Petit établissement thermal rural.
- opération ponctuelle
- (c) Communauté d'agglomération Grand Auch Coeur de Gascogne
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Auch Coeur de Gascogne - Astarac-Gimone
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Hydrographies
Enbernelli
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Commune
Castelnau-Barbarens
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Lieu-dit
La Quèque
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Cadastre
2020
OE
935
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Dénominationsétablissement thermal, maison
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
Un édifice au plan relativement semblable à l'actuel figure déjà à cet emplacement sur le plan cadastral de 1825. Une maison (parcelle E 1094) appartient alors à Paul Baylac et une autre maison (E 1093) et une grange (E 1092) appartiennent à Marc Chené. Vers 1855, Baptiste Boutan, tisserand à la Quèque, achète ces trois bâtiments. En 1864, il fait édifier des « bains publics » sur la parcelle E 1094 en remplacement ou remaniement de la maison existante. À partir de 1899, il est indiqué comme « baigneur à la Quèque » dans les matrices cadastrales. Les bains (E 1094), la maison (E 1093) et la grange (E 1092), restent en possession de la famille Boutan au moins jusqu’aux années 1940. La grange (E 1092) a aujourd’hui disparu.
Les établissements de Castelnau-Barbarens, sans distinction, figurent dans un guide du baigneur et du touriste paru dans la revue Pyrénées Océan du 24 juin 1906. Il est simplement indiqué « eaux minérales ».
D’après la bibliographie (Courtès 1992), l’établissement comportait 6 cabines au rez-de-chaussée (5 baignoires et 1 douche) et 6 chambres à l’étage pour les curistes. L’établissement aurait fermé dans les années 1930.
Malgré cette fermeture relativement ancienne, l'aile qui abritait l'établissement de bains a été bien conservée. Les aménagements intérieurs ont disparu. L'ensemble a fait l’objet d'une restauration à la limite des 20e-21e siècles, et l'édifice sert aujourd’hui de résidence secondaire.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Secondaire : limite 20e siècle 21e siècle
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Auteur(s)
- Personnalité : commanditaire attribué par source
L'édifice est situé à 1 km au nord-ouest du bourg de Castelnau-Barbarens, dans le vallon du ruisseau d'Enbernelli. Il est implanté en fond de vallon, au nord du ruisseau.
L'édifice est composé de deux corps de bâtiments accolés : l'habitation et les anciens bains. La partie habitation est située à l'est et les bains occupent une aile en retour à l'arrière. L'habitation mesure une douzaine de mètres de long pour 6 m de large, la façade donnant à l'est. Les bains mesurent une quinzaine de mètres de long pour 6 m de profondeur, la façade donnant au sud.
La partie habitation compte un rez-de-chaussée et un étage. Elle est bâtie en moellon de calcaire et les murs sont couverts d'enduit. Les chaines d'angle sont en pierre de taille. Les encadrements des baies, en revanche, sont en brique. Le toit à longs pans et croupes est couvert de tuiles creuses. La partie supérieure des murs est soulignée par une bande d'enduit blanc et surmontée d'une génoise à deux rangs. Les élévations sont ordonnancées, à deux travées à l'est et à une travée au sud. Un auvent porté par des poteaux de bois est accolé en partie nord de la façade orientale. A la jonction des deux ailes, l'élévation occidentale est surmontée d'un petit pignon bordé par une génoise à deux rangs.
Du fait de la déclivité du terrain, les anciens bains comprennent un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé qui correspondent au rez-de-chaussée et à l'étage de la partie habitation. La façade sud est constituée d'un portique surmonté d'une galerie-haute qui permettent un accès direct aux anciennes cabines de bains, à l'étage de soubassement, et aux chambres, au rez-de-chaussée surélevé. Le portique est porté par cinq piliers octogonaux en brique, couverts d'un enduit couleur brique, et par les murs maçonnés aux extrémités. Les deux travées de droite ont été fermées afin d’y aménager une pièce supplémentaire. Le portique donne accès à six cabines. L'enduit des murs sous le portique est beige. La galerie-haute est portée par cinq poteaux de bois et par les murs maçonnés aux extrémités. Le garde-corps en bois est constitué de panneaux de treillis. Un lambrequin en bois découpé décore l'avant-toit légèrement débordant. On accède à la galerie-haute par l'habitation, à l'est, et par une porte donnant sur le jardin, à l'ouest. La galerie-haute donne accès à six chambres. Les portes sont surmontées d'impostes vitrées. L'enduit du mur est bleu. L’ensemble est particulièrement coloré et décoré de quelques éléments en bois découpé.
L'édifice est entouré d'un parc arboré.
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Murs
- calcaire moellon enduit
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Toitstuile creuse
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Communauté d'agglomération Grand Auch Coeur de Gascogne
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Communauté d'agglomération Grand Auch Coeur de Gascogne
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Communauté d'agglomération Grand Auch Coeur de Gascogne
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Communauté d'agglomération Grand Auch Coeur de Gascogne
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Communauté d'agglomération Grand Auch Coeur de Gascogne
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Communauté d'agglomération Grand Auch Coeur de Gascogne
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- (c) Communauté d'agglomération Grand Auch Coeur de Gascogne
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Communauté d'agglomération Grand Auch Coeur de Gascogne
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Documents d'archives
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AD Gers, 3 P 342, État de sections, 1827.
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AD Gers, 3 P 344, Matrices cadastrales (511 à 1023), 1827.
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AD Gers, 3 P 343, Matrices cadastrales (1 à 510), 1827.
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AD Gers, 3 P 2830, Matrices cadastrales des propriétés bâties, 1911.
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AD Gers, 3 P 345, Matrices cadastrales des propriétés bâties, 1882.
Bibliographie
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BORDES, Maurice, « Contribution à l’étude du thermalisme au 18e siècle », BSAG, 1956, p. 235-249.
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COURTES, Georges, « Le 19e siècle âge d’or du thermalisme gersois ? », BSAG, 1992, p. 509-544 et 1993, p. 83-95.
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Pyrénées et océan : organe des stations thermales et des bains de mer desservant tout le littoral et la chaîne des Pyrénées, 24 juin 1906.
Documents figurés
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AD Gers, 3 P Castelnau-Barbarens, Plan cadastral dit napoléonien, 1825.
Planche 20A
Dans les matrices cadastrales, indiqué comme "tisserand à La Quèque" en 1855, puis au moins en 1899 comme "baigneur à La Quèque".