Dossier d’œuvre architecture IA12002928 | Réalisé par
  • opération ponctuelle
couvent de chartreux : chartreuse Saint-Sauveur
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ville de Villefranche-de-Rouergue
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Dénominations
    couvent
  • Genre
    de chartreux
  • Vocables
    Saint-Sauveur

En 1450, sire Vezian Valette, riche marchand de Villefranche, mourut à Rome où il était allé gagner l'indulgence plénière du premier jubilé du pape Clément VII ; sa veuve, Catherine Garnière, pour se conformer aux dispositions du testament, fit construire le couvent de la Chartreuse. Les travaux débutent en 1451, sous l'égide du prieur Pierre Marcellariis, envoyé par le prieur de la grande Chartreuse. L'église, le cloître et le chapitre sont achevés en 1458 par les maîtres maçons Corradus Rogier et Jean Copiac avec lesquels est en outre, la même année, baillé à prix-fait la construction dans les deux ans du petit cloître pour 700 écus d'or. En 1461, Vezian Valette est inhumé dans le tombeau qui lui avait été préparé ; sa veuve y est ensevelie en 1465 (Cabrol, t. I). En 1491, la chartreuse est incorporée à son ordre par le chapitre général tenu à la grande Chartreuse de Grenoble (Cabrol, 1860, t. I, p. 481). L'église est consacrée le 4 septembre1546 (Cabrol, t. I, p. 626). En 1561, les Chartreux de Villefranche sont chassés du couvent par la famille Valette, Huguenots se disant de la même famille que Vezian Valette, et se retirent au couvent des Cordeliers de Villefranche (Cabrol, 1860, t. II, p. 49-50). En 1790, les Chartreux sont de nouveau chassés et la chartreuse mise en vente. En 1792, les religieuses de l'hôpital de Villefranche y installent leurs malades. Les bâtiments, déjà remaniés au 17e siècle, subissent de nouveaux aménagements pour se conformer à cette utilisation.

Les cloîtres, le chapitre et les chapelles témoignent d'une certaine recherche ornementale. Les cellules des moines étaient des pièces carrées surélevées d'un galetas dont l'accès se faisait par une trappe. Le chartreux y recevaient la nourriture par une ouverture pratiquée dans le mur de la galerie du cloître. Une sorte de petit promenoir couvert et un cabinet d'aisances formaient le complément de ce logis qu'entourait un petit enclos. Les chartreux se réunissaient au réfectoire les jeudis et dimanches.

  • Murs
    • pierre de taille
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon découvert
    • croupe ronde
  • Techniques
    • sculpture
    • vitrail

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Cabrol (Etienne), Annales de Villefranche de Rouergue, Villefranche, Impr. Vve Cestan, 1860, t. I, p. 387-388, 394-395, 411-413, 416, 422, 626 ; t. II, p. 49-50.£Dubois (Jacques), Villefranche-de-Rouergue, chartreuse Saint-Sauveur. L'architecture, dans Mo
  • NOTB_S oeuvre sélectionnée
  • APPA IVC12300_PAHBASTIDES
  • APRO accessible au grand public
  • ARCHEO Villefranche-de-Rouergue
  • AVIS 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    classé MH, 1840
  • Précisions sur la protection

    Chartreuse (ancienne) : bâtiments faisant partie de l'hospice civil : classement par liste de 1840£

  • Référence MH
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017
(c) Inventaire général Région Occitanie