Dans le registre de correspondance de la ferme-école, on trouve mention dès 1851 de la porcherie. Elle renferme alors deux truies et douze porcs et le texte précise que ""toutes les conditions ayant été remplis dans la construction de nos étables, écuries, bergeries et porcheries, aucune maladie grave n'a atteint les animaux de la ferme"". L'année suivante, le directeur se félicite de cette production : ""l'élevage de la race porcine paraissant donner de bons résultats, nous avons doublé le nombre de nos mères : la commodité de service et les conditions hygiénique de la nouvelle porcherie que nous avons établie (...) tout fait présager que cette branche de l'exploiration sera des plus productives"".£Le compte-rendu de l'exercice 1857 indique que la ferme compte alors 38 porcs et connaît de très bons résultats grâce au croisement des truies de Gascogne avec les verrats de races anglaises (New Leicester, Berkshire) qui produit des porcelets qui engraissent très vite. Il indique qu'une nouvelle porcherie a été construite qui est décrite en détail et correspond à l'édifice actuel : ""les loges sont spacieuses, bien ventilées, faciles à tenir propres le sol étant dallé en brique avec une pente suffisant pour que les déjections liquides s'écoulent naturellement hors des loges. Chaque compartiment est pourvu d'une auge en pierre s'ouvrant ou se fermant à volonté au moyen d'un valet ; les animaux prennent ainsi leur nourriture sans sortir et les ouvertures pratiquées en avant des auges empêchent les porcs de se tracasser pendant les repas. Afin que ces derniers aient toute liberté pour sortir, une petite cour grillée en fer a été ménagée devant chaque loge. Enfin, on a creusé dans la cour principale un bassin qui est tenu plein d'eau et dans lequel les porcs peuvent se baigner et être lavés"".