• dossier ponctuel
pensionnat puis institution Saint-Joseph et Sainte-Geneviève
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Rodez agglomération

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rodez agglomération
  • Commune Rodez
  • Adresse 1 rue Sarrus
  • Cadastre 2019 AV 93
  • Dénominations
    pensionnat, collège, lycée
  • Vocables
    Saint-Joseph, Sainte-Geneviève
  • Parties constituantes étudiées

Les bâtiments du Pensionnat Saint-Joseph, devenu Institution en 1904, ont pour l’essentiel été érigés entre 1857 et 1891. Le pensionnat s’est doté d’un véritable édifice de culte dès 1875. Malgré la disparition des frères et la réhabilitation successive de certaines pièces fonctionnelles, les bâtiments ont conservé leur organisation puisqu’aujourd’hui encore dortoirs, chapelles et salles de classes cohabitent.

Le terrain occupé par l’établissement Saint-Joseph a été acheté en 1854 par le frère Jurson, directeur de l’établissement lasallien de Bayonne. Le premier bâtiment, érigé peu de temps après la vente, est affecté dès 1857 au noviciat. Le Pensionnat Saint-Joseph est ouvert le 14 février 1859. Des salles de classes, un réfectoire, un dortoir et une cour de récréation sont établis.

Dès l’année 1860, en raison de l’augmentation du nombre d’élèves, une première aile est élevée à l’est du corps principal. Des classes et des dortoirs y sont installés. Une vue de l’édifice, peinte vers 1865, figure cet état.£L’aile orientale est agrandie vers le parc en 1864. Dans le même temps, le pavillon d’entrée est construit le long de la rue Vaïsse-Villiers.

En 1874 l’aile occidentale est érigée, destinée notamment à l’infirmerie, tandis que la chapelle est consacrée l’année suivante par l’évêque de la ville.

En 1881, un cinquième bâtiment est réalisé sur la partie orientale de la propriété. Il accueille un laboratoire de chimie et une salle de bain au sous-sol, des salles de classes aux niveaux suivants et une salle de dessin ainsi qu'’un atelier de peinture au deuxième et dernier étage. Ce bâtiment est relié à l'’aile orientale en 1893 par un préau surmonté de deux niveaux. Un dortoir a été installé au premier. Il est transformé en salles d'’étude et en salles de classe en 1904. L'’étage supérieur est affecté aux dortoirs des professeurs et des employés.

Parallèlement à ces agrandissements, le Pensionnat Saint-Joseph a également récupéré des locaux laissés libres après le départ du petit noviciat (1883), du noviciat (1891), du scolasticat (1894), de l’infirmerie des frères du district de Rodez (1898) et de la procure du district (1904). En 1904, tous les bâtiments sont occupés par les frères enseignants. À cette date, le Pensionnat devient « Institution ».

La destination des locaux a évolué au cours de l'’histoire de Saint-Joseph. L'’infirmerie et certaines salles d'’études ont été déplacées, en revanche le musée scolaire et le salon sont restés à leur emplacement. L'’Institution a été transformée en cantonnement puis en hôpital temporaire pendant la Première Guerre mondiale. Les classes et les dortoirs devinrent des salles d’hôpital tandis que le grand salon fut employé comme cabinet par le médecin chef.

L'’agrandissement de l'’Institution s'’est poursuivi dans la première moitié du 20e siècle par l'’élévation des étages de combles du bâtiment principal et de l’'aile orientale ainsi que par l’'embellissement de ces étages.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
  • Dates
    • 1854, daté par source
    • 1859, daté par source
    • 1860, daté par source
    • 1864, daté par source
    • 1874, daté par source
    • 1875, daté par source
    • 1881, daté par source
    • 1893, daté par source

