal est en marbre, plaqué contre le pilastre où est construite la chaire. Ses arêtes sont garnies d'un montant de bois peint. A mi-hauteur, il est décoré sur sa face principal d'un cercle de bois peint, et sur ses deux faces latérales, d'ovales de bois peint.

L'abat-vois présente un ciel formé de cinq caissons irréguliers. Sa corniche moulurée est surmontée d'un fronton semi-circulaire orné d'une palmette en bois doré sur lequel est assis un gros angelot tenant une croix et un livre ouvert, le tout en bois doré.

On accède à la chaire par une petite porte percée dans le mur sur, entre le chœur et la chaire et donnant dans la deuxième sacristie d'où une volée d'escalier, au revers de la nef, conduit à la chaire par une deuxième porte, ouvrant contre le dorsal.

Au moment de l'enquête en 1968, l'ensemble de la chaire est en assez bon état.