La gare est implantée dans l'alignement de la rue principale de Barèges, à proximité de l'établissement thermal. Elle est construite en maçonnerie au niveau inférieur et en bardage de bois dans la partie supérieure. En façade, au rez-de-chaussée un faux appareil en pierre habille la façade et le début du retour de l'élévation est : il renforce la tonalité montagnarde donnée par le bardage de bois. Le débord du toit est porté par de grands arbalétriers ouvragés. La travée centrale de la façade qui abrite l'horloge, est légèrement décentrée. Elle est mise en valeur par une légère avancée, percée au rez-de-chaussée d'une étroite baie au profil allongé. De part et d'autre sont disposées des ouvertures dissymétriques : une large porte fenêtre entourée de deux fenêtres à l'ouest et une baie large à l'est complétée par une seule baie. Les piédroits et les linteaux à angles vifs sont soulignés par l'enduit blanc. Celui-ci s'arrête sur les piedroits extérieurs, juxtaposés avec le parement en pierre qui tient lieu de piedroit complémentaire. Au-dessus de la partie ouest, un bandeau blanc est recouvert de l'inscription en relief ""Funiculaire de l'Ayre"" dans une typographie assez typique de l'entre-deux-guerre mais qui renvoie à la prolongation de la ligne jusqu'au site de l'Ayré dans les années 1950. A l'étage, les fenêtres, assemblées par trois d'un côté et par quatre de l'autre, sont traitées en bandeaux soulignés par un encadrement en bois arrondi.

L'architecture et la mise en œuvre de la gare du funiculaire est assez proche de celle du casino de Barèges et l'on peut supposer que les deux édifices ont été construits par le même architecte à des époques voisines.