• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire des églises médiévales
église paroissiale Saint-Georges
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Conseil départemental du Lot
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Martel
  • Commune Floirac
  • Cadastre 2009 AC 01 81
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Georges

La première mention connue de l'église remonte au 10e siècle. Un fragment d'entrelacs datable du 12e siècle et un linteau à accolade sculpté de deux animaux, en remploi, proviennent sans doute de l'église médiévale disparue. L'édifice a en effet été entièrement reconstruit vers 1757. Vitraux et peinture du 19e siècle.

La première mention d'une église à Floirac remonte au 10e siècle. Dans son testament, le vicomte de Turenne Adhémar des Echelles donne l'église de Floirac à l'abbaye de Tulle. Un fragment d'entrelacs datable du 12e siècle et un linteau à accolade sculpté de deux animaux, en remploi, proviennent sans doute de l'église médiévale disparue. L'édifice actuel ne date que de 1757 et on ignore tout de l'église ou des églises qui l'ont précédé. Vitraux et peinture du 19e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 18e siècle , daté par travaux historiques
    • Secondaire : 12e siècle , daté par travaux historiques , (incertitude)

L'église est composée d'une nef unique, d'un transept débordant et d'une abside. La façade occidentale est surmontée d'un large fronton encadré de volutes. Au-dessus de la porte figure un saint Georges terrassant le dragon, sculpture du 19e siècle. À l'intérieur, une Pietà du début du 16e siècle porte les armes des Lestrade, seigneurs de Floirac. Le socle de cette statue comporte un fragment orné d'entrelacs de rubans perlés. Ces deux éléments proviennent vraisemblablement de l'église précédente. Dans le chœur, l'autel tombeau en pierre marbrière rouge de Floirac portant une croix de Malte en marbre noir proviendrait, selon la tradition, du proche couvent des dames maltaises des Fieux, abandonné en 1612. L'autel porte un tabernacle à ailes, en bois doré polychrome, de la fin du 17e siècle, où figurent des thèmes iconographiques chers à la Contre-Réforme. Une Vierge de l'Apocalypse, en bois polychrome, du 18e siècle, provient de la chapelle Saint-Roch. Dans la nef, on remarque un grand monument paroissial en l'honneur des morts de la première guerre mondiale réalisé en pierre de Carennac.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan en croix latine
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
    • toit en pavillon
    • toit conique
  • Techniques
    • sculpture
    • peinture
  • Représentations
    • entrelacs
  • Précision représentations

    Un fragment de sculpture en remploi est orné d'un entrelacs de rubans perlés. Armoiries non identifiées sur la litre funéraire : écartelé aux 1 et 4, coupé en a d'argent au lion de sable lampassé de gueules, en b d'or à la palme de sinople, aux 2 et 3 parti en a d'azur à trois étoiles d'or en pal, en b d'or à trois bandes de gueules, qui est de Genouillac.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1978/05/30
  • Référence MH

Bibliographie

  • Clary (abbé), Dictionnaire des paroisses du diocèse de Cahors, Cahors, 1986.

    p. 117
  • Bru N. (dir.), Séraphin G., Scellès M., Czerniak V., Decottignies S., Amigues G., Blaya N., Les églises du Moyen Âge dans le Lot, Milan, Silvana Editoriale Spa, 2011.

    catalogue
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2009