Le centre thermal de Castelnau-Barbarens a été aménagé dans les années 1860 à l’initiative de deux propriétaires privés pour l’exploitation d’eaux minérales. Celui de La Quèque est l’œuvre Baptiste Boutan, alors tisserand à cet endroit, vers 1864. Le second a été bâti seulement deux ou trois ans après par Quitterie Lafforgue. D’après la bibliographie (Courtès 1992), elle aurait tenté de trouver un accord avec son voisin pour la construction d’un unique complexe thermal, sans succès.
Il existait aussi un parc avec un lac, plus haut dans le vallon, probablement aménagé au cours de la 2e moitié du 19e siècle, comme les parcs paysagers qui jouxtent les établissements. C’est aussi à cette période que la famille Lafforgue transforme les bâtiments du Basté en logement faisant office de pension de famille pendant la période des cures, offrant le gite et le couvert. La maison bâtie près de l’établissement d’En Bernelli et portant l’inscription « EN BERNELLI » au fronton est un peu plus récente, elle parait dater des années 1920.
Les établissements de Castelnau-Barbarens, sans distinction, figurent dans un guide du baigneur et du touriste paru dans la revue Pyrénées Océan du 24 juin 1906. Il est simplement indiqué « eaux minérales ».
L’établissement de La Quèque a été fermé dès les années 1930. Celui d’En Bernelli a continué à fonctionner jusqu’aux années 1960, comme bains publics, sans rôle curatif. Le lac et le parc qui l’entouraient ont été totalement effacés avant le milieu du 20e siècle. Le kiosque qui s’y trouvait pourrait avoir été déplacé et correspondre à celui que l’on voit au bord de la route départementale menant en direction d’Auch, au nord de l’ensemble.