• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
village
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Conseil départemental du Lot
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Cahors-2
  • Hydrographies le Lot
  • Commune Bellefont-La Rauze
  • Lieu-dit Laroque-des-Arcs
  • Précisions commune fusionnée après inventaire  ; autrefois sur commune de Laroque-des-Arcs

La localité doit son nom à la fortification de falaise qui subsiste sous le rocher de la chapelle à l'aqueduc antique qui traversait la combe de Valroufié. La seigneurie, qui semble avoir appartenu aux anciens vicomtes de Cahors, était tombée aux mains des Gourdon au début du 13e siècle. Un couvent de Récollets s'y établit entre 1675 et 1676. L'église paroissiale actuelle a été édifiée en 1888. Un historique de cette ancienne commune est détaillé dans le dossier "présentation de commune" (IA46107669).

  • Période(s)
    • Principale : Moyen Age, Temps modernes, Epoque contemporaine , daté par travaux historiques

Le village de Laroque des Arcs est implanté au contact d'une cale, au confluent du Lot et du ruisseau de Laroque qui le sépare en deux quartiers.

Implanté sur la berge, au contact de la cale d'embarquement, un ancien manoir se distingue par ses tours-pigeonniers et l'importance de ses logis massés (parc. 584). L'une de ses portes est ornée d'un linteau en accolade blasonné, meublé d'un cep de vigne. Au pied du manoir subsiste un moulin attribuable au 17e siècle (parc. 585). A l'arrière de l'église moderne, plusieurs maisons conservent des vestiges significatifs du 15e et du 17e siècle. La plus notable est une maison- tour couronnée par une mirande (parc. 796). Edifiée en briques et séparée de la maison voisine par une venelles elle reproduit le gabarit de certaines maisons médiévales cadurciennes.

L'ancien couvent des Récollets ferme le village au nord. L'église de ce couvent semble avoir réutilisé des élévations d'anciennes habitations du 17e siècle. Elle était reliée par un passage formant porte de ville à un ensemble de bâtiments conventuels en briques, agencés en quadrilatère autour d'un cloître. Cet ensemble en cours de réhabilitation date du 17e siècle comme de nombreuses maisons du village.

Le quartier oriental semble avoir concentré l'habitat aristocratique. Outre le manoir et le moulin déjà mentionnés, il comprend la tour quadrangulaire médiévale (parc. 580) que la tradition suppose avoir été associée à un péage. Le piton rocheux sur lequel elle est implantée et qui surplombe le Lot a été séparé assez récemment du reste du quartier par le percement de la voie départementale D663. Les vestiges d'un logis médiéval sont identifiables dans le même quartier. La fortification de falaise, qui a donné son nom à la localité se situe plus à l'est, sous le surplomb rocheux qui porte aujourd'hui la chapelle Saint-Roch reconstruite à l'occasion de la percée routière en remplacement d'un oratoire plus ancien détruit en 1842.

Au nord du village, les vestiges de l'ancienne église Notre-Dame accompagnent le cimetière.

  • Murs
    • calcaire
    • brique
  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée

Bibliographie

  • Clary (abbé), Dictionnaire des paroisses du diocèse de Cahors, Cahors, 1986.

    p. 157-158

Périodiques

  • Alauzier (Louis d'), « Le dénombrement de 1504 en Quercy pour le ban et l'arrière-ban », dans Bulletin de la Société des Etudes du Lot, tome CV, 1984, 3e fascicule.

    p. 261
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Lot
Articulation des dossiers