Le Journal de Barèges du 21 août 1880 qui annonce la construction prochaine d' un casino abritant une salle de réunion, de conversation, de lecture pouvant au besoin servir de salle de concert et de bal avec un orchestre permanent desservant à la fois Barèges et Saint-Sauveur. Il doit être construit devant et au-dessus des thermes. Des plans et devis proposés par l'architecte Prosper (qui intervient à la même époque aux thermes) avaient été acceptés le 22 avril 1878 mais l'emplacement n'avait pas été ratifié (Journal de Barèges, 30 avril 1881).
Une brochure présentant la station en 1880 indique l'existence d'un casino dont dépend un parc "élégant". On y fait de la musique tous les jours et l'on y donne en saison tous les soirs des représentations variées d'opérettes et de vaudeville. Des stands de tir et des jeux sont également des activités proposées aux baigneurs. Il s'agit sans doute plus d'une salle de vauxhall car en 1882, le débat porte toujours sur le site de sa reconstruction, au-dessus de la promenade horizontale ou dans la rue principale de Barèges (Journal de Barèges, 30 janvier 1882). Le casino de Barèges doit alors être construit en même temps que celui de Saint-Sauveur pour 300 000 F (Journal de Barèges, 29 juillet 1882) ce qui s'explique par la gestion commune des deux stations par la même compagnie fermière.
Le Journal de Barèges indique dans son édition du 16 août 1885 que le casino construit deux ans auparavant a été agrandi de deux ailes, doté de marquises et vérandas, orné de rideaux et qu'il est devenu "un véritable temple des plaisirs". Il a été entouré d'un "coquet jardin donnant sur le Bastan". Cet édifice est rasé en 1889 par l'avalanche qui touche la station, puis à nouveau, pour la même raison en 1895.
Une lettre datée de 1900 dans la revue La Jeune Fille, pointe ce qui manque alors à la station. Elle dénonce notamment l'état du casino, bâti en planche, "pauvre comme la ville" qui est un "loin d'être une ressource". Le parc qui lui est associé n'en porte que le nom car il est dépourvu d'arbres. Au vu de l'avalanche de 1895, le casino avait été pourtant été reconstruit en 1897 et 1898 : les grandes salles du café, du cercle et du théâtre avaient été remises à neuf, et décorées par le peintre palois Rémy Lapouble (Journal de Barèges, 26 juin 1898)
Un article de presse de 1904 évoque la personnalité de M. Dupeyron, de l'Opéra, ""actuellement concessionnaire du casino de Barèges (Journal d'Argelès-Gazost, n°1, 26 juin 1904, p. 1). Il s'agit vraisemblablement d'Hector Dupeyron, chanteur ténor mort en 1911.