Les thermes ont été implantés en bordure d'un cours d'eau, à l'emplacement d'ancien thermes gallo-romains. Eux-mêmes de grande ampleur, ces derniers couvraient 2 à 3 ha de surface : d'importants vestiges antiques furent découverts lors de la construction (colonnes, chapiteaux, piscines en marbre, médailles à effigie, ex-voto...). Les thermes actuels furent édifiés au début du 19e siècle, par une municipalité soucieuse de donner un accès public aux sources d'eau chaude, jusque là entre les mains de familles privées. Ils furent baptisés Thermes Marie-Thérèse en raison du parrainage de la Duchesse d'Angoulême Marie-Thérèse Charlotte de France qui posa la première pierre le 8 juillet 1823. Le nouvel établissement fut inauguré le 14 septembre 1828 par la Duchesse de Berry. Il fut construit en marbre gris extrait de la carrière de Salut par les ingénieurs Bonnetat et Cailloux.£Dès 1833, la municipalité envisage la vente de l'établissement en raison de la charge financière qu'elle ne peut plus assumer. Des plans sont établis (A.D.65), en même temps que ceux des bains du Dauphin.£La renommée des grands thermes se propage rapidement : ils sont cités en 1838 par Pierre Bertrand (Voyage aux Pyrénées) comme un édifice exceptionnel. La monumentalité de l'édifice, conjugée à la rationalité de sa distribution, lui permit d'être choisir pour figurer dans le ""Choix des édifices publics"" publié par les inspecteurs des Bâtiments Civils (op. citée, pl. 133). En raison d'une fréquentation accrue au cours du 19e siècle, il est envisagé des extensions du bâtiment. En 1885, le projet d'acquisition de la villa Théas doit permettre l'agrandissement de l'établissement sur son côté nord (intitulé ""annexe""). Cette extension porte la même facture néoclassique que la première construction. A cette date (1885), le cours d'eau passe encore au pied du bâtiment, le long de la façade principale. Après 1890, l'aile sud sera prolongée par un rez-de-chaussée surmontée d'un ""palmarium"", grande serre vitrée, espace de détente, specimen d'architecture de fer et de verre.
- enquête thématique régionale, jardins remarquables
- recensement du patrimoine thermal
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Hautes-Pyrénées - Haute-Bigorre (La)
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Commune
Bagnères-de-Bigorre
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Adresse
5 Place des Thermes
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Cadastre
2016
AI
13
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Dénominationsétablissement thermal
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AppellationsThermes Marie-Thérèse, grands thermes
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Parties constituantes étudiées
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Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle
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Dates
- 1823, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
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Auteur :
Bonnetat Jean-Baptisteingénieur des Ponts et Chaussées attribué par travaux historiquesBonnetat Jean-BaptisteCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Cailloux Pierre-Raymondingénieur des Ponts et ChausséesCailloux Pierre-RaymondCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Les grands thermes sont édifiés en contrebas des anciens thermes de la Reine ou Bagnerolles. C'est un édifice très allongé, de 63 m de long sur seulement 17 m de profondeur, en raison du manque de place au sol. Cette contrainte a été compensée par une distribution répartie sur deux niveaux principaux. Le bâtiment tout en longueur est parfaitement ordonnancé et symétrique de part et d'autre d'un avant-corps central en saillie surmonté d'un fronton triangulaire. Précédé d'un emmarchement, cet avant-corps est percé en rez-de-chaussée et à l'étage par trois travées de portes cintrées ouvrant à l'étage sur des balcons plats. La façade comporte une élévation à deux étages sur entresol, ajourée de manière ordonnancée par sept travées de baies cintrées de part et d'autre de l'avant-corps central. La façade est complétée à chaque extrémité par un avant-corps saillant à trois travées percé des mêmes baies. Le bandeau de section carrée séparant les deux niveaux supérieurs et la corniche moulurée soulignant le bord du toit ainsi que le fronton central accentuent l'horizontalité de l'édifice. Entièrement construits en pierre de taille de marbre de teinte gris-blanc, les grands thermes illustrent le style néoclassique dans tout sa rigueur par la sobriété de la composition, la sécheresse des lignes, la simplicité des baies cintrées qui se répètent avec une parfaire régularité. Tous ces caractères associés à la monumentalité du bâtiment en font un édifice imposant et austère qui tient une place majeure dans l'organisation urbaine de la ville.£Le projet d'établissement thermal publié par Cailloux donne une idée de la distribution initiale. Un grand vestibule occupe le corps central du bâtiment, bordé à gauche par un bureau et à droite par la loge du concierge. Le vestibule permet d'accéder soit au corridor des bains, qui court sur toute l'élévation arrière de l'édifice, soit à l'escalier monumental. Les distributions du rez-de-chaussée et de l'étage sont identiques : le corridor des bains dessert sept cabinets de bains dans chacune des deux ailes, chaque cabinet étant précédé d'un petit vestibule et percé d'une baie donnant sur la façade. A l'étage, une grande salle de réunion occupe le pavillon central, un salon de lecture l'avant-corps nord et une salle de billard l'avant-corps sud. Sous ces derniers se trouvent respectivement les bains ferrugineux (avec une antichambre et deux chambres de repos) au sud et les bains de vapeurs au nord. Les ailes en retour à chaque extrémité et l'espace situé sous l'escalier monumental accueillent des installations techniques (dépôt de linge, chambre de secours, bûcher, décharge, douches, latrines, chauffoir). Au soubassement sont regroupés des bains particulier : bain de Salies, bain des Pauvre, bains du Foulon et bain de la goutte. Les canaux qui captent les sources alimentent deux séries de quatre réservoirs, qui sont adossés à l'élévation postérieure de chacune des deux ailes et depuis lesquels l'eau est redistribuée vers les bains et vers les deux buvettes situées dans le vestibule, au bas de l'escalier.
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Murs
- marbre
- pierre de taille
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Toitsardoise
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Plansplan rectangulaire symétrique
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation à travées, élévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
- croupe ronde
- pignon couvert
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Escaliers
- escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
- escalier dans-oeuvre : escalier symétrique en maçonnerie
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Typologiesarchitecture néoclassique
Présentation succincte
- NOTSUC Les grands thermes de la ville ont été construits entre 1823 et 1828 pour regrouper plusieurs sources dans un édifice unique et moderne. L'édifice, à la longue façade de marbre bleu (63 m), se caractérise par la symétrie de sa composition dominée par l'es
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G Dupeyre (Michel), Prendre les eaux : le "boom" du thermalisme au XIXe siècle, dans "Les Hautes-Pyrénées : de Tarbes aux villes d'eau", Vieilles Maisons Françaises, n° 246, novembre 2012, pp 62-69.£Grenier (Lise) (dir.), Villes d'eaux en France, Institut f
- NOTB_S A.D. Hautes-Pyrénées : série 2 O liasses 348 et 372 à 378 (Etablissement thermal de Bagnères-de-Bigorre).£Médiathèque de Bagnères-de-Bigorre, Projet d'établissement thermal, à Bagnères, plans au sol par P.R. Cailloux, 1827, EP/II - 294.
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0467444 ; 6222316
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 43.0623294819632, 0.146843067873259
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre repérée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR76_VDELPECH
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Bagnères-de-Bigorre
- IMP 20220321_R_01
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Statut de la propriétépropriété publique
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Intérêt de l'œuvreà signaler, à étudier
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
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