Une première étude de l'inventaire sur Quillan a été menée en 1985 sous la forme d'un pré-inventaire par Marie-Chantal Marty-Ferriol. Ces fiches de pré-inventaire, assez sommaires, ont servi de base pour l'opération de repérage menée en juillet 2019. 148 dossiers avaient été réalisés à l'occasion de cette étude : 90 notices mobilier et 58 notices d'architecture.

En 1994, dans le cadre d'une enquête thématique régionale, le monument aux morts a fait l'objet d'une notice par Bernard Derrieu.

En 2001, l'enquête de Michel Wiénin sur le patrimoine industriel de l'Aude a concerné Quillan et a suscité l'ouverture de 11 notices sur différents types d'activité industrielle.

En 2019, un projet d'un inventaire ponctuel de la commune de Quillan a été proposé dans le cadre d'un stage à Rémi Plotard encadré par Alice de la Taille. Cette étude de Quillan est venue compléter l'inventaire thématique portant sur le patrimoine du thermalisme dans les Pyrénées mené dans le cadre du projet TCV-PYR. La station voisine de Ginoles-les-Bains, étudiée par Laetitia Deloustal, a bénéficié des infrastructures de la ville de Quillan ce qui a motivé cette étude ponctuelle de la ville. Rémi Plotard s'est donc attaché à compléter et actualiser l'enquête de 1985 et à investiguer le patrimoine de la villégiature de Quillan. La ville ne possédant pas de ressources thermales, ce sont surtout les hôtels, ayant pu loger les curistes de passage, qui intéressent cette thématique. Quillan étant une porte d'entrée de la haute vallée de l'Aude, elle a été touchée par une fréquentation touristique plus large que strictement thermale. La majorité des notices ont cependant été rédigées dans l'objectif d'une meilleure connaissance générale du patrimoine architectural quillanais.