L’ensemble des bâtiments scolaires s’organise autour d’une cour intérieure, fermée par quatre bâtiments. Un prolongement parallèle à la rue Vaïsse-Villiers ainsi qu’un édifice en retour viennent compléter cet ensemble. Réalisés en moellons de grès et de calcaire, ils sont installés sur un terrain légèrement pentu, ce qui a pour conséquence de faire correspondre certains étages de soubassement avec le rez-de-chaussée de l’élévation opposée.£Le groupe d’édifices (A, B, C, D), qui délimite la cour intérieure, est homogène. Le bâtiment initial (A) et son aile orientale (B) sont élevés sur cinq niveaux marqués par des cordons. La toiture, à longs pans brisés, est en ardoise. Les derniers étages sont rythmés par de hautes souches de cheminées en brique. Le rez-de-chaussée correspond en réalité à un étage de soubassement pour les façades donnant sur la cour fermée. Le corps principal se distingue par un avant-corps central sur ses élévations sud et nord, coiffé d’une horloge et percé de baies en plein-cintre alors que les autres fenêtres de l’édifice sont rectangulaires. L’accès à l’élévation méridionale se fait au premier étage par un escalier double. La porte couverte en arc plein-cintre est inscrite dans un entablement sobre. Quant à l’élévation septentrionale, son entrée est également située au deuxième niveau du bâtiment correspondant au rez-de-chaussée de cette façade. La porte, couverte d’un arc en plein-cintre, est précédée d’un emmarchement. Dans un style néo-classique, elle est encadrée par des pilastres sur bases carrées qui donnent l’illusion de soutenir un linteau mouluré. Ces pilastres encadrent deux piliers engagés sur lesquels repose un arc en plein-cintre marqué d’une agrafe.£L’aile occidentale (C) compte cinq niveaux. L’étage de comble est surmonté d’un toit à longs pans couvert en ardoise. L’entrée du bâtiment, rue Vaïsse-Villiers, est encadrée par des chaînes d’angle à bossage et surmontée d’une corniche. Aux niveaux supérieurs, prennent place une fenêtre avec une corniche moulurée et une niche abritant une statue de saint Joseph portant l’Enfant Jésus.£Un pavillon (D), situé au nord, ferme cet ensemble d’édifices. Le corps central rectangulaire, comprenant un accès pour sortir de la cour intérieure, est à deux niveaux et est poursuivi par deux ailes aveugles, donnant sur la rue Vaïsse-Villiers. Les chaînes d’angle du corps central sont agrémentées de bossage. La couverture du corps central est un toit à pavillon et est surmonté d’une croix. La porte d’entrée, de style néo-classique, est surmontée d’une corniche moulurée et, au niveau supérieur, de deux fenêtres. Cette élévation contraste avec celle du sud où le corps central est saillant et dispose d’une large entrée.£Le bâtiment édifié à l’est du premier ensemble (E), et longeant la rue Grandet, dispose d’un étage de soubassement et de deux étages carrés. Il est moins haut que ses voisins.£Un édifice à trois niveaux (F) s’intercale entre l’aile orientale et le bâtiment situé à l’est de parcelle. Une salle d’études a été affectée au rez-de-chaussée. Celui-ci est surmonté d’un étage dont les ouvertures possèdent un encadrement légèrement saillant tandis que le dernier niveau dispose de lucarnes. Ce dernier étage a été construit en brique, ce qui peut être observé sur les parties du bâtiment où l’enduit est manquant. L’élévation nord montre toutefois que les maçonneries ont été réalisées en moellon de schiste. Une large porte piétonne y a été percée afin de donner accès à la rue.

  • Murs
    • grès
    • calcaire
    • schiste
    • brique
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble, comble à surcroît
  • Couvrements
    • cul-de-four
    • voûte en berceau plein-cintre
    • voûte en berceau en anse-de-panier
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à longs pans brisés
    • croupe

Présentation succincte

  • NOTSUC Les bâtiments du Pensionnat Saint-Joseph, devenu Institution en 1904, ont pour l’essentiel été érigés entre 1857 et 1891. Le pensionnat s’est doté d’un véritable édifice de culte dès 1875. Malgré la disparition des frères et la réhabilitation successive de certaines pièces fonctionnelles, les bâtiments ont conservé leur organisation puisqu’aujourd’hui encore dortoirs, chapelles et salles de classes cohabitent.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Sainte-Genevière Saint-Joseph, Rodez. Un établissement, deux histoires, une priorité : l'éducation, Onet-le-Château, 2000.
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVC12202_SPGRDRODEZ
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP 04072023_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne morale

04072023_R_01

  • Peinture à l'huile.

    Musée Fenaille.
  • Lithographie.

    Musée Fenaille

Bibliographie

  • Sainte-Genevière Saint-Joseph, Rodez. Un établissement, deux histoires, une priorité : l'éducation, Onet-le-Château, 2000.

Documents figurés

  • Carte postale.

    collection particulière
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
Articulation des dossiers
Parties constituantes