Le monument a été érigé peu après l’ouverture du nouveau cimetière, probablement à partir de 1926 comme le suggère la date portée (1926). Le plan a été dressé par l’architecte André Boyer et exécuté par le sculpteur marbrier ruthénois Joulié (signature). La croix a été financée par l’industriel Henri Bousquet. La délibération du conseil municipal du 17 juin 1928, durant lequel il est indiqué que les travaux de construction de la croix du cimetière sont achevés, précise la destination du monument : « Au-dessous [de la croix] sont bâtis deux caveaux pour inhumations. Le caveau de droite en rentrant au cimetière sera réservé pour l’inhumation des prêtres desservant la paroisse. Le deuxième caveau celui de gauche restera à la disposition de la Commune qui l’utilisera pour les inhumations provisoires en attendant que les familles aient pris leurs dispositions pour l’inhumation définitive. »