• recensement du patrimoine thermal
villa Mektoub
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées
  • Commune Argelès-Gazost
  • Adresse 19 avenue Henri d'Agrain
  • Cadastre 2024 AC 01 74
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    de villégiature
  • Appellations
    Mektoub
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin d'agrément

La villa Mektoub fait partie des cinq villas construites à Argelès-Gazost à l’initiative du vicomte Henri de Pradier d'Agrain, érudit voyageur né 1878 s'étant fixé dans la ville en 1911 après son mariage avec Édith de Langlade. Passionné par la région il écrit de nombreux articles à son sujet dont un livre Argelès et ses vallées. Il avait précédemment voyagé au Moyen-Orient ce qui explique le nom donné à la villa, et l'orientation de sa décoration.

Le vicomte fait réaliser le lotissement sur des terrains achetés dès 1908-1909, soit avant son installation définitive à Argelès. La villa Mektoub est portée comme construction nouvelle dans la matrice cadastrale en 1914. Les plans des cinq villas ont été dessinés par l'architecte tarbais Georges Larrieu, actif dans les stations thermales pyrénéennes, notamment à Cauterets aux thermes et à l'hôtel des postes et télégraphe construit en 1906.

La villa est construite au nord du quartier thermal, en contrebas de la villa Massabielle (dont elle est une déclinaison en réduction), le long de l'avenue Henri d'Agrain.

Comme à Massabielle, la villa est constitué de plusieurs corps articulés aux formes et aux hauteurs variées, prétextes à de nombreux jeux de couverture. Une tour carré se détache dans l'angle sud-est tandis qu'un avant-corps en forme de tour cylindrique est placé au centre de la façade et loge la porte d'entrée. En façade de cette tour, un arc-outrepassé est sommé par l'inscription peinte du nom de la villa et ont des résonances orientales mais ils surmontent une baie dont les menuiseries évoquent plutôt l'Art nouveau. En façade, la travée de droite au rez-de-chaussée se signale par sa grande fenêtre au format quasi circulaire. Les autres baies de la villa sont couvertes d'arts plus large que les fenêtres qui reprennent le motif de l'art outrepassé.

Les différences de niveaux, qui varient selon les corps de bâtiments, sont soulignées par des bandeaux en galet qu'on retrouve en allège de certaines ouvertures. Les arcs des baies sont en brique tandis qu'un décor de faux pan de bois unifie Les parties hautes des élévations.

  • Murs
    • maçonnerie enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble, étage de soubassement, rez-de-chaussée
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans demi-croupe
    • toit conique
  • Escaliers
  • Techniques
  • Représentations
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Hautes-Pyrénées, Matrices cadastrales des propriétés bâties 3 P 819 et 3 P 822.

    AD Hautes-Pyrénées : 3 P 819 et 3 P 822

Bibliographie

  • BENSA, Mathilde. L'architecture de villégiature dans la station thermale pyrénéenne d'Argelès-Gazost (1885-1938), l'influence des acteurs privés et privés. Mémoire de Master histoire de l'art contemporain, Université Toulouse II Jean Jaurès, 2022/2023.

Périodiques

  • Henri de Pradier d'Agrain, Argelès et ses vallées, Nîmes : C. Lacour, 2001, 251 p.

Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2024