• enquête thématique départementale, mobilier religieux
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées-Orientales
  • Commune Rigarda
  • Emplacement dans l'édifice sacristie

La forme générale de cette pièce d'orfèvrerie, ainsi que son répertoire décoratif, se retrouvent dans des oeuvres plus tardives, puisque datant du 16e siècle, comme le reliquaire des saintes Eulalie et Julie de l'église de Millas.

  • Période(s)
    • Principale : 14e siècle
    • Principale : 15e siècle

Argent en feuilles repoussé pour le pied. Fonte pour tous les autres éléments (jambe, architectures, anges). Gravure pour le décor. Assemblages d'origine à froid.

Emaux translucides de couleur bleu et vert sur plaque en argent gravé pour le revers de l'édicule, rouge pour les petites plaquettes latérales gravées.

Lunule et lunette centrale en verre.

  • Catégories
    orfèvrerie
  • Matériaux
    • argent, doré, repoussé, ciselé, fondu, émail, gravé
    • verre
  • Précision dimensions

    h = 50 cm ; la = 25 cm ; pr = 21 cm

  • Iconographies
    • élément d'architecture
    • gable
    • ange
    • sainte Eulalie
    • saint Martin
    • Christ
    • lion
  • Précision représentations

    Sur une base en forme de losange, ornée de lobes sur lesquels apparaissent des animaux fantastiques sur un fond amati, reposant sur quatre patins figurant des lions, se dresse un pied traité à la manière d’une petite construction gothique, à deux niveaux de gâbles, d’où partent deux tiges portant chacune un ange. Les êtres célestes ont les bras ouverts, en signe d’accueil, et sont dotés d’immenses ailes éployées aux bords très découpés. Ils encadrent le corps de la monstrance qui a la forme d’un édicule dont la partie centrale est flanquée de deux tours de style gothique tardif aux baies en arc brisé, aux arcs-boutants à larmiers et aux flèches posées sur une terrasse à balustrade ajourée. Les ouvertures latérales, autrefois dotées d’émaux translucides, présentent sur la face, à droite, sainte Eulalie, patronne non seulement de l’église de Rigarda mais aussi du diocèse d’Elne, et, à gauche, saint Martin de Tours, particulièrement vénéré dans cette région pyrénéenne, comme en témoigne depuis le XIe siècle le monastère bénédictin de Saint-Martin-du-Canigou. Au revers, une grande rosace, entourée de plus petites, possède encore ses émaux aux couleurs variées : orangé, bleu et vert. Un gâble élancé, aux remplages finement ciselés, et terminé par une croix fleuronnée sur laquelle apparaît le Christ, domine la composition.

  • Inscriptions & marques
    • poinçon de ville
  • Précision inscriptions

    Poinçon de la ville de Perpignan (sur le pied) : lettres "PP", au-dessous "EYA" dans un rectangle.

  • État de conservation
    • oeuvre restaurée
  • Précision état de conservation

    restaurateur : Agnès Gall Ortlik. Date intervention : 03/12/2005. Interventions sur la structure : Le lion détaché de la base a été collé avec du Paraloid B 72 à 50 % dans acétone + 2 % silice micronisée. Une cale constituée d'une plaque en méthacrylate transparent et d'un petit morceau de mousse polyéthylène blanche a été collée avec le même Paraloid entre le lion et la base. Ceci permet d' équilibrer la base qui est bancale suite à une déformation du pied.£La tige avec l' ange cassée au niveau de la jambe du reliquaire a été collée avec du Paraloid B 72 à 50% dans acétone + 2% silice micronisée. Ce collage est sécurisé à sa base arrière avec une toile en fibre de verre encollée avec le même Paraloid et avec un fil de nylon noué à l'arrière de l'ange.

    L'autre tige, cassée dans sa partie verticale, a été collée avec le même Paraloid B 72, après avoir inséré une tige de polypropylène dans un des deux troux du métal (l'autre trou est occupé par un fil d'argent qui dépasse légèrement). Ce collage a été sécurisé avec un fil de nylon noué à l'arrière de l'ange.£. Les ailes des deux anges, qui bougeaient, ont été revissées légèrement et fixées de manière plus sure avec deux points de Paraloid B 72 à 50% dans acétone + 2% de silice micronisée.

    La lunule intérieure a été replacée dans la lunette centrale et la barre du système de fermeture, qui était lpartiellement sortie, remontée. Attention : la porte est difficile à ouvrir sans forcer.

    Interventions sur la surface :. La surface du reliquaire a été entièrement dépoussiérée et nettoyée avec de l'éthanol et de l'acétone. Un passage léger d'éthanol + carbonate de calcium a été réalisé sur certaines zones plus ternies (les petites plaques en argent et la base en argent doré). Des gouttes de résine jaune se trouvant au pied de l'ange de droite et au niveau des raccords ange/tige recollés ont été éliminée avec de l'acétone. Fabrication d'une boîte: la boîte originale en bois n'étant plus adaptée à l'objet après le recollage du pied en forme de lion (trop petite), une nouvelle boîte en polypropylène gris ondulé a été fabriquée. Elle est assemblée à l'aide de rivets en polypropylène et fourrée de morceaux de mousse polyéthylène. La mousse a été collée à l'aide de deux types de bandes adhésives double face 3M (référence 215 adhésif acrylique et support polyester, et une autre inconnue sur support de couleur jaune de la marque Scotch) et de points de Paraloid B 72 (50% dans acétone + 2% de silice micronisée). La fermeture de la boîte est assurée par des bandes de Velcro. Des indications de manipulations ont été collées à l'intérieur et à l'extérieur de la boîte. Pour éviter d'avoir à ouvrir la boîte trop souvent, une photographie est collée sur la porte à l'extérieur.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Protections
    classé au titre objet, 1892/02/12
  • Référence MH
  • Brutails : Notes sur l'art religieux du Roussillon. Bull. arch. du Com. des trav. hist., paris, 1893 . Barcelone, 1901.

Bibliographie

  • Mémoires d'orfèvres, l'orfèvrerie classée Monument historique des églises du Languedoc-Roussillon. Paris : Somogy éditions d'art, 2011, 350 p.

  • Trésors d'orfèvrerie des églises du Roussillon et du Languedoc méditerranéen. Montpelluer, musée Fabre, 1954

    cat. n° 91, pl. 73.
Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 1999, 2013
(c) Conseil départemental des Pyrénées-Orientales
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Ministère de la culture, DRAC Occitanie
(c) Communauté de communes Conflent Canigó
Édifice
Eglise paroissiale Sainte-Eulalie et Sainte-Julie

Eglise paroissiale Sainte-Eulalie et Sainte-Julie

Commune : Rigarda
Adresse : 4 route de Glorianes