Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Communauté de communes Conflent Canigó

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées-Orientales
  • Commune Rigarda
  • Adresse 4 route de Glorianes
  • Cadastre 2019 A 520
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    sainte Eulalie et sainte Julie

Jusqu’au XVIIe siècle, la messe de Rigarda s’effectue dans l’église de Vilella. La construction de la nouvelle église en lloses permis aux habitants du village de bénéficier d’un lieu de culte beaucoup plus proche qu’auparavant. Le projet de construction de l’église dédiée à Sainte-Eulalie et Sainte-Julie de Rigarda est décidé en 1630, sous l’impulsion du Perpignanais Francesc Llot, époux d’une riche veuve de Rigarda, qui donna son terrain pour édifier l’église. D'autres particuliers semblent avoir contribué au don du terrain : Jean Boson, les époux Bosch, la dame Guiomar Llot et Corneilla.

L’autorisation est accordée le 19 janvier 1630 par Raphaël Llobet, alors en charge de mener les visites canoniques dans le territoire du Conflent. Ce dernier impulsa également le transfert du portail de marbre de l’église de Vilella dans la nouvelle église dont la bénédiction eut lieu en 1644, avec l’organisation de la première messe par Francesc Llot, suivi d’un repas à midi et d’une procession en soirée. La chapelle du Rosaire de l’église est inaugurée le 11 juin 1647, en présence du Vicomte de Joch, don Antoni de Perapertusa. Afin de marquer cet évènement, Francesc Llot organisa chez lui un festin, où plus de 60 invités au déjeuner et 80 au souper sont conviés. Un an après, l’église est achevée comme l’atteste la date gravée sur le linteau du portail d’entrée.

Les habitants de Rigarda ont nettement contribué à la construction de l’édifice, témoignant de l’esprit de solidarité du village.

  • Remplois
  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 17e siècle
  • Dates
    • 1630, porte la date
    • 1648, porte la date

L'église est installée en périphérie de la partie ancienne du village. Il s'agit d'un édifice à nef unique bordé de chapelles latérales adoptant un plan en forme de croix latine. On y accède par l'ancien portail de style roman, ouvert dans l’élévation orientale. Ce dernier porte la date de 1648, moment où il a été transporté de l'ancienne église de Villela. Il est surmonté d’une baie en plein cintre et le faîte du toit est couronné d’une arcade à baie unique contenant une cloche.

Les matériaux employés pour la construction sont le schiste lié au mortier de chaux, ainsi que des briques rouges. Les couvertures sont en tuiles canal. L’élévation nord de l’église est aveugle. Vers l’ouest, le clocher-tour a été élevé au moins en trois campagnes successives : lors de la première, il dépassait de peu le toit de la nef ; lors de la deuxième, il s'élevait jusqu’au-dessus

Les matériaux employés pour la construction sont le schiste lié au mortier de chaux, ainsi que des briques rouges. Les couvertures sont en tuiles canal. L’élévation nord de l’église est aveugle. Vers l’ouest, le clocher-tour a été élevé au moins en trois campagnes successives : lors de la première, il dépassait de peu le toit de la nef ; lors de la deuxième, il s'élevait jusqu’au-dessus du cadran actuel de l'horloge, au niveau des gargouilles. Au 19e siècle, l'étage supérieur est construit

Les matériaux employés pour la construction sont le schiste lié au mortier de chaux, ainsi que des briques rouges. Les couvertures sont en tuiles canal. L’élévation nord de l’église est aveugle. Vers l’ouest, le clocher-tour a été élevé au moins en trois campagnes successives : lors de la première, il dépassait de peu le toit de la nef ; lors de la deuxième, il s'élevait jusqu’au-dessus du cadran actuel de l'horloge, au niveau des gargouilles. Au 19e siècle, l'étage supérieur est construit en forme de pavillon avec deux frontons correspondant aux pignons, et des

Les matériaux employés pour la construction sont le schiste lié au mortier de chaux, ainsi que des briques rouges. Les couvertures sont en tuiles canal. L’élévation nord de l’église est aveugle. Vers l’ouest, le clocher-tour a été élevé au moins en trois campagnes successives : lors de la première, il dépassait de peu le toit de la nef ; lors de la deuxième, il s'élevait jusqu’au-dessus du cadran actuel de l'horloge, au niveau des gargouilles. Au 19e siècle, l'étage supérieur est construit en forme de pavillon avec deux frontons correspondant aux pignons, et des ouvertures sur chaque face. Le clocher s’organise

Les matériaux employés pour la construction sont le schiste lié au mortier de chaux, ainsi que des briques rouges. Les couvertures sont en tuiles canal. L’élévation nord de l’église est aveugle. Vers l’ouest, le clocher-tour a été élevé au moins en trois campagnes successives : lors de la première, il dépassait de peu le toit de la nef ; lors de la deuxième, il s'élevait jusqu’au-dessus du cadran actuel de l'horloge, au niveau des gargouilles. Au 19e siècle, l'étage supérieur est construit en forme de pavillon avec deux frontons correspondant aux pignons, et des ouvertures sur chaque face. Le clocher s’organise comme suit : au premier niveau, une pièce ouverte d’une voûte en

