A l'époque de la première levée cadastrale (1833), Pierre-Marie BERARD possède sur la grande parcelle C 987 (actuellement AI 6, 857, 860, 975) un important moulin à blé avec un atelier de tissage à l’étage, tandis que des maisons de tisserands ou de petits ateliers textiles occupent les parcelles voisines (parcelles C 986 et 993 du cadastre napoléonien, actuellement AI 8, 10, 11, 18). Entre 1840 et 1850, s'y ajoutent un moulin à huile et des ateliers de tissage. En 1850, l'ensemble passe aux mains d'Amédée BERARD, Jules, Adolphe et Prosper TEISSERENC, Honoré DE BERARD (époux CALVET). Les trois bâtiments - exploités par les deux frères Teisserenc - restent propriété indivise de la famille Teisserenc jusqu’en 1896, date à laquelle Paul TEISSERENC réunit entre ses mains l’ensemble de la propriété. A la fin du mois d'avril 1899, le bâtiment principal, dans l’actuelle rue du 14 juillet, est détruit par un incendie ; c’est l’occasion de reconstruire l'usine hors ville, beaucoup plus vaste et moderne (usine textile du Bouldou). La partie incendiée est démolie mais subsistent le moulin à huile abandonné en 1900 puis remplacé par une turbine électrique vers 1920 et deux petits ateliers textiles loués puis vendus à deux artisans spécialisés apparentés (Jules CALVET et Florent CALMES).