Dans sa session du 23 avril 1949, le maire de Rimont propose d'élever un monument rappelant les évènements d'août 1944 et la libération du village incendié par l’armée allemande. La commune fait appel à la générosité publique et constitue alors un comité d'honneur composé du préfet et du sous-préfet, des parlementaires ariégeois, du président du conseil général ainsi que du conseiller général du canton et du président de la chambre de commerce. Le bureau est composé d'élus et d’habitants de Rimont. En séance du 27 avril 1950, le conseil décide de confier à madame Yvonne Gisclard-Cau et à Paul Manaut, sculpteurs à Carcassonne (Aude), l'érection du monument selon la maquette qu’ils ont présentée et qui a été acceptée par la commission centrale des monuments commémoratifs et approuvée par décret ministériel en date du 27 mars 1950. En séance du 5 mai 1956, le maire informe le conseil que ""le Monument de la Libération est presque terminé et pourra être bientôt livré"". Le montant de la souscription publique n'étant pas très élevé, le budget communal doit être mis à contribution. La décision de verser une subvention de 50 000 francs au comité pour l'érection du monument commémoratif de la Libération de Rimont est prise en séance du 22 décembre 1956 et le monument est inauguré l’année suivante. A l'occasion du 55e anniversaire des combats de Rimont paraît dans le quotidien régional ""La Dépêche du Midi"", le 28 août 1999, un article relatant l'inauguration de la plaque de marbre mentionnant les noms des habitants fusillés par les Allemands et d’une croix de guerre 1939-1945. Taillée dans la pierre, la croix de guerre est due à Joseph Martinez par ailleurs porte-drapeau et offerte par l'association de la Croix de Guerre et de la valeur Militaire de l'Ariège. La liste des noms et prénoms des personnes mortes en août 1944 figure en annexe.