Les matériaux employés pour la construction sont le schiste lié au mortier de chaux, ainsi que des briques rouges. Les couvertures sont en tuiles canal. L’élévation nord de l’église est aveugle. Vers l’ouest, le clocher-tour a été élevé au moins en trois campagnes successives : lors de la première, il dépassait de peu le toit de la nef ; lors de la deuxième, il s'élevait jusqu’au-dessus du cadran actuel de l'horloge, au niveau des gargouilles. Au 19e siècle, l'étage supérieur est construit en forme de pavillon avec deux frontons correspondant aux pignons, et des ouvertures sur chaque face. Le clocher s’organise comme suit : au premier niveau, une pièce ouverte d’une voûte en maçonnerie, éclairée par une ouverture rectangulaire située au nord ; Au second niveau, éclairée de deux baies rectangulaires,

Les matériaux employés pour la construction sont le schiste lié au mortier de chaux, ainsi que des briques rouges. Les couvertures sont en tuiles canal. L’élévation nord de l’église est aveugle. Vers l’ouest, le clocher-tour a été élevé au moins en trois campagnes successives : lors de la première, il dépassait de peu le toit de la nef ; lors de la deuxième, il s'élevait jusqu’au-dessus du cadran actuel de l'horloge, au niveau des gargouilles. Au 19e siècle, l'étage supérieur est construit en forme de pavillon avec deux frontons correspondant aux pignons, et des ouvertures sur chaque face. Le clocher s’organise comme suit : au premier niveau, une pièce ouverte d’une voûte en maçonnerie, éclairée par une ouverture rectangulaire située au nord ; Au second niveau, éclairée de deux baies rectangulaires, une pièce à laquelle on accède par un escalier en vis construit en schiste. Au troisième niveau, la pièce est

Les matériaux employés pour la construction sont le schiste lié au mortier de chaux, ainsi que des briques rouges. Les couvertures sont en tuiles canal. L’élévation nord de l’église est aveugle. Vers l’ouest, le clocher-tour a été élevé au moins en trois campagnes successives : lors de la première, il dépassait de peu le toit de la nef ; lors de la deuxième, il s'élevait jusqu’au-dessus du cadran actuel de l'horloge, au niveau des gargouilles. Au 19e siècle, l'étage supérieur est construit en forme de pavillon avec deux frontons correspondant aux pignons, et des ouvertures sur chaque face. Le clocher s’organise comme suit : au premier niveau, une pièce ouverte d’une voûte en maçonnerie, éclairée par une ouverture rectangulaire située au nord ; Au second niveau, éclairée de deux baies rectangulaires, une pièce à laquelle on accède par un escalier en vis construit en schiste. Au troisième niveau, la pièce est éclairée par des ouvertures rectangulaires percées sur chaque face tandis qu’au dernier niveau, on remarque de grandes baies en plein cintre entourées de briques rouges. Chaque angle de la terrasse du clocher comporte une pile cylindrique, tandis que le sommet est dominé par une cage en fer à deux étages. Cette dernière soutient les cloches et la girouette (ornée d'une croix et d'un coq). Ce clocher sert au culte, et fait en même temps office d'horloge municipale. On pouvait encore voir dans les années 1970, l’ancien poids de l’horloge, transformé en borne de pierre sur le chemin dans l'angle de la mairie.

L’église conserve un riche mobilier. Plusieurs retables ; celui de Sainte Eulalie, par le maître d’Olot (XV° siècle) et provenant de l’église de Vilella, sur le mur Nord de la nef ; celui du maître-autel (1592) provenant de l’abbaye de Saint-Michel-de-Cuxa ; celui de la Vierge (XVII° siècle), de Saint-Hyacinthe (vers 1720), un panneau sculpté du XV°siècle, une Vierge du XIV° siècle, une cadireta du XVII° siècle, un Christ du XVII° siècle, deux toiles (1647 et 1692), un ostensoir du XV° siècle, une croix processionnelle et un reliquaire (XV° siècle), deux chandeliers du XVII° siècle.

  • Murs
    • pierre moellon
  • Toits
    tuile
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte en berceau brisé
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : colimaçon en maçonnerie
  • Techniques
    • fonderie
  • Représentations
    • coq
  • Précision représentations

    Deux cloches sont placées dans le clocher. La première en bronze est datée de 1869, ( diam : 1000 cm, hauteur : 100 cm), elle porte l’inscription : "Anna Rosa Marguerite Rose/Que le nom du seigneur soit béni/Sainte Marie mère de Dieu priez pour nous/Sainte Julie et Eulalie vierges et martyres/Patronnes de Rigarda." La deuxième cloche en bronze (diam : 76 cm, hauteur : 70 cm), date de 1869, porte l’inscription: " Jacob Holtzer et scie 1869/Françoise Rose Victoire Marie/Que le nom du Seigneur soit béni/Sainte-Marie mère de Dieu priez pour nous/Sainte Eulalie et Sainte Julie vierges et martyres/Patronnes de Rigarda intercédez pour nous. "

    Le sommet du toit est dominé par une cage en fer, à deux étages contenant les deux dernières cloches, inaccessibles. La cage en fer est dominée par une croix et un coq.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